Ce qu’il faut savoir (ou ne pas oublier), c’est que:
- Les firmes pharmaceutiques se sont entendues pour que justement cela soit le Lucentis qui soit utilisé plutôt que le traitement à 40 euros.
- Le Lucentis coutait initialement 1200 euros la dose (contre 40 euros en moyenne pour son concurent), le second médicament a été interdit dans l’ensemble des hôpitaux français il y a déjà quelques années.
- En 2011, le Lucentis a été mis dans la liste des médicaments sous surveillance à cause de ses effets secondaires: décollements de la rétine, déchirures rétitiennes, cataractes traumatiques (survenus dans moins de 0,1% des injections intravitréennes) ; inflammations intraoculaire (moins de 1% des cas). Risque potentiel : réaction allergique grave.
Dès septembre, le Lucentis ne sera plus le seul utilisé (s’il l’est toujours…) dans les hôpitaux français, pour une fois que l’austérité apporte quelque chose de positif!
Le groupe suisse attaque le décret qui permet d’utiliser son anticancéreux Avastin pour traiter, à prix réduit, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).Le choix du traitement de la DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge tourne au bras de fer entre le laboratoire suisse Roche et l’Agence française du médicament (ANSM).Alors que l’ANSM a annoncé jeudi que, dès septembre, la DMLA pourrait être traitée par l’anticancéreux Avastin dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU), Roche a annoncé vendredi avoir attaqué le décret qui permet de recourir à l’Avastin pour soigner cette maladie des yeux de plus en plus répandue.La décision de l’ANSM est d’ordre économique. La molécule de l’Avastin (bevacizumab) est très proche de celle utilisée dans le Lucentis, le traitement officiel de la DMLA et, ses effets sur la DMLA sont similaires. Mais, alors que l’Avastin revient à moins de 40 euros par traitement pour soigner la dégénérescence maculaire liée à l’âge, l’injection de Lucentis, coûte, elle, près de 800 euros. Elle est donc vingt fois plus onéreuse.D’autres voies pour baisser les coûts
Roche a toujours refusé de lancer des essais cliniques pour tester l’Avastin contre la DMLA, arguant qu’il existe d’autres médicaments tels que le Lucentis, commercialisé par le laboratoire Novartis, ou encore l’Eylea, un traitement beaucoup moins utilisé de Bayer. Sans l’avouer, Roche a aussi un puissant argument économique pour refuser de concurrencer le Lucentis. Le laboratoire suisse perçoit en effet des royalties confortables sur les ventes de ce traitement, qui a été développé par l’une de ses filiales avant d’être cédé à Novartis.Source et fin de l’article sur Le Figaro via L’échelle de Jacob
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Lesmoutonsenrages
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