Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Terrorisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Terrorisme. Afficher tous les articles

samedi 7 janvier 2017

Syrie, le mythe médiatique des « rebelles modérés »









Le 28 décembre 2016, Ben Swann, journaliste & présentateur de l’émission "Reality Check" diffusée sur la chaîne CBS 46, revient sur les propos qu'il a tenu au cours de son émission du 20 décembre et dans laquelle il évoque les trois mensonges principaux qui concernent la guerre en Syrie, et la bataille d'Alep.

Source:
Véro Rehearsais

jeudi 31 décembre 2015

Suite aux prétendues menaces d'attaque (au gaz sarin) de l'État islamique lors des festivités du Nouvel An dans plusieurs grandes villes du monde, des rassemblements sont annulés, des policiers sont forcés de rentrer au travail et des hôpitaux sont prêts à faire face à l'arrivée massive de blessés


 "Jamais nous ne céderons à la terreur, nous continuerons de célébrer la liberté", disent les dirigeants après les attaques terroristes. S'ils n'obéissent pas à la terreur, la propagande, elle, y obéit!



Dans son édition de ce lundi 28 décembre 2015, le quotidien arabophone Assabah a indiqué que « les services de renseignement de divers pays européens ont publié des rapports où ils détaillent le plan de Daech pour attaquer plusieurs capitales des pays qui sont membres de la coalition contre cette organisation ». La même source indique que parmi ces pays visés, figure le Maroc.

L’organisation terroriste s’apprêterait à organiser des attaques, le soir du 31 décembre. La nature de ces attaques n’est pas encore connue. Selon ces rapports qui se basent sur « des informations de pays amis », l’organisation terroriste compte ne pas utiliser les techniques des ceintures explosives et les exécuteurs des attaques ne porteront pas non plus d’armes lourdes, mais juste des pistolets pour organiser leur fuite au cas où ils sont identifiés, relève Telquel.

Les djihadistes, qui aurait mis la main sur des stocks de gaz toxiques dans les pays où règne des conflits, notamment en Libye où d’importantes quantités de ce gaz extrêmement létal auraient été dérobées, pourraient à la place avoir recours à des gaz neurotoxiques, dont le sarin:

Tous les policiers de Londres ont été interdits de prendre un congé, plus de 2000 agents armés seront déployés dans cette opération de sécurité sans précédent:
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/terrorism-in-the-uk/12074595/New-Years-Eve-All-leave-cancelled-for-armed-police-in-London-amid-unprecedented-security-operation.html

Toutes les festivités ont été annulées en Belgique suite à ces menaces de l'État islamique:
http://www.france24.com/fr/20151230-belgique-menace-attentats-festivites-nouvel-an-annulees-terrorisme-paris

L’armée israélienne se prépare à d’éventuelles attaques de groupes djihadistes dans la région du Golan au nord d’Israël:
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/97422-151230-l-armee-israelienne-se-prepare-a-d-eventuelles-attaques-de-l-etat-islamique

Source trouver:
Conscience-du-peuple

jeudi 15 octobre 2015

Un ancien d’Al-Qaïda dénonce la collaboration entre l’EIIL et la CIA

Nabil Na’im Aboul Fattah est le fondateur du parti « Djihad démocratique » ainsi qu’un contributeur à Asharq Al-Awsat, un important quotidien panarabe en tant qu’analyste sur les questions concernant les groupes fanatiques religieux. Il a également été le chef du Djihad islamique égyptien de 1988 à 1992 puis un conseiller du gouvernement Égyptien après son arrestation en 1991.Il a été libéré en 2011 après la révolution égyptienne et après avoir écrit avec Ismail Nasr un document indiquant qu’il abandonnait la violence envers l’État.
Le texte qui suit et un résumé et un approfondissement des propos qu’il a tenus dans la vidéo « révélations d’un ancien cadre d’Al-Qaïda sur l’EIIL »

Al-quaida de l’époque soviétique a nos jours :
Al-Qaida a été fondé en 1989, il est financé par une ONG qui s’occupe de prélever la charité (Zakat) appelée Organisation Internationale de Secours Islamique (OISI) dont le siège est basé à Jeddah en Arabie Saoudite. Les fonds destinés à Al-Qaida étaient récupérés en grande partie dans les pays du golfe sans qu’ils aient besoin de se cacher. L’OISI était censée s’occuper de l’aide humanitaire au Pakistan et était une couverture parfaite pour le déplacement des djihadistes et du matériel en Afghanistan.
L’opération était géré par un certain Sulaiman Abdul Aziz Al Rajhi, un banquier saoudien extrêmement riche associé aux services secrets saoudiens. La CIA fournissait alors de l’équipement et la formation pour lutter contre l’URSS.
Après la conquête de l’Afghanistan, les USA ont tenté de se débarrasser d’Al-Qaida et de contrôler le pays, sans succès. Cela a « refroidi » leur coopération. Après le 11 septembre, l’opération « Green Quest » menée par plusieurs services dont le FBI, l’ATF et le NCIS et ayant pour but de démanteler les réseaux de financement du terrorisme affaiblit encore plus Al-Qaïda.
Après la mort de Ben Laden, Al-Qaïda est racheté et entretenu par le Qatar, et devient un groupe de mercenaires.
2006-2014 : L’aire de l’EIIL
EIIL est fondé en 2006 par Ibrahim Abou Bakr Baghdadi, un Irakien qui avait intégré le djihad après l’invasion américaine de 2003 et été emprisonné en 2005 par l’armée américaine. Lors de sa sortie de prison, les Américains lui aurait donné 30 millions de dollars pour fonder l’EIIL.
D’abord allié avec Al-Qaïda, l’EIIL finit par se distancier, puis s’opposer et enfin combattre l’ancien mouvement. Cependant l’EIIL possède la même idéologie « Takfiriste » qu’Al-Qaïda. Seul l’organisation interne et les objectifs changent.
En préparation a la guerre de Syrie, ils sont entraînés en Jordanie encadrés par des Marines américains, équipés intégralement de matériel américain. Pendant la guerre, les soldats de l’EIIL sont soignés dans des hôpitaux de campagne en Israël. Issam Hatito, membre de la confrérie musulmane en charge de la lutte contre Bachar El Assad, planifiait lui aussi ses opérations à partir de Tel Aviv.
Le mode opératoire de l’EIIL n’est pas inspiré de Mahomet mais de Gengis Khan, il consiste à systématiquement massacrer les habitants des lieux conquis, pour faire fuir toute la population à leur approche. En 3 ans de guerre l’EIIL n’a tué aucun Américain et refuse de nuire à Israël en prétextant vouloir s’occuper des apostats de l’islam plus tôt que d’Israël.
Actuellement Al-Nosra et l’EIIL sont constitués d’environ 10 000 hommes chacun. Mais, toujours Selon Nabil Na’im Aboul Fattah, les djihadistes sont très ignorants des principes du Coran, et ils les respectent peu. Ils s’en servent surtout comme prétexte pour la violence, pour l’endoctrinement des soldats et pour attirer de nouveaux membres.
L’EIIL est utilisé par les USA dans le cadre du « Projet for the new american century ». C’est Henry Kissinger, le théoricien de la guerre de 4e génération qui avait proposé la levée d’armées locales composées d’extrémistes, afin de servir les intérêts américains pour un moindre coup. Les pays ciblés son Irak Syrie Égypte Arabie saoudite, ainsi que la création d’une guerre de 100 ans entre chiites et sunnites qui affaiblirait la région et renforcerait Israël.
Concernant l’Égypte :
Toujours selon Nabil Na’im Aboul Fattah, la campagne de Mohamed Morsi a été subventionnée par Obama. Celui-ci recevait des ordres directement de la maison blanche. Son objectif était de coordonner et canaliser les interactions entre les différents groupes radicaux de la région comme Al-Qaïda, la Confrérie Musulmane, et le Hamas. Cette situation se serait alors retournée contre l’Arabie saoudite, par la création d’un « Printemps saoudien » pendant lequel l’Égypte aurait servi de base arrière.
Conclusion :
Quoi qu’on puisse penser, cette vidéo explique très bien pourquoi les Américains soutiennent systématiquement l’EIIL que ce soit en Syrie (avec le mythe de l’ASL), ou en Irak où ils ont réussi à faire sauter le gouvernement « pour le bien du pays ». Cela explique aussi pourquoi les israéliens se permettent d’envoyer leurs troupes à Gaza alors que les terroristes devraient les forcer à en garder en réserve dans le nord, le fameux communiqué de L’EIIL « Allah ne nous a pas ordonné de combattre Israël » et pourquoi la France laisse ses citoyens faire le Djihad.
Théo Canova

12109055_1035090429856078_5485204618694957757_n

Source trouver:

mardi 13 octobre 2015

Des suspects formés par Daesh s'apprêtaient à exécuter un attentat à Moscou

Plusieurs personnes soupçonnées de planifier un attentat ont été arrêtées à Moscou, a fait savoir le service de presse des services de sécurité russes (FSB). Deux d'entre-elles auraient confié que cette attaque visait les transports publics. 

«Il a été établi qu'à une certaine adresse à Moscou, il y avait entre six et 11 personnes, dont plusieurs ont suivi un entraînement militaire dans des camps des terroristes de l'Etat islamique sur le territoire syrien et sont arrivées en Russie bien avant le début de l'opération militaire russe dans ce pays», a confié aux agences de presse russes le FSB. 

Une bombe artisanale équivalent à cinq kilos de TNT, un détonateur électrique, une balance pour les composants de bombe, des instruments et des manuels sur la fabrication des explosifs ont été trouvés dans un appartement ordinaire de l'ouest de Moscou. La bombe a été désamorcée. 

«Les habitants de l'immeuble ont été évacués, son système d'approvisionnement en gaz a été coupé et le laboratoire d'ingénierie gazier est arrivé sur place», a indiqué le FSB avant de reconnaître que «la reconnaissance a révélé [cinq kilos] d'explosifs produits à partir de nitrate d'ammonium». 

Lors de l'interrogatoire, deux suspects ont avoué aux représentants de la sécurité qu'ils avaient planifié un attentat contre les transports publics de la capitale et qu'ils avaient reçu des éléments d'un engin explosif improvisé de leurs supérieurs au sein du groupe terroriste, a encore signalé le service de presse du FSB. 

Le FSB n'a pas précisé combien de personnes ont été arrêtées.




Source trouver:
Sott

L'opération russe en Syrie révèle que les Etats-Unis sont les véritables commanditaires du terrorisme dans le monde

Traduction Petrus Lombard
Image
L'opération russe en Syrie a débuté il y a moins d'une semaine, mais les premiers résultats sont là. Les pertes terroristes se comptent en milliers, des infrastructures sont détruites et, en outre, la Russie a montré au monde entier qui sont les parrains du terrorisme mondial, ont dit des experts àhакануне.ru

L'opération militaire des troupes russes en Syrie contre les miliciens de l'ISIL a commencé il y a moins d'une semaine, mais même en ce court laps de temps un certain nombre d'événements marquants se sont produits. Il y a d'abord la déclaration conjointe de sept pays, France, Allemagne, Qatar, Saoudie, Turquie, Royaume-Uni et USA, se préoccupant du renforcement de la Russie dans la région. Un certain nombre de pays, en particulier les USA, ont pondu des déclarations passablement agressives à propos de la mission russe en Syrie. 

« Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais le ton est clair. Voici le point : En réalité toutes les déclarations faites aux USA corroborent que l'ISIL est une subdivision informelle de leur pays. Cette armée terroriste a été créée pour éviter les forces de défense (notamment les forces nucléaires), afin de mener des opérations à différents endroits du globe. Dès que l'armée de l'air russe a commencé à infliger des coups sérieux, les Américains ont commencé à piquer une crise, les miliciens de l'ISIL leur demandant de l'aide. Au moment de notre intervention, les agissements américains ont montré qui fournit la « couverture » et qui a besoin de ce cancer terroriste. Le monde entier a vu le visage des parrains du terrorisme mondial et constaté que la coalition dirigée par les USA est une imposture sur la toile de fond de la scène mondiale », a observé sur hакануне.ru l'expert militaire, le colonel Alexander Zhilin. 


Commentaire : Effectivement, le masque de santé mentale de l'Occident est en train de tomber à une vitesse prodigieuse:
- Syrie : les pilotes américains et de l'Otan ont interdiction de bombarder les terroristes d'Al-Qaïda et d'Al-Nosra, financés et armés par l'Occident

Il a relevé que jusqu'à présent, l'avancée de l'ISIL en Irak et Syrie était due en grande partie au fait que personne n'opposait de résistance à ses combattants, qui ont à leur disposition l'espace, le renseignement et l'analyse militaro-technique américains. Frappant des cibles insignifiantes ou le désert, même les missions officielles de la coalition anti-ISIL ressemblent à une simulation. Dans leurs efforts de la semaine dernière, les pilotes américains luttant contre le terrorisme se sont montrés pitoyables, leurs raids ayant détruit deux tractopelles de l'ISIL. 

Raison distincte de la réaction agressive des USA, le niveau technique plus haut que prévu des unités russes. 

« Je vais vous donner un exemple. Plus de 50 aéronefs ont été envoyés en Syrie. Plus de 2 mille personnes ont été amenées par les voies aériennes. Et pas un radar de l'OTAN, dont se font gloire la Turquie, la Bulgarie et d'autres pays, n'a pu les remarquer. Aujourd'hui, les Américains ne voient pas ce que font nos gars. Nous avons développé une technique telle de système de couverture, que le Pentagone en devient tout simplement dingue : Nous les voyons, mais eux sont incapables de nous voir. Il est clair que tous leurs plans ont échoué », a expliqué l'expert. 

Pendant ce temps, les pilotes suivent strictement l'ordre du président Poutine, tandis qu'à New York, il proposait de diviser le ciel du Moyen-Orient en secteurs de contrôle. L'incident avec les pilotes israéliens repoussés par les pilotes russes de leur zone, a démontré cela sans ambiguïté. 

« Nous avons montré le sérieux de nos intentions, dans l'intervalle, sans perfidie, nous avons alerté tout le monde, y compris Netanyahu, les Américains, etc. Il me semble que nos « partenaires » pensent que la Russie veut, par un coup de poing de morveux, leur couper le souffle. Non, ce temps est révolu. Le niveau du travail de nos équipes est juste un choc total pour les Américains. La bombe de 500 kg lâchée d'une hauteur de 5000 mètres est rentrée par la fenêtre d'un bunker. C'est inconcevable. Je dirais que, grâce à nos équipages qui tournent comme des horloges, nous avons monté un bon spectacle pour tout le monde », a dit Zhilin. 

Autre résultat de la première semaine de bombardements sur les miliciens, il a été montré au monde de manière concluante que la Russie possède des armes de précision de haute technologie, et qui plus est, elle est capable de s'en servir professionnellement. 

Quant aux pertes des miliciens à la suite des frappes aériennes russes, même les chiffres prudents sont très impressionnants en si peu de temps. Zhilin a cité des chiffres du renseignement israélien et américain, d'après ses propres sources. Selon ces données, pendant les cinq premiers jours de l'opération, plus de 2173 terroristes ont été liquidés. Dans le contexte des déclarations répétées de Barack Obama au sujet de l'« inefficacité » des forces militaires spatiales russes, ces chiffres peuvent être sous-estimés. 

Selon le professeur Igor Panarin, analyste politique, au 5 octobre, le nombre de tués, blessés, disparus et désertés se monte à 9389 individus. L'expert explique cette avalanche par le nombre de déserteurs, environ la moitié du nombre total, « les déserteurs fuyant l'Irak, la Turquie, la Jordanie. » 


Commentaire : Par peur des bombardements russes, il semblerait que Washington commence à exfiltrer ses mercenaires afin de s'en servir dans d'autres zones de combats:

Deux avions bourrés de djihadistes se posent à Mitiga (Libye)

Dimanche 4 octobre, deux avions civils se sont posés sur l'aéroport militaire de Mitiga, situé dans la banlieue de Tripoli et contrôlé par l'islamiste Abdelhakim Belhadj.

L'un des appareils provenait du Soudan et l'autre, de Turquie, deux pays alliés des islamistes. A leur bord : des djihadistes provenant de Syrie par centaines et acheminés en Libye pour y renforcer Daech. Ainsi, le seul avion turc contenait pas moins de 256 djihadistes dont trois français de souche, fait savoir à Mondafrique une source du renseignement libyen.

La majorité de ces hommes pourrait être affectée dans le sud libyen qui a été en grande partie reconquis par des troupes hostiles aux islamistes. Fréquents tout au long de l'année 2014 et au premier trimestre 2015, ses débarquements de djihadistes étrangers en Libye avaient cessé jusqu'à ce jour.

« Le fait qu'ils s'enfuient dans toutes les directions montre une chose : Ils ne combattent pas pour l'islam. Ce sont les mercenaires puants habituels qui se battent pour de l'argent. Des gens peuvent mourir pour leur foi, mais pour ceux qui se battent pour l'argent, cela n'a aucun sens de mourir », dit Zhilin. 

Parmi les infrastructures détruites le professeur Panarin a cité 13 postes de contrôle du commandement, 10 dépôts de munitions, cinq camps d'entraînement, cinq dépôts de carburant, cinq nœuds de communication, une base terroriste cachée, le centre de formation spéciale des miliciens, un champ de dépôts de munitions, quatre mini-fabriques d'armements. En outre, un certain nombre de véhicules blindés et systèmes d'armes ont été détruits : 19 chars T-55, 19 BMP, 18 véhicules blindés, quatre lanceurs multiples de roquettes, trois pièces d'artillerie et 16 véhicules. 

Autre point important qu'il faut souligner à propos de La propagande occidentale en lien avec le premier raid et la mort d'enfants et de civils : 

« La Russie est le seul pays du monde où les soldats sont tenus responsables de leur action militaire à l'étranger. Installé sur les avions, des moyens de contrôle concrets surveillent l'action des équipages, y compris quand ils frappent des cibles. Notre pays s'est en principe engagé à cela, tandis que tous les autres pays, l'OTAN et les USA en particulier, laissent les mains libres à leur armée et ne sanctionnent même pas les mutilations. Ces bandits n'ont rien à nous reprocher concernant tout ce qui touche l'armée », a déclaré Alexander Zhilin. 


Source trouver:
Sott

vendredi 26 juin 2015

Tunisie : 37 morts dans une attaque sur une plage de Sousse


Trois mois après l'attaque contre le musée du Bardo, la Tunisie bascule de nouveau dans l'horreur. Au moins 37 personnes ont été tuées et 36 autres, blessées, vendredi, lorsqu'un homme a ouvert le feu sur une plage située près de deux hôtels de la station balnéaire de Sousse. L'attaque a pris fin quand le tireur a été abattu par les policiers.
Sousse, située à 140 kilomètres au sud de Tunis, est l'une des destinations préférées des touristes européens en Tunisie. Selon le ministère tunisien de la Santé, des Belges, des Allemands, des Britanniques et des Tunisiens sont au nombre des victimes. Elles se trouvaient sur une plage proche des hôtels Soviva et Imperial Marhaba.
Le secrétaire d'État tunisien aux Affaires sécuritaires, Rafik Chelly, a déclaré que l'assaillant abattu était un Tunisien originaire de la région de Kairouan, une ville sainte de l'islam située dans le centre de la Tunisie. « C'est un étudiant », a-t-il déclaré à Mosaïque FM. « Cette personne n'était pas connue » de nos services.
Selon M. Chelly, cet étudiant était finalement le seul responsable de cette attaque. Le ministre tunisien de l'Intérieur avait précédemment laissé entendre qu'il pouvait y en avoir un deuxième. 
« Il avait un parasol dans les mains. Il l'a déposé au sol, a sorti une Kalachnikov et a commencé à tirer dans tous les sens. »— Rafik Chelly, secrétaire d'État tunisien aux Affaires sécuritaires
Un employé de l'Imperial Marhaba soutient lui aussi qu'il n'y avait qu'un seul assaillant. « Il a ouvert le feu à la Kalachnikov sur les touristes et les Tunisiens qui étaient sur la plage de l'hôtel », a-t-il indiqué. « C'était un jeune qui portait un short comme s'il était lui-même touriste. »
Témoignage d'un touriste britannique, Gary Pine, recueilli par Skynews

« On a quitté la plage à toute vitesse, c'était la panique. Mon fils de 22 ans venait juste de retourner dans l'eau et on le regardait depuis la plage lorsqu'on a entendu comme des pétards à cent mètres sur notre gauche. Très vite, les gens ont commencé à fuir la plage, c'était la panique. On a crié à notre fils de ressortir vite de l'eau. En remontant vers l'hôtel, il nous a dit qu'il avait vu quelqu'un se faire tirer dessus sur la plage. Lorsqu'on a rejoint l'hôtel, on a entendu comme une explosion dans le complexe à côté. Je me trouve maintenant à la réception [de l'hôtel El Mouradi Palm Marina] avec environ 200 autres vacanciers internationaux. Il y avait beaucoup de monde à l'hôtel. Maintenant, il règne un silence de mort, on entend siffler les oiseaux. »
Le groupe espagnol RIU Hotels & Resorts, qui détient l'hôtel Imperial Marhaba, a offert ses condoléances aux familles des victimes. Il assure être en « contact permanent » avec les autorités tunisiennes.
Au moins deux voyagistes allemands, TUI et DER Touristik, ont d'ores et déjà offert à leurs clients d'annuler leur séjour en Tunisie, sans frais. 
Carte géographique Photo :  Radio-Canada
Une stratégie « globale » doit être mise en oeuvre, dit le président tunisien
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, qui s'est rendu sur les lieux de l'attaque, a déclaré à l'Agence France-Presse que son pays ne peut faire face seul à la menace djihadiste et qu'une stratégie « globale » doit être mise en oeuvre.
« On s'est aperçu aujourd'hui que la Tunisie est face à un mouvement international. Elle ne peut répondre toute seule à cela. Pour preuve, le même jour à la même heure la France a été la cible d'une opération pareille, le Koweït aussi, une opération pareille », a-t-il souligné.
« C'est la preuve qu'il faut une stratégie globale et que tous les pays actuellement démocratiques doivent unir leurs forces. ».
Source trouver
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2015/06/26/005-tunisie-fusillade-morts-tourisme-sousse.shtml

mercredi 20 mai 2015

« Toutes les attaques terroristes aux États-Unis étaient des attaques sous fausse bannière »


En plus des documents qui soulignent les menaces terroristes, comme celles d’Al-Qaeda et sa connexion avec les agences de renseignements américaines, telles que la CIA, il y a un grand nombre de dénonciateurs (whistleblowers) qui ajoutent de l’huile sur le feu. Plusieurs personnes ne sont pas au courant de ce qui pourrait être très difficile à accepter pour eux et encore moins au courant de l’importance de cela. Ce n’est qu’une partie du voile qui a aveuglé les masses, depuis longtemps.
Un de ces récents dénonciateurs est David Steele, officier de renseignements du US Marine Corps durant 20 ans et le deuxième civil le plus haut gradé de cette agence de renseignements. C’est un ancien agent des services clandestins de la CIA et voici ce qu’il a à dire :
« La majorité des actes terroristes sont des attaques sous fausse bannière ou sont créées par nos propres services de sécurité. Aux États-Unis, tous les incidents terroristes ont été des attaques sous fausse bannière, ou ont été faites par un informateur, obligé de le faire par le FBI. En fait, nous avons maintenant des citoyens ayant des ordonnances restrictives contre des informateurs du FBI qui veulent les inciter au terrorisme. Nous sommes devenus un asile d’aliénés. »
Une attaque sous fausse bannière … qu’est-ce que c’est ?
Un bon exemple de cela est celle du 9/11, quelque chose que beaucoup de gens croient être une création des agences de renseignements américaines ou de quelqu’autre entité au-dessus de ces agences (une entité qui contrôle ce que le président Eisenhower a appelé « le complexe militaro-industriel). L’idée de base est que ces soi-disant attaques terroristes sont créées par ce groupe, afin de justifier l’invasion d’autres pays et l’accroissement de la « sécurité nationale ». Aux yeux des citoyens, cela donne comme résultat la justification des guerres et des meurtres, alors que les intentions derrière ces attaques sont complètement inconnues du public. C’est pourquoi nous voyons un faux sens de patriotisme, programmé chez plusieurs personnes, spécialement aux États-Unis. Des hommes et des femmes se joignent à la massive machine militaire, avec de bonnes intentions, pensant qu’ils servent leur pays et combattent le terrorisme, alors que c’est tout le contraire. Ils ne font que participer à une guerre fabriquée, basée sur des mensonges et de la désinformation.
« La vérité, c’est qu’il n’y a pas d’armée islamique ou de groupe terroriste appelé Al-Qaeda et tous les agents de renseignements le savent. Mais, il y a une campagne de propagande qui fait en sorte que le public croit à l’existence d’une entité intensifiée représentant « le mal », et cela amène les téléspectateurs à accepter un leadership international unifié, pour une guerre contre le terrorisme. Le pays qui est derrière toute cette propagande, c’est les États-Unis. ». – Robin Cook, ancien Secrétaire des Affaires Étrangères britannique –
Aujourd’hui, nous pouvons observer la même chose avec ISIS. Même s’il n’y a pas de documents vérifiés, comme il y en a sur Al-Qaeda, avec les informations que nous avons, combinées avec les documents de Wikileaks et les témoignages des informateurs, il est possible que nous soyons en face de la même situation.
Récemment, un dénonciateur du FBI a dit : « Les États-Unis font revivre la peur du terrorisme avec ISIS, pour promouvoir l’industrie de la guerre. »
Source trouver:

mardi 5 mai 2015

La « guerre mondiale contre le terrorisme » a tué au moins 1,3 million de civils [L’Humanité]

Révélations Humanité Dimanche. Un rapport publié par un groupe de médecins lauréats du prix Nobel de la paix révèle qu’un million de civils irakiens, 220 000 Afghans et 80 000 Pakistanais ont péri, au nom du combat mené par l’Occident contre « la terreur».
« Je crois que la perception causée par les pertes civiles constitue l’un des plus dangereux ennemis auxquels nous sommes confrontés », déclarait en juin 2009 le général états-unien Stanley McCrystal, lors de son discours inaugural comme commandant de la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan (ISAF). Cette phrase, mise en exergue du rapport tout juste publié par l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IP- PNW), lauréate du prix Nobel de la paix en 1985, illustre l’importance et l’impact potentiel du travail effectué par cette équipe de scientifiques qui tente d’établir un décompte des victimes civiles de la « guerre contre le terrorisme » en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

« LES FAITS SONT TÊTUS »

Pour introduire ce travail globalement ignoré des médias francophones, l’ex-coordinateur humanitaire pour l’ONU en Irak Hans von Sponeck écrit: « Les forces multinationales dirigées par les États-Unis en Irak, l’ISAF en Afghanistan (…) ont méthodiquement tenu les comptes de leurs propres pertes. (…) Celles qui concernent les combattants ennemis et les civils sont (par contre) officiellement ignorées. Ceci, bien sûr, ne constitue pas une surprise.
Il s’agit d’une omission délibérée. » Comptabiliser ces morts aurait « détruit les arguments selon lesquels la libération d’une dictature en Irak par la force militaire, le fait de chasser al-Qaida d’Afghanistan ou d’éliminer des repaires terroristes dans les zones tribales au Pakistan ont permis d’empêcher le terrorisme d’ atteindre le sol états-unien, d’améliorer la sécurité globale et permis aux droits humains d’avancer, le tout à des coûts “ défendables ”».
Cependant, « les faits sont têtus », poursuit-il. « Les gouvernements et la société civile savent que toutes ces assertions sont absurdement fausses. Les batailles militaires ont été gagnées en Irak et en Afghanistan mais à des coûts énormes pour la sécurité des hommes et la confiance entre les nations. »
Bien sûr, la responsabilité des morts civils incombe également aux « escadrons de la mort » et au « sectarisme » qui portait les germes de l’actuelle guerre chiitesunnite, souligne l’ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld dans ses mémoires (« Know and Unknown », Penguin Books, 2011).
Mais comme le rappelle le docteur Robert Gould (du Centre médical de l’université de Californie), l’un des auteurs du rapport, « la volonté des gouvernements de cacher le tableau complet des interventions militaires et des guerres n’a rien de nouveau. Concernant les États- Unis, l’histoire de la guerre au Vietnam est emblématique. Le coût immense pour l’ensemble de l’Asie du Sud-Est, incluant la mort estimée d’au moins 2 millions de Vietnamiens non combattants, et l’impact à long terme sur la santé et l’environnement d’herbicides comme l’agent orange, ne sont pas encore pleinement reconnus par la majorité du peuple américain». Et Robert Gould d’établir un autre parallèle entre la sauvagerie des Khmers rouges, qui émergeront d’un Cambodge dévasté par les bombardements, et la récente déstabilisation « post-guerre » de l’Irak et de ses voisins, laquelle a rendu possible la montée en puissance du groupe terroriste dit « État islamique »

TOTAL ESTIMÉ À 3 MILLIONS

Bien loin des chiffres jusqu’à présent admis, comme les 110 000 morts avancés par l’une des références en la matière, l’« Iraq Body Count » (IBC), qui inclut dans une base de données les morts civils confirmés par au moins deux sources journalistiques, le rapport confirme la tendance établie par la revue médicale « Lancet », laquelle avait estimé le nombre de morts irakiens à 655 000 entre 2003 et 2006. Depuis le déclenchement de la guerre par George W. Bush, l’étude de l’IPPN aboutit au chiffre vertigineux d’au moins 1 million de morts civils en Irak, 220 000 en Afghanistan, et 80 000 au Pakistan. Si l’on ajoute, concernant l’ancienne Mésopotamie, le bilan de la première guerre du Golfe (200 000 morts), et ceux du cruel embargo infligé par les États-Unis (entre 500 000 et 1,7 million de morts), ce sont presque 3 millions de morts qui sont directement imputables aux politiques occidentales, le tout au nom des droits de l’homme et de la démocratie.
En conclusion du rapport, les auteurs citent le rapporteur spécial des Nations unies de 2004 à 2010 sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires: selon Philip Alston, qui s’exprimait en octobre 2009, les investigations sur la réalité des attaques de drones (lire encadré) étaient presque impossibles à mener, à cause de l’absence totale de transparence et le refus des autorités états-uniennes de coopérer. Puis il ajoutait, après avoir insisté sur le caractère illégal au regard du droit international de ces assassinats ciblés, que « la position des États-Unis était intenable». Trois semaines plus tard, Barack Obama recevait le prix Nobel de la paix …
PENDANT CE TEMPS-LÀ, EN IRAK, EN AFGHANISTAN, AU PAKISTAN… Le 20 avril dernier, la « coalition antidjihadistes » dirigée par les États-Unis indiquait dans un communiqué avoir mené en 24 heures 36 raids aériens contre des positions du groupe « État islamique », dont 13 dans la province d’Al-Anbar, à l’ouest de Bagdad. Combien de « dommages collatéraux » civils dans cette région, l’une des plus touchées par les violences depuis l’invasion de l’Irak en 2003 ? Les communiqués militaires demeurent systématiquement muets sur cette question, alors que plus de 3 200 « frappes » aériennes, selon la novlangue moderne, ont été effectuées depuis le mois d’août 2014 et la prise de Mossoul par l ’« État islamique». Le 18 avril, c’est un attentat-suicide, « technique » de combat inconnue en Afghanistan avant le 11 septembre 2001, qui faisait 33 morts près de la frontière pakistanaise. À la fin du mois de mars, des sources sécuritaires pakistanaises faisaient état de 13 « djihadistes » liés aux talibans tués lors d’une attaque d’un drone états-unien.
Près de 10 000 soldats américains sont toujours stationnés en Afghanistan.
 Source : l’humanité

Source trouver:

mercredi 7 janvier 2015

Attaque à l’arme automatique à Charlie Hebdo: 12 morts (bilan provisoire)

Le journal satyrique Charlie Hebdo a été victime d’une « attaque terroriste » suivant les propos de François Hollande, ayant fait 12 morts aux dernières nouvelles dont les dessinateurs Cabu et Charb. D’autres victimes se trouvant dans un état grave pourraient alourdir le bilan. Les hommes auraient été armés d’une kalachikov et d’un lance-roquette. Maintenant, il y a les faits, et il y a l’analyse au delà des faits. Un tel acte était-il prévisible au vu des nombreuses provocations dont le journal fut l’auteur? Car à force de cracher sur les religions, ses représentants, les dieux, et de ne respecter personne au nom de la provocation qui n’est même pas systématiquement drôle, il y avait bien un risque que cela arrive un jour où l’autre.


640x478_8663_vignette_glez-charlie-hebdo-bd-logo-111102

Deux ou trois hommes cagoulés et lourdement armés ont ouvert le feu dans le siège du journal Charlie Hebdo vers 11 heures ce matin (heure de Paris). Selon le dernier bilan, l’attaque aurait fait 11 morts, dont deux policiers.
Mise à jour: 12.50 (heure de Paris)
Le président Hollande vient de s’exprimer devant le siège de Charlie Hebdo. Visiblement très ému, il a confirmé le bilan de 11 morts et de quatre personnes dans un « état d’urgence absloue ». Les auteurs seront « pourchassés aussi longtemps que nécessaire. La France est aujourd’hui devant un choc. Un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute. Il faut faire bloc, montrer que nous sommes un pays uni.
Nous sommes dans un moment extrêment difficile. Nous sommes menacés parce que nous sommes un pays de liberté » a notamment déclaré le chef de l’Etat.
Les tireurs auraient pris la fuite vers la porte de Pantin à bord d’une DS noire selon les témoins et auraient renversé un piéton dans leur course.
L’immeuble, situé dans le 11ème arrondissement de Paris, a été bouclé.
Le président de la République vient d’arriver sur place. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve est également présent.
Par ailleurs, une réunion de crise se tiendra à 14 heures (heure de Paris) à l’Elysée.
Mise à jour: 13.10 (heure de Paris)
Cameron dénonce une attaque terroriste « révoltante »
Le Premier ministre britannique David Cameron a condamné l’attaque terroriste « révoltante » perpétrée mercredi contre le siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris, et exprimé sa solidarité avec la France dans la lutte contre le terrorisme. »Les meurtres commis à Paris sont révoltants. Nous nous tenons aux côtés du peuple français dans le combat contre le terrorisme et pour la défense de la liberté de la presse », a déclaré M. Cameron sur son compte Twitter.>
Mise à jour: 13.15 (heure de Paris)
François Fillon, ancien Premier ministre (UMP): « Horreur à Paris solidarité avec Charlie Hebdo ».
– Aurélie Filipetti, députée de Moselle (PS): « Face à l’horreur soyons plus que jamais solidaires, unis et fiers des valeurs de liberté et de tolérance de notre République »
– Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre (PS): « Horreur absolue: solidarité totale avec Charlie Hebdo, les policiers, leurs proches; la démocratie doit continuer à se défendre avec force! »



 Suite:
Lesmoutonsenrages

vendredi 28 novembre 2014

UN ANCIEN D’AL-QAÏDA DÉNONCE LA COLLABORATION ENTRE L’EIIL ET LA CIA (VIDEO MEDIAS VOSTF)

Un ancien d’Al-Qaïda dénonce la collaboration entre l’EIIL et la CIA
Nabil Na’im Aboul Fattah est le fondateur du parti « Djihad démocratique » ainsi qu’un contributeur à Asharq Al-Awsat, un important quotidien panarabe en tant qu’analyste sur les questions concernant les groupes fanatiques religieux. Il a également été le chef du Djihad islamique égyptien de 1988 à 1992 puis un conseiller du gouvernement Égyptien après son arrestation en 1991.Il a été libéré en 2011 après la révolution égyptienne et après avoir écrit avec Ismail Nasr un document indiquant qu’il abandonnait la violence envers l’État.
Le texte qui suit et un résumé et un approfondissement des propos qu’il a tenus dans la vidéo « révélations d’un ancien cadre d’Al-Qaïda sur l’EIIL »

AL-QUAIDA DE L’ÉPOQUE SOVIÉTIQUE A NOS JOURS :

Al-Qaida a été fondé en 1989, il est financé par une ONG qui s’occupe de prélever la charité (Zakat) appelée Organisation Internationale de Secours Islamique (OISI) dont le siège est basé à Jeddah en Arabie Saoudite. Les fonds destinés à Al-Qaida étaient récupérés en grande partie dans les pays du golfe sans qu’ils aient besoin de se cacher. L’OISI était censée s’occuper de l’aide humanitaire au Pakistan et était une couverture parfaite pour le déplacement des djihadistes et du matériel en Afghanistan.
L’opération était géré par un certain Sulaiman Abdul Aziz Al Rajhi, un banquier saoudien extrêmement riche associé aux services secrets saoudiens. La CIA fournissait alors de l’équipement et la formation pour lutter contre l’URSS.
Après la conquête de l’Afghanistan, les USA ont tenté de se débarrasser d’Al-Qaida et de contrôler le pays, sans succès. Cela a « refroidi » leur coopération. Après le 11 septembre, l’opération « Green Quest » menée par plusieurs services dont le FBI, l’ATF et le NCIS et ayant pour but de démanteler les réseaux de financement du terrorisme affaiblit encore plus Al-Qaïda.
Après la mort de Ben Laden, Al-Qaïda est racheté et entretenu par le Qatar, et devient un groupe de mercenaires.
Voici un extrait


Suite:
2012nouvelmorguemondial

lundi 27 octobre 2014

Les USA, état terroriste n°1

Traduction : Wayan/Fausto 

© Inconnu
Pour bien comprendre cet article de Noam Chomsky, publié non pas aux États-Unis, mais au Venezuela, qui considère les USA comme un État terroriste, il convient de rappeler que dans le « droit de la guerre » la protection des populations civiles est un devoir pour les deux parties en lice. Ne pas le faire est une infraction directe au droit humanitaire [1].

Une attaque terroriste est une attaque visant directement des civils, dans le but d'obtenir un avantage territorial ou politique. Ce qui est le cas de l'État islamique (Daech, Isis, EIIL...), qualifié de groupe terroriste. Mais l'attaque, racontée dans ce texte, d'une usine cubaine, par des forces terroristes formées par les USA, et qui laissa 400 ouvriers morts, en est un autre cas. Au niveau légal, les deux attaques ne sont pas différentes. La différence entre les deux, subjective à la conscience collective occidentale, repose sur sa représentation médiatique, celle qui fabrique votre consentement, qui vilipende la première et encense, ou au moins excuse, la deuxième, simplement parce que c'est votre bord qui en est l'auteur.

Si vous trouvez que faire cette différence est normal de votre part, alors vous pouvez vous classer parmi les hégémonistes (même si vous préférez le mot pragmatiques), ceux qui pensent que c'est la puissance qui est la règle du jeu international. Si vous trouvez cette différence anormale, vous vous classez parmi les légalistes et vous blâmerez les deux. Mais il faut aussi se rappeler que le puissant à une responsabilité supplémentaire, celle de maîtriser sa puissance et ne pas commencer l'attaque. D'autant plus, s'il se considère « gendarme du monde », car on ne peut prétendre à la fois faire appliquer la loi et se placer au-dessus d'elle.

Il devient de plus en plus évident que l'hégémonisme est une idéologie qui reprend toute sa force aux USA et dans le monde occidental, tant parmi nos gouvernements, que dans la conscience collective, dirigée dans ce sens par les médias dominants. C'est pourtant cette idéologie qui a conduit aux catastrophes qu'ont été les deux premières guerres mondiales. Guerres à chaque fois perdues par les tenants de l'hégémonisme. Ce qui nous ramène à la constatation du gouvernement US lui-même, que vous lirez dans ce texte : « les succès sont si rares qu'il serait bon d'envisager un changement de stratégie », constatations que les pragmatiques et les hégémonistes se doivent de méditer.

Le Saker francophone.
 

C'est officiel : les USA sont l'État terroriste n°1 

Un sondage international a montré que les USA sont en tête du classement de « la plus grande menace à la paix de nos jours », loin devant la deuxième place tenue par le Pakistan. 

Imaginez un article de première page dans la Pravda, rapportant une étude faite par le KGB, portant sur les principales opérations terroristes menées par le Kremlin dans le monde, dans le but de déterminer ce qui a favorisé leurs succès ou leurs échecs, et qui conclurait que, malheureusement, les succès sont si rares qu'il serait bon d'envisager un changement de stratégie. Imaginez que l'article en vienne à reprendre des propos de Poutine, disant qu'il a demandé au KGB d'enquêter pour recenser les cas « de financement et de livraison d'armes aux insurgés dans un pays, ayant entraîné la victoire de ces derniers. Mais ils n'ont pas trouvé grand-chose ». Il aurait donc quelques hésitations à poursuivre de telles actions. 

Si, aussi inimaginable que cela puisse paraître, un tel article venait à être publié, les cris d'indignation et de colère seraient tonitruants, et la Russie serait immédiatement condamnée très sévèrement (même pire), non seulement pour cette reconnaissance publique d'actes de soutien terroristes, mais aussi pour la réaction de sa classe dirigeante. Aucune remise en question, si ce n'est de savoir si de tels actes ont un effet et comment l'améliorer. 

Il est même difficile d'imaginer qu'un tel article puisse être publié, sauf qu'il l'a été (ou presque). 

Le 14 octobre, l'info de Une du New York Times portait sur une étude de la CIA, qui passait en revue les principales opérations terroristes conduites par la Maison Blanche dans le monde, dans le but de déterminer les causes de leurs succès ou de leurs échecs et dont la conclusion disait que, malheureusement, les succès étaient rares et qu'il serait bon d'envisager une réadaptation stratégique [2] [3]. L'article continue en citant Obama, disant qu'il avait demandé à la CIA de lancer une enquête pour déterminer les cas où « le financement et la fourniture d'armes aux insurgés d'un pays a abouti à leur victoire. Mais ils n'ont pas trouvé trouvé grand-chose ». 

Il n'y a eu aucun cri de réprobation, aucune indignation, rien. 

La leçon à tirer d'une telle histoire me semble limpide. Dans la culture politique occidentale, il est maintenant considéré comme totalement normal que le Leader du Monde Libre soit un État voyou et terroriste et puisse publiquement proclamer sa capacité à accomplir de tels crimes. Et il est tout à fait normal que le prix Nobel de la paix, et avocat constitutionnel libéral, qui détient le pouvoir, ne soit concerné que par un aspect : comment rendre de tels actes plus efficaces. 

Une approche plus détaillée de cette histoire ne peut qu'aboutir à cette leçon. 

L'article commence en citant les opérations US « de l'Angola au Nicaragua, en passant par Cuba ». 

En Angola, les USA se sont alliés à l'Afrique du Sud pour fournir une aide vitale à Jonas Savimbi, de l'armée terroriste de l'Unita, et ont continué de même après que Savimbi eut été battu à plate couture dans des élections libres dûment surveillées, et même après que l'Afrique du Sud avait retiré son soutien à ce « monstre, dont la soif de pouvoir avait entraîné la misère de son peuple », selon les mots mêmes de l'ambassadeur britannique en Angola, Marrack Goulding, propos renforcés par ceux du chef de la station de la CIA à Kinshasa, dans le Zaïre voisin, qui avait averti que « ce ne serait pas une bonne idée » de soutenir un tel monstre, « à cause de l'étendue de ses crimes. Il est extrêmement brutal ». 


© Inconnu
Jonas Savimbi recevant ses parrains sud-africains dans sa « capitale » de Jamba, en Angola
Malgré ces opérations terroristes meurtrières en Angola, appuyées par les USA, les forces cubaines ont repoussé les agresseurs sud-africains vers le sud, les forçant à quitter la Namibie, illégalement occupée, et à ouvrir la voie à des élections, pour lesquelles Savimbi, après sa défaite,« a complètement rejeté les avis de 800 observateurs internationaux, qui disaient que ces élections avait été... globalement libres et justes »(New York Times). Savimbi a continué sa guérilla terroriste, grâce au soutien US. 

Les succès cubains dans la libération de l'Afrique et la fin de l'apartheid furent loués par Nelson Mandela, quand il fut finalement libéré de prison. Un de ses premiers actes fut de déclarer que « durant toutes ces années de prison, Cuba fut une inspiration pour moi, et Fidel Castro un monument de courage... Les victoires cubaines ont détruit le mythe de l'invincibilité de l'oppresseur blanc et inspiré le combat du peuple sud-africain... un tournant majeur pour la libération de notre continent (et de mon peuple) du fléau de l'apartheid ». 


© Inconnu
Recherché pour crimes contre l’humanité : Henry A. Kissinger
Par contraste, le commandant terroriste Henry Kissinger était dans un état « apoplectique », face à l'insubordination de ce « minable » de Castro, qui devait être « écrasé », comme l'ont rapporté William Leogrande et Peter Kornbluh dans leur livre « Back channel to Cuba », en se référant à des documents déclassifiés. 

Pour ce qui est du Nicaragua, nous ne nous attarderons pas sur cette guerre terroriste de Reagan, qui continua bien après que la Cour de justice internationale eut ordonné à Washington d'arrêter tout « usage illégal de la force », c'est-à-dire du terrorisme international, et de payer pour les vastes dommages occasionnés ; et même bien après la résolution du conseil de sécurité des Nations Unies qui demandait à tous les États (c'est-à-dire aux USA) de respecter les lois internationales - Résolution contre laquelle Washington a posé son veto. 

Il faut quand même reconnaître que la guerre terroriste de Reagan contre le Nicaragua, poursuivie par Bush 1er, ne fut pas aussi destructrice que le terrorisme d'État qu'il a soutenu avec grand enthousiasme au Salvador et au Guatemala. Le Nicaragua avait l'avantage d'avoir une armée pour s'opposer aux forces terroristes soutenues par les USA, alors que dans le cas de ces pays voisins les terroristes s'en prenant à la population étaient les forces armées elles-mêmes, équipées et entraînées par Washington. 


© Inconnu
Le meurtre de 6 intellectuels sud-américains, des prêtres jésuites, par une brigade d’élite de l’armée du Salvador, le bataillon Atlacatl
Dans quelques semaines nous commémorerons une des dernières batailles terroristes de Washington contre l'Amérique du Sud : le meurtre de 6 intellectuels sud-américains, des prêtres jésuites, par une brigade d'élite de l'armée du Salvador, le bataillon Atlacatl, équipé et entraîné par Washington et agissant sous les ordres du Commandement Central, bataillon ayant un long passé de massacres des habituelles victimes. 

Ce crime horrible datant du 16 novembre 1989, à l'Université jésuite de San Salvador fut le point culminant d'une énorme vague de terreur qui s'est répandue sur tout le continent à la suite de la décision par John F. Kennedy de changer la stratégie des militaire sud-américains, de« défense de l'hémisphère » - une relique datant de la seconde guerre mondiale - à celle de « sécurité intérieure », qui voulait dire que la guerre allait se tourner contre la population locale. Le décor fut brièvement planté par Charles Maechling, qui dirigea la planification de la contre-insurrection et de la défense intérieure US de 1961 à 1966. Il a décrit la décision que prit Kennedy en 1962 comme un changement de « la tolérance envers la rapacité et la cruauté des militaires sud-américains » vers « une complicité directe dans leurs crimes » et même vers un appui US aux « méthodes des escadrons de la mort d'Heinrich Himmler ». 

À Cuba, les opérations terroristes US furent lancées plein gaz par le président Kennedy pour punir les Cubains d'avoir gagné lors de l'invasion de la Baie des cochons. Comme l'a décrit l'historien Piero Gleijeses, JFK a « demandé à son frère, le procureur général Robert Kennedy, de diriger le groupe qui a organisé l'Opération Mongoose (Mangouste), un programme d'opérations paramilitaires, de guerre économique, et de sabotage qu'il lança en 1961 pour que Fidel Castro connaisse « les terreurs terrestres » (terrors of the earth) [4] mais surtout, de manière plus pragmatique, pour le renverser ». 

La phrase « les terreurs terrestres » fut notée par Arthur Schlesinger, historien et associé de Kennedy, dans sa biographie quasi-officielle de Robert Kennedy, qui reçut la mission de conduire cette guerre terroriste. RFK informa la CIA que le problème cubain représentait « la priorité absolu du gouvernement des USA (tout le reste devenant secondaire) et que ni le temps, ni les efforts, ni le matériel ne devaient être épargnés » dans l'effort de renverser le régime de Castro et de répandre les « terreurs terrestres » sur Cuba. 

Cette guerre terroriste lancée par les frères Kennedy ne fut pas une mince affaire. Elle impliqua 400 US-Américains, 2000 Cubains, une flotte privée de vedettes et un budget annuel de 50 millions de dollars, géré en partie par la station CIA à Miami, en violation du « Neutrality act » mais aussi visiblement en violation de celle qui interdit à la CIA d'opérer sur le sol US. 


© Inconnu
Diplôme de bons et loyaux services décerné au Général Lansdale
L'opération terroriste Mongoose fut conduite par le général Edward Lansdale, qui s'était formé aux opérations terroristes US dans des opérations menées aux Philippines et au Vietnam. Son programme pour l'Opération Mongoose appelle à « des révoltes publiques et au renversement du régime communiste » en octobre 1962, et pour qui « le succès final va demander une action militaire US décisive » quand le terrorisme et la subversion auront préparé le terrain. 

Octobre 1962 est, bien sûr, une date très importante de l'histoire moderne. C'était le mois où Nikita Khrouchtchev a envoyé ses missiles à Cuba, déclenchant la fameuse crise des missiles qui nous a amenés au bord d'une ultime guerre nucléaire. L'histoire officielle reconnait maintenant que Khrouchtchev fut en partie motivé par l'énorme avantage de force dont bénéficiaient les USA après que Kennedy eut répondu à son appel pour une réduction des armes offensives par une augmentation radicale de l'avantage US ; et aussi par l'inquiétude de voir une invasion US de Cuba. Des années plus tard, le secrétaire à la Défense de Kennedy, Robert McNamara a reconnu que Cuba et la Russie avaient raison de craindre une attaque. « Si j'avais été à la place des Cubains ou des Russes, j'aurais pensé la même chose », fit observer McNamara au cours d'une conférence internationale pour le 40ème anniversaire de la crise des missiles. 


© US Air Force
Objectifs de reconnaissance de l’US Air Force à Cuba, 1962.
L'analyste politique Raymond Garthoff, très reconnu dans son milieu, et ayant de nombreuses années d'expérience directe du renseignement US, a rapporté que pendant les semaines qui ont précédées la crise d'octobre, un groupe terroriste cubain, basé en Floride avec l'autorisation du gouvernement US a entrepris « une attaque osée à base de vedettes rapides sur un hôtel de bord de plage cubain, près de La Havane, ou des techniciens militaires avait l'habitude de se réunir, tuant une dizaine de Russes et de Cubains ». Peu de temps après, rajoute-t-il, les forces terroristes attaquèrent des cargos britanniques et cubains et organisèrent d'autres raids sur Cuba, entre autres actions entreprises début octobre. À un moment particulièrement tendu de cette crise encore non résolue, le 8 novembre, une équipe terroriste envoyée des USA a fait exploser une usine cubaine alors que l'opération Mongoose avait déjà été officiellement arrêtée. Selon Fidel Castro, 400 ouvriers ont été tués dans cette opération menée grâce à « des photos prises par des avions espions ». Des tentatives d'assassinat de Castro et d'autres attaques terroristes ont continué, et se sont même aggravées, les années suivantes. 

On a accordé un peu d'intérêt à une partie mineure de cette guerre terroriste, les nombreuses tentatives d'assassiner Castro, mais elles furent le plus souvent considérées comme des manigances infantiles de la part de la CIA. À part cela, rien de ce qui s'est passé n'a provoqué grand intérêt ou beaucoup de commentaires. La première enquête sérieuse de langue anglaise sur l'impact de cette période sur les Cubains fut publiée par le chercheur canadien Keith Bolender dans son Voices from the other side : An oral history of terrorism against Cuba (Voix de l'autre côté : une histoire orale du terrorisme contre Cuba), une étude de grande valeur, largement ignorée. 

Ces trois exemples mis en lumière dans l'article du New York Times sur le terrorisme US ne sont que la pointe de l'iceberg. Mais ils sont néanmoins utiles pour reconnaitre l'engagement de Washington dans des opération terroristes meurtrières et destructrices et du peu d'inquiétude que cela provoque dans la classe politique, qui trouve cela normal et considère que les USA doivent être une superpuissance terroriste, au-dessus des lois internationales et des normes de civilisation. 

Aussi étrange que cela puisse vous paraître, le reste du monde risque de ne pas être d'accord. Un sondage international diffusé il y a un an par le Worldwide Independent Network/Gallup International Association (WIN/GIA) a montré que les USA arrivaient largement en tête des « menaces contre la paix mondiale », loin devant le Pakistan (position surement grossie par le vote indien). [5] [6] 

Heureusement, on a épargné cette information insignifiante aux US-Américains. 

Notes : 

[1] Droit international humanitaire : protection des civils (Wikipédia, français) 

[2] C.I.A. Study of Covert Aid Fueled Skepticism About Helping Syrian Rebels (nytimes.com, anglais, 14-10-2014) 

[3] Syria: Arming Insurgents Probably Achieved Its Real Aim (moonofalabama.org, anglais, 16-10-2014) 

[4] « [... ] je ferai de telles choses - je ne sais pas encore lesquelles, mais elles seront la terreur de la terre [... ] », citation contenue dans le discours du sénateur JFK à l'Auditorium du Coliseum d'Indianapolis, IN, le 4 Octobre 1960, tirée du Roi Lear de W. Shakespeare (Scène II, Acte IV, 276-282) : « [... ] Je veux faire des choses... Ce qu'elles seront, je ne le sais pas encore ; mais elles feront l'épouvante de la terre. Vous croyez que je vais pleurer. Non, je ne pleurerai pas ; j'ai certes sujet de pleurer ; mais ce cœur se brisera en cent mille éclats avant que je pleure... Ô bouffon, je deviendrai fou ! [... ] » [Trad. François-Victor Hugo] 

[5] Win/Gallup Iinternational's annual global end of year survey shows a brighter outlook for 2014 (orb-international.com, anglais) 

[6] In Gallup Poll, The Biggest Threat To World Peace Is ... America? (ibtimes.com, anglais, 02-01-2014)


Source trouver:
Sott