Cette vidéo montre des exécutions commises par les combattants de la brigade « Mountain Shield » de l'« armée syrienne libre » (ASL) contre des hommes portant des vêtements civils, le 1er novembre 2012, à l'ouest de la ville de Saraqeb dans la province d'Idlib. Rien ne prouve que les victimes de ce carnage étaient, comme les médias traditionnels l'ont affirmé, des soldats de l'armée régulière.
On y voit les combattants de l'ASL commettre des actes d'une cruauté insoutenable contre des captifs à terre, qu'ils brutalisent, piétinent, blessent, aux cris de « Allah Akbar », avant d'ouvrir le feu sur eux...
Combien de captifs ont été exécutés le 1er novembre à cet endroit par les combattants de l'ASL ? Le chiffre de 28 avancé par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), nous en avons bien peur, pourrait être bien plus important. Nous ne nous fions pas aux chiffres qui émanent de l'OSDH et que nos médias répercutent aveuglément. L'OSDH, quoiqu'ils en disent, est une officine de pure propagande créée en 2006 par des opposants au régime Assad sous l'impulsion du mouvement des Frères musulmans.
Ces actes de sauvagerie, les opposants armés les commettent depuis le début de l'insurrection ; cela a été documenté sur les nouveaux médias [1]. Or, 69 % des Syriens rejettent la violence ainsi que l'intervention extérieure. [2]
Mais la presse traditionnelle, l'ONU, les organisations de défense des droits humains, Amnesty International en tête, n'en ont généralement rien dit jusqu'ici, privilégiant la fable du « dictateur sanguinaire » Assad, qui « massacre son propre peuple » propagée par la coalition d'États engagés dans la déstabilisation de la Syrie. Les entendre aujourd'hui réagir et condamner ces exécutions comme si c'était la première fois que cela se produisait, ne les innocente pas. Les combattants armés ont commis des milliers de fois en Syrie des exécutions sommaires, des crimes contre l'humanité, faisant de très nombreuses victimes, souvent attribuées mensongèrement à l'armée régulière ou à des « milices gouvernementales », comme, par exemple dans le cas des massacres de Houla [3] et de Déraya [4].
Les « grands reporters », l'Union européenne, la Commission des droits de l'homme de l'ONU, Amnesty International, [5] etc, ont délibérément ignoré les crimes perpétrés dès mai 2011 par des groupes terroristes soutenus curieusement par l'Occident, tout comme ils ont passé sous silence les grandes manifestations populaires en soutien au gouvernement Assad. [6]
Notes :
[1] Voir par exemple :
« Des groupes armés sont à l'œuvre en Syrie », par Joshua Landis, Syria Comment, 3 août 2011.
« Syrie : Les meurtres confessionnels ensanglantent Homs », 26 novembre 2011.
« Résister aux milices armées soutenues par l'étranger est une question de survie pour le peuple syrien », par Nadia Khost, 10 janvier 2012.
« Une Syrienne, dont le frère a été tué à Homs par des « opposants », témoigne », par Nadia Khost, 2 février 2012.
« Syrie : Des chrétiens enlevés, rançonnés et assassinés - Témoignage de Mgr Jeanbart », 4 février 2012.
« Gunmen executing people in the streets - Homs eyewitness », Press TV, 2 mars 2012.
« Qui est responsable des crimes en Syrie ? », par Nadia Khost, 11 mars 2012.
« Syria police find 12 bodies mutilated by terrorists », Press TV, 21 avril 2012.
[2] Selon un sondage réalisé en août 2012 par le think tank Turkish Economics and Social Studies Foundation (TESEV) et dont le résultat vient d'être publié dans un rapport titré "The perception of Turkey in the Middle East 2012".
[3] Voir :
« Journalist Marat Musin about Houla Massacre », maramus.livejournal.com, 30 mai 2012.
« Le massacre de Houla perpétré par la rébellion syrienne », par Rainer Hermann, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 7 juin 2012.
« 'L'extermination' par les rebelles sunnites », par Rainer Hermann, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 13 juin 2012.
« Massacre of al-Houla : In Syria, there is more than just one truth », par Alfred Hackensberger, Berliner Morgenpost, 23 juin 2012.
[4] Voir :
« Syrie : Le massacre de 245 personnes à Déraya aurait été commis par la rébellion », par Robert Fisk, The Independent, 29 août 2012.
[5] Amnesty a des méthodes d'enquête douteuses. Depuis 2007 elle maintient des liens étroits avec Rami Abdel Raman, le dirigeant de l'OSDH, un organisme qui n'est pas neutre. C'est en grande partie sur les décomptes et les témoignages d'actes de torture et chiffres fournis par l'OSDH, que les « chercheurs » d'Amnesty apportent des éléments devant prouver que Bachar el-Assad est « un criminel de guerre » ! Nadia Boehlen, porte-parole d'Amnesty International section Suisse, l'a du reste avoué sur Radio suisse romande le 14 mars 2012, en disant qu' Amnesty « est partenaire de l'OSDH depuis 2007 ; nos chercheurs considèrent Rami Abdel Raman comme une source fiable...on effectue ensuite nos propres méthodologies... ».
[6] Voir :
« Syrie : Les manifestations que personne ne veut voir », Al-Manar, 16 novembre 2011.
Source trouver:
Sott
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