Une société du Genopole d’Evry a mis au point une bandelette « magique » capable de traquer la présence d’organismes génétiquement modifiés dans les champs.
Il vend son savoir aussi bien aux grands semenciers qu’à Greenpeace ou à la Confédération paysanne. Le docteur Marc Masson, créateur de la société Agdia Biofords, installée depuis 2008 au Genopole d’Evry, le plus grand parc français dédié aux biotechnologies, assume parfaitement ce paradoxe. « C’est comme ça », souffle-t-il. Hier, son système de détection des OGM a été présenté à l’occasion du lancement de la deuxième édition du concours du Genopole ouvert aux jeunes entreprises innovantes.
Cet ancien directeur scientifique de semences potagères du groupe Clause, spécialisé dans la pomme de terre, commercialise des kits de détection des OGM mais aussi de virus, de champignons ou de bactéries. Dans tous les cas, le principe reste le même : une bandelette imbibée d’un réactif spécifique, mis en contact avec les végétaux concernés. « La bandelette a longtemps été considérée comme un gadget, explique Marc Masson. Aujourd’hui, cette méthode est même utilisée pour dépister le sida. »
La technologie est rapide, peu coûteuse et utilisable directement dans son champ par l’agriculteur. Chaque bandelette vaut entre 3 € et 5 €. Elle permet de tester entre 5 et 10 plantes. La réponse apparaît en une poignée de minutes, comme pour un test de grossesse. Le paysan peut savoir rapidement si ses cultures sont infectées ou… si le voisin cultive en douce des OGM. « Le grand semencier peut, lui, voir comment ses recherches évoluent et mieux choisir ses molécules », ajoute Marc Masson.Il existe aujourd’hui une centaine de réactifs utilisés sur les bandelettes. « Nous vendons aussi dans les ports, où beaucoup de semences transitent, et aux éleveurs qui veulent contrôler l’alimentation de leurs bêtes. »
Les bandelettes évitent aussi des traitements non justifiés
Mais la traque aux OGM, encore peu plantés en France, n’est pas la seule utilité des bandelettes. « Quand j’étais spécialisé dans la pomme de terre, j’étais énervé quand je voyais des plants malades tout en sachant qu’il faudrait des jours, voire des semaines, pour établir un diagnostic précis », se rappelle Marc Masson. Le cultivateur peut désormais agir plus vite et de façon plus mesurée. Une vigne par exemple implique en moyenne 15 traitements par an, justifiés au non, et autant de résidus dans l’environnement et de coûts.
Via une nouvelle société, Anova-Plus, basée également au Genopole et dans laquelle il espère recruter de 8 à 10 personnes, Marc Masson se concentre désormais sur les champignons. « Il y en a des terribles! » soutient le chercheur.
Cet ancien directeur scientifique de semences potagères du groupe Clause, spécialisé dans la pomme de terre, commercialise des kits de détection des OGM mais aussi de virus, de champignons ou de bactéries. Dans tous les cas, le principe reste le même : une bandelette imbibée d’un réactif spécifique, mis en contact avec les végétaux concernés. « La bandelette a longtemps été considérée comme un gadget, explique Marc Masson. Aujourd’hui, cette méthode est même utilisée pour dépister le sida. »
La technologie est rapide, peu coûteuse et utilisable directement dans son champ par l’agriculteur. Chaque bandelette vaut entre 3 € et 5 €. Elle permet de tester entre 5 et 10 plantes. La réponse apparaît en une poignée de minutes, comme pour un test de grossesse. Le paysan peut savoir rapidement si ses cultures sont infectées ou… si le voisin cultive en douce des OGM. « Le grand semencier peut, lui, voir comment ses recherches évoluent et mieux choisir ses molécules », ajoute Marc Masson.Il existe aujourd’hui une centaine de réactifs utilisés sur les bandelettes. « Nous vendons aussi dans les ports, où beaucoup de semences transitent, et aux éleveurs qui veulent contrôler l’alimentation de leurs bêtes. »
Les bandelettes évitent aussi des traitements non justifiés
Mais la traque aux OGM, encore peu plantés en France, n’est pas la seule utilité des bandelettes. « Quand j’étais spécialisé dans la pomme de terre, j’étais énervé quand je voyais des plants malades tout en sachant qu’il faudrait des jours, voire des semaines, pour établir un diagnostic précis », se rappelle Marc Masson. Le cultivateur peut désormais agir plus vite et de façon plus mesurée. Une vigne par exemple implique en moyenne 15 traitements par an, justifiés au non, et autant de résidus dans l’environnement et de coûts.
Via une nouvelle société, Anova-Plus, basée également au Genopole et dans laquelle il espère recruter de 8 à 10 personnes, Marc Masson se concentre désormais sur les champignons. « Il y en a des terribles! » soutient le chercheur.
Source:
Le Parisien
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