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jeudi 22 mai 2014

Malformations congénitales et accident de Tchernobyl

N’est-il pas étonnant que nous ayons été plus informés sur la catastrophe de Tchernobyl dont les conséquences (et les mensonges) se font encore sentir (sinon pourquoi la population n’est-elle pas retournée sur place?), alors qu’il n’y avait qu’un seul réacteur à l’uranium? Et que nous soyons aussi mal informés sur celle de Fukushima avec plusieurs réacteurs chargés au plutonium bien plus dévastateur? Mais ce qui manque réellement et cruellement, ce sont les rapports sur les malformations congénitales déjà rares pour Tchernobyl, et carrément inexistantes pour Fukushima… Les mensonges sont colossaux, les silences criminels, et pourtant, il n’y a aucune véritable condamnation…
Le Dr Wladimir Wertelecki est diplômé en pédiatrie, cytogénétique et génétique cliniques. Ancien fondateur et président du département de génétique médicale et du centre des anomalies congénitales à l’Université du Sud-Alabama, il continue aujourd’hui avec plus de 50 ans d’expérience ses travaux sur le développement de l’enfant avec plusieurs équipes de recherche.
Impliqué dans le programme indépendant OMNI-NET de surveilance et prévention des malformations congénitales en Ukraine, il nous parle dans ette vidéo des études faites dans le comté de Rivne, en Polésie, qui se trouve être l’une des régions d’Ukraine les plus impactées par l’accident nucléaire de Tchernobyl.
Nous apprenons ainsi que l’EUROCAT, un réseau de surveillance européen des anomalies congénitales, n’a mené aucune étude en Ukraine, et que le principal sujet d’étude où vont les crédits est l’alcool, en tant que cause des anomalies à la naissance…
Si le Dr Wertelecki précise bien que les études dont il nous parle sont purement descriptives, et non pas faites pour démontrer un lien de cause à effet, elle soulignent en tous cas que l’abus d’alcool est moindre dans la région étudiée qu’ailleurs dans le pays, alors que les anomalies congénitales y sont par contre plus élevées
, ainsi que l’exposition à la contamination radioactive issue de l’accident de Tchernobyl en 1986, de même que la bioconcentration des polluants radioactifs dans l’environnement, bien moins retenus par exemple dans les sols très peu argileux. Autre découverte surprenante, la présence de strontium dans ces polluants, qui reste prisonnier de l’organisme une fois absorbé, alors que toutes les études de santé publique sont basées sur le césium, plus facilement éliminé par l’organisme…
Concernant Fukushima, où sont les études, les statistiques, les données sur l’impact de la catastrophe sur les nouveaux-nés depuis 3 ans ?
A quoi de différent pensez-vous que l’on peut s’attendre, par rapport aux autres régions de la planète, marquées du sceau de la déchéance et de la mort nucléaire, indélébile à l’échelle de plusieurs générations humaines ?
Vidéo réalisée à l’occasion du symposium « The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident » (Conséquences médicales & environnementales de l’accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.
http://nuclearfreeplanet.org/symposiu…
Vidéo originale et PDF originaux : http://www.totalwebcasting.com/view/?…
Vidéo de meilleure qualité par Cinema Forum Fukushima :
http://cinemaforumfukushima.org/
http://youtu.be/iMqZj2MnDSE
Transcription anglaise par Andreas (http://afaz.at/index_symp.html)
Edition & sous-titrage par mes soins, d’après la traduction française de HME. Relecture par mes soins, merci à Odile Girard pour son aide (http://fukushima-is-still-news.over-b…).


Source trouver:
Lesmoutonsenrages

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