Presque chaque jour, des corps dont la cause du décès est inconnue sont transférés à l'Institut Médico-légal de Münich, et autopsiés sur demande du Ministère public. Au cours des dernières années, des découvertes inhabituelles ont été faites sur les corps de plusieurs nourrissons. En 25 ans de carrière, le professeur Randolph Penning a autopsié plus de 10.000 corps. Il a récemment constaté une multiplication des cas d'oedèmes cérébraux chez les nourrissons comme il n'en avait jamais vus depuis qu'il exerce.
Le vaccin, un geste anodin? (Extrait du documentaire de Valentin Thurn, sur Arte en 2007)
En 2002, nous avons été amenés, en l'espace d'un mois, à examiner plusieurs corps d'enfants qui avaient été vaccinés peu de temps auparavant. Nous avons remarqué que leur cerveau était très dur. Et lorsque le cerveau d'un nourrisson est dur, c'est pour nous un signe qu'il est peut-être mort par asphyxie. Ni notre Institut, ni la police criminelle ne pensions qu'il pouvait s'agir d'homicides, mais les résultats que nous obtenions étaient suspects.
Depuis l'introduction du vaccin hexavalent sur le marché, sur 120 enfants autopsiés, nous avons eu 6 cas de décès survenus le jour ou le lendemain de la vaccination. Cette multiplication des cas nous a alertés. Il y a environ 300 médecins légistes en Allemagne. On se connaît entre nous. J'ai eu l'occasion de discuter avec des collègues qui ont autopsié des enfants dans ce cas, et d'après eux, tout semble indiquer qu'il y a un lien entre le vaccin hexavalent et ces décès qui sont survenus le jour-même ou dans les 48 heures qui ont suivi la vaccination.
Le vaccin hexavalent protège contre la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, l'haemophilus influenzae de type B, la coqueluche et l'hépatite B. Un cocktail un peu trop explosif ? Alertés par la multiplication des cas de morts subites inexpliquées l'EMEA, l'Agence Européenne pour l'Evaluation des Médicaments (EMEA) et l'Institut allemand de Recherches, Paul Ehrlich décident de mener l'enquête. Un ancien collaborateur de l'Institut raconte qu'un des deux vaccins hexavalents commercialisés avait retenu l'attention des chercheurs. Je travaillais encore à l'Institut à l'époque où le premier décès survenu suite à l'administration du vaccin hexavalent a été signalé. D'après moi, il n'y avait pas à tergiverser. Le vaccin aurait dû immédiatement être retiré du marché.
De son côté l'EMEA, a réuni un groupe d'experts qui a jugé qu'on ne disposait pas de données suffisantes pour pouvoir prendre une mesure aussi drastique. A la suite de quoi, l'Institut Paul Ehrlich a décidé de lancer une grande étude épidémiologique qui permettait de recenser tous les cas de mort subite du nourrisson. On a démarré l'étude en 2005, et, une semaine avant que l'on commence à recenser tous les cas de mort subite, l'EMEA a soudain publié un communiqué.
Quand je l'ai lu, j'ai été très surpris. Le communiqué stipulait que la protection à long terme d'un des composants du vaccin hexavac contre l'hépatite B était insuffisante. Sur les recommandations de l'EMEA, le fabricant a donc retiré le vaccin du marché, plus ou moins de sa propre initiative. En fait, la véritable raison pour laquelle ils ont retiré le vaccin, c'est qu'ils ne voulaient pas prendre le risque que d'autres décès surviennent et qu'ils apparaissent dans notre étude. Au final, ces cas de morts subites n'ont jamais été éclaircis. Mais de nombreux indices pouvaient laisser penser qu'ils étaient liés à un problème de vaccins. L'étude qui doit se terminer fin 2007 ne fournira donc aucune explication sur les cas de décès suspectés d'avoir un lien avec le vaccin Hexavac. Puisqu'il a été retiré de la vente. Un autre vaccin hexavalent est actuellement disponible sur le marché. Certains médecins légistes ont déjà signalé des cas de décès.
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Sott
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