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vendredi 30 novembre 2012

Sandy 1 mois plus tard : Zone de guerre à New York

Un bref aperçu de ce qui attend l'amérique dans un avenir proche...


Le décor est celui d'une zone de guerre. Pas une seule maison n'a été épargnée par les vents et la marée charriés par la supertempête Sandy il y a un mois aujourd'hui. Certaines maisons reposent à côté de leurs fondations. D'autres n'ont plus de toit, de balcon ou de fenêtres. D'autres encore semblent être sur le point de s'écrouler. Aucune n'est encore habitée. Plusieurs devront être démolies, dont celle de John et Gayle Malloy, couple septuagénaire.
«C'est accablant», dit John Malloy, policier à la retraite, en observant sa maison condamnée en compagnie d'une employée de l'agence fédérale FEMA, qui offre une aide financière aux propriétaires qui n'ont pas d'assurance contre les inondations.

Dans Breeze Point, quartier de 50 000 habitants où plus de 110 maisons ont été incendiées le soir de la tempête et des milliers d'autres endommagées, le nettoyage et la reconstruction se poursuivent.

Rebâtir ?

«Si on est jeune, on revient et on rebâtit. Si on est vieux, on doit y réfléchir», ajoute-t-il en disant ignorer la somme d'argent que la FEMA pourrait lui donner.

Situés entre l'océan et la baie de Jamaïque, au sud de Brooklyn, les Rockaways ont été l'un des arrondissements new-yorkais les plus touchés par Sandy, qui a tué 110 personnes aux États-Unis et causé des dizaines de milliards de dollars de dégâts. Dans Breeze Point, quartier de 50 000 habitants où plus de 110 maisons ont été incendiées le soir de la tempête et des milliers d'autres endommagées, les véhicules d'urgence et les voitures de patrouille sont toujours omniprésents, à la fois pour accélérer le nettoyage et la reconstruction et pour prévenir le pillage des résidences et des commerces désertés.

Le long de certaines rues toujours recouvertes de sable, des travailleurs font des journées de 16 heures pour remplacer les conduites de gaz qui servent au chauffage des maisons du quartier.

«Nous devons terminer notre travail d'ici Noël», dit Howard Weber, employé de l'entreprise Network Infrastructure, en travaillant sous une pluie incessante.

Mais très peu de maisons semblent être en condition d'accueillir leurs propriétaires pour un réveillon de Noël.

Source trouver:
Leschroniquesderorschach

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