http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2013/04/us-health-leader-warns-of-human-to.html
Des virus génétiquement modifiés, pouvant mettre à mort des millions de personnes, sont financés par les États-Unis et par de nombreux pays et ce, depuis des décennies
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2012/01/des-virus-genetiquement-modifies.html
La recette de fabrication du virus le plus mortel (H5N1 + H1N1) est déjà entre les mains de centaines de chercheurs!
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2011/12/la-recette-de-fabrication-du-virus-le.html
Pour mieux combattre le virus de la grippe aviaire, un groupe international de chercheurs a proposé mercredi de créer une forme mutante en laboratoire.
Ce pourrait être le début d'un film catastrophe. Un groupe international de chercheurs a proposé mercredi de créer en laboratoire un virus mutant de la grippe aviaire (H7N9) capable de se transmettre entre mammifères ou de résister aux antiviraux pour mieux combattre cet agent pathogène dangereux et éviter une possible pandémie dévastatrice. Ce virus particulièrement virulent est apparu en Chine au début du printemps et a infecté plus de 130 personnes dans ce pays dont 43 sont mortes.
Mardi, une étude parue dans le British Medical Journal fait part du premier cas de transmission entre humains de H7N9 en Chine. Les deux personnes infectées, le père et sa fille, sont décédées. De plus, le virus a montré des signes de résistance aux principaux antiviraux. L'épidémie est maintenant sous contrôle grâce à la fermeture de nombreux marchés de volailles, principale source d'infection, et au fait que les températures sont plus chaudes en été. Mais, expliquent ces chercheurs, dont notamment les virologues néerlandais Ron Fouchier (Rotterdam) et américain Yoshihiro Kawaoka de l'université du Wisconsin-Madison, le virus pourrait réémerger avec des mutations à l'approche de l'hiver avec la capacité potentielle de se transmettre par voie aérienne entre humains.
Des virus génétiquement modifiés
Le Dr Fouchier et ses collègues décrivent dans leur lettre publiée dans la revue américaine Science et britannique Nature l'approche qu'ils entendent suivre pour décoder en laboratoire les processus moléculaires clés de H7N9 avec des manipulations génétiques, créant en d'autres termes un virus mutant plus virulent, résistant aux antiviraux ou capable de se transmettre entre des mammifères, soit potentiellement entre humains.
Avec ces expériences, ils espèrent "trouver ce qui rend cet agent pathogène potentiellement mortel pour l'homme et les moyens d'arrêter sa possible propagation". Ils expliquent que, dans ce cas, les études épidémiologiques classiques et la surveillance ne donnent pas assez de temps aux autorités sanitaires pour élaborer une réponse efficace contre une éventuelle pandémie. Ces chercheurs soulignent aussi qu'ils prendront les précautions qui s'imposent pour travailler avec des virus génétiquement modifiés et respecteront les réglementations mises en place en 2012 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les États-Unis pour les travaux controversés sur le virus de la grippe H5N1.
Le Dr Fouchier et son collègue Yoshihiro Kawaoka avaient chacun de leur côté créé un virus mutant H5N1 de la grippe capable de se transmettre entre mammifères. Les autorités américaines avaient bloqué la publication de leurs études en 2011, et ce, pendant plusieurs mois en avançant le risque bioterroriste ou qu'un tel virus s'échappe du laboratoire. Elles avaient demandé que des mesures soient prises pour mener de telles recherches avant qu'elles puissent reprendre, ce qui n'est toujours pas le cas aux États-Unis, selon Ron Fouchier.
Une controverse "salutaire"
Il a précisé que les travaux sur le virus mutant H5N1 avaient recommencé dans son laboratoire à Rotterdam. Un groupe de 40 scientifiques avaient également accepté un moratoire sur ce type de recherche, qui a été levé plus tôt cette année. Les chercheurs soulignent dans leur lettre que la controverse suscitée par les recherches sur le virus mutant H5N1 "a été salutaire, car elle a relancé le dialogue sur la sécurité sanitaire des laboratoires et sur le double usage des recherches", civiles et militaires.
Aux États-Unis, des contrôles supplémentaires ont également été mis en place pour minimiser les risques dans les laboratoires, notent-ils. Dans une correspondance publiée mercredi, le ministère américain de la Santé indique que toutes recherches qu'il finance visant à créer des virus H7N9 capable de se transmettre entre des mammifères par voie aérienne feraient l'objet d'un examen accru.
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