Les inondations et les glissements de terrain dans la région montagneuse de Serrana, au nord de Rio de Janeiro, ont fait jusqu’ici 727 morts et 207 disparus, a annoncé mercredi le parquet de l’Etat de Rio.
Dans les villes les plus touchées, Teresopolis et Nova Friburgo, les responsables parlent pour leur part d’au moins 300 disparus.
« Il y a des familles entières qui sont détruites et donc il ne reste plus personne pour dire qui a disparu », a expliqué Roberto Botto, porte-parole de la protection civile à Nova Friburgo, où 345 personnes au moins ont été tuées.
Le bilan ne cesse de s’alourdir depuis une semaine, alors que se poursuivent les recherches après cette catastrophe, la plus grave à toucher le pays depuis quarante ans.
Des secteurs entiers restent difficiles d’accès et les hélicoptères de l’armée tentent d’atteindre les populations isolées. Les ponts et les routes ont été emportés par les flots de boue, qui ont balayé ou enseveli des centaines de maisons.
A Brasilia, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un système d’alerte pour prévenir les populations de catastrophes imminentes.
Le journal Estado de Sao Paulo a rapporté que le Brésil avait omis d’appliquer une série de recommandations formulées en 2005 par les Nations unies pour améliorer sa préparation en cas de catastrophe.
Rodrigo Viga Gaier et Stuart Grudgings, Guy Kerivel pour le service français
Source :http://fr.news.yahoo.com/4/20110119/twl-bresil-inondations-f3f52da.html
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