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mercredi 10 juillet 2013

Le nouveau slogan orwellien du Nouvel Ordre Mondial : « Hors-la-loi est la loi »


Une fois de plus excellente analyse de Paul Craig Roberts ancien secrétaire aux finances du gouvernement Reagan. Le Nouvel Ordre Mondial montre son vrai visage : La mafia organisée pour le profit du plus petit nombre. Résistance 71
 
Dans un certain nombre d'articles et dans mon dernier livre « The Failure of Laissez Faire Capitalism and the Economic Dissolution of the West », j'ai montré que la crise de la dette souveraine européenne est utilisée pour mettre fin à la souveraineté des pays qui sont membre de l'UE. Il n'y a aucun doute que cela soit vrai, mais la souveraineté des états membres de l'UE n'est que nominale. Bien que les nations individuelles retiennent toujours une certaine « souveraineté » du gouvernement de l'UE, elles sont néanmoins toutes sous le doigt de Washington, comme vient une fois de plus le démontrer, l'action récente et hostile prise par la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Autriche aux ordres de Washington, contre l'avion transportant le président bolivien Evo Morales.
 
Volant de retour de Moscou vers la Bolivie, l'avion de Morales s'est vu refusé le survol de leur territoire et l'autorisation de refaire du carburant par les marionnettes de Washington que sont la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal; ainsi il dût attérir en Autriche, où l'avion présidentiel fut soumis à une fouille de recherche d'Edward Snowden. Ceci est une démonstration de force de Washington pour kidnapper Snowden de Bolivie s'il avait été à bord de l'avion présidentiel, en total défi de la loi internationale afin aussi de donner une leçon aux petits réformateurs comme Morales que l'indépendance aux ordres de Washington n'est pas permise.
 
Les état marionnettes européens se sont pliés à cette incroyable incartade des règles diplomatiques et de la loi internationale et ce malgré le fait que chacun de ces pays a été averti que Washington espionne en toute impunité leurs gouvernements, leurs diplomates et leurs citoyens. Leur remerciement à Snowden pour ces révélations que Washington enregistrait  chaque communication emanant de leur pays, fut d'aider Washington à capturer Snowden. Ceci nous donne le degré restant de morale, d'honneur et d'intégrité dans la civilisation occidentale: Zéro
 
Snowden a officiellement informé les pays du monde que leurs communications n'ont plus aucune indépendance ni sphère privée de la part des yeux et des oreilles de Washington. L'arrogance et la prétention de Washington est choquante et pourtant aucun pays ne s'est levé contre et offert l'asile politique à Snowden. Le président équatorienCorrea a été intimidé et Washington lui a tapé sur les mains pour que Correa retire sa proposition d'asile à Snowden. Pour la Chine et la Russie, les cibles favorites de Washington concernant la diabolisation par les droits de l'Homme, donner l'asile à Snowden aurait été un triomphe propagandiste, mais aucun de ces deux pays n'a voulu faire face aux inévitables confrontations que les représailles de Washington auraient causé.
 
Bref, les gouvernements des pays du monde veulent bien plus l'argent de Washington et ses bonne grâces que la vérité, l'intégrité ou même leur indépendance. Les interventions sordides de Washington contre Snowden et Morales donnent au monde une autre chance de tenir Washington pour responsable avant que sa suffisance et sa prétention ne force le monde à choisir entre accepter l'hégémonie américaine ou la 3ème guerre mondiale. Les pays, divisés entre eux et dans la course au fric et aux faveurs ne font en fait que permettre à Washington d'établir quoi que ce soit qu'il juge légitime. La ligne hors-la-loi de Washington est en train d'être établie comme la nouvelle normalité.
 
Les gouvernements sud-américains sont peu enclins à s'unir contre l'affront de Washington. Quelques uns de ces pays sont dirigés par des réformateurs qui représentent le peuple au lieu des élites riches alliées de Washington, mais la plupart d'entre eux préfèrent des relations calmes avec Washington et les élites domestiques. Les Sud-Américains assument que Washington réussira à renverser les réformateurs comme cela a été fait dans le passé.
 
En Europe les manchettes de presse sont du style : « La surveillance de la NSA menace les accords de libre échange de l'Union Européenne » et « Merkel demande des explications ». Les protestations publiques sont le minimum syndical que les marionnettes se doivent de conserver et cela sera vu de cette façon par Washington. Le gouvernement français dit que les pourparlers sur le commerce devraient être temporairement suspendus « pour quelques semaines afin d'éviter toute controverse ». Quoi qu'il en soit, le gouvernement allemand lui dit : 
 
« Nous voulons ces accords de libre-échange et nous voulons négocier maintenant ». 
En d'autres termes, ce que Merkel décrit comme « une attitude de guerre froide inacceptable » est acceptable aussi loin que l'Allemagne a ses accords de libre-échange.
 
Le désir pour l'argent de Washington aveugle l'Europe des véritables conséquences de ces accords de libre-échange. Ce que ces accords feront sera de plier les économie de l'Europe dans l'hégémonie économique de Washington bien plus avant. L'accord est fait pour aspirer l'Europe en dehors de la zone d'influence russe, tout comme le traité de partenariat trans-pacifique est fait pour aspirer les pays asiatiques en dehors de la zone économique de la Chine et les forcer dans des relations structurées par et avec Washington. Ces accords ont très peu à voir avec le libre-échange et tout à voir avec l'hégémonie américaine.
 
Ces accords de « libre-échange » commettront les « partenaires » européens et asiatiques à soutenir le dollar. De fait, il est possible que le dollar supplante l'Euro et les monnaies asiatiques et deviennent la monnaie unique des «partenaires ». De cette façon, Washington peut institutionaliser le dollar et le protéger des conséquences néfastes de la planche à billets qui a été utilisée pour renforcer la solvabilité des banques « trop grosses pour se planter » et pour financer les déficits monstres et sans fin du budget fédéral.
 
Par Dr. Paul Craig Roberts - Traduction par Résistance 71


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