Par Aaron Klein – Le 28 septembre 2014
La Russie a délivré une menace derrière les coulisses de représailles si les frappes aériennes menées par les États-Unis ou ses alliés visaient le régime du président syrien Bachar al-Assad, ont dit à WorldNetDaily des officiels de la sécurité du Moyen-Orient.
Les officiels de la sécurité ont dit que la Russie se plaignait, dimanche, dans des discussions tranquilles avec les représentants de l’Organisation des Nations Unies, que la campagne aérienne actuelle de l’administration Obama contre les combattants de l’État Islamique en Syrie constituait une violation des accords internationaux en matière de contrôle de l’espace aérien de la Syrie.
Les officiels ont déclaré que la Russie a averti qu’elle pourrait potentiellement procéder à des représailles si les frappes aériennes américaines ou arabes allaient au-delà des cibles de l’État Islamique de l’Irak et de la Syrie, ou ISIS, et, à la place, bombardaient n’importe quelle cible du régime syrien.
Les officiels ont dit à WorldNetDaily qu’ils n’avaient aucune information sur le sérieux de la menace russe, où si Moscou pourrait riposter directement ou aider les forces aériennes de Bashar al-Assad dans une réponse militaire.
Les officiels ont déclaré que les diplomates russes avaient réaffirmé les conditions concernant l’espace aérien syrien qui avaient été acceptées en septembre dernier dans le cadre d’un accord pour détruire l’arsenal d’armes chimiques de la Syrie pour le milieu de l’année 2014.
À l’époque, la communauté internationale craignait que Bashar al-Assad puisse cibler les inspecteurs des armes chimiques agissant en Syrie. Cette crainte a conduit à un accord selon lequel Moscou dit avoir reçu d’importantes responsabilités dans le ciel de la Syrie, supposément pour s’assurer que les forces aériennes de Bashar al-Assad n’agissent pas contre les efforts de désarmement international.
Les officiels ont ajouté que les militaires de la Russie et de l’Iran étaient en état d’alerte élevée à cause de la situation actuelle en Syrie.
Samedi, des avions de guerre de la coalition, sous le commandement américain, auraient pour la première fois frappé des cibles de l’État Islamique (ISIS) en Syrie, près de la frontière turque ainsi que des positions dans l’est du pays, selon des activistes et des officiels kurdes parlant à l’Associated Press.
Nawaf Khalil, un porte-parole kurde du Parti d’Union Démocratique de la Syrie, ou PYD, a dit à l’Associated Press que les frappes ciblaient des positions de l’État Islamiques à proximité de la ville du Kurdistan syrien de Kobani.
Les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis auraient également ciblé un quartier-général local d’ISIS dans la ville de Tel Abyad, dans le nord de la Syrie, le long de la frontière turque, mettant ainsi le feu à une raffinerie de pétrole.
« Notre bâtiment a été secoué et nous avons vu le feu qui montait à environ 60 mètres de hauteur, en provenance de la raffinerie, » a dit un homme d’affaires local, Mehmet Ozer, à Time Magazine.
Le Time a rapporté que les frappes avaient également été confirmées par l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme basé en Grande-Bretagne et avaient été rapportées par l’Agence de Nouvelles Dogan de la Turquie.
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
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