C’est au nom de la démocratie, de la sécurité, que les gouvernements se donnent le droit d’investiguer, de soupçonner, ou parfois d’accuser qui ils veulent sans considérations aux droits de l’homme afin d’occuper tout l’espace social qui leur convient pour des fins qui demeurent trop souvent obscures !
Les critères qui sont exercés sur les citoyens demeurent trop souvent hélas occultes et incompatibles avec l’esprit de la liberté chèrement acquis par les constitutions et chartes internationales, mais perméables aux lois de déstabilisation des principes Hégelliens!
Verset associé ( 2Timothée 3:1 )
Les agences de lutte contre le terrorisme des États-Unis peuvent amasser des données sur n’importe quel citoyen.
Par Michael Kelley – Le 13 décembre 2012
Depuis mars 2012, le Centre National du Contre-Terrorisme peut copier et examiner toutes les bases de données gouvernementales afin de prédire les possibles comportements criminels de tous les citoyens américains, rapporte Julia Angwin du Wall Street Journal.
Auparavant, l’agence n’avait pas le pouvoir de conserver des données sur les Américains non-suspectés ou de les analyser pour détecter des comportements suspects.
Les officiels du Département de la Sécurité Intérieure résistaient à l’adoption de ce qui équivaut à un filet de surveillance intérieure sans précédent, mais, en fin de compte, le désir primordial de lutter contre le terrorisme l’a emporté sur la vie privée des citoyens américains.
Angwin détaille comment Mary Ellen Callahan, chef de la protection de la vie privée du Département de la Sécurité Intérieure, a fait valoir à la Maison Blanche que la nouvelle autorité du Centre National du Contre-Terrorisme constituerait un « changement radical » parce que, chaque fois que les citoyens interagissent avec le gouvernement, voici la première question qui est maintenant posée : « Sont-ils des terroristes ? »
Le rapport confirme un rapport de juillet par Chris Calabrese de l’American Civil Liberties Union (ACLU) à savoir que le Centre National du Contre-Terrorisme effectue des « collectes massives de données secrètes et exploite des milliers de milliards de données » sur les citoyens américains, ce qui revêt une importance supplémentaire puisque le Centre National gère également « la liste à tuer » du gouvernement en analysant des informations sur des terroristes présumés dans sa « matrice disponible ».
Ce que cela signifie, a expliqué Glenn Greenwald, est que « le Centre National du Contre-Terrorisme est désormais investi du pouvoir de déterminer la bonne « disposition » des personnes soupçonnées de terrorisme et est la même agence qui est au centre d’un état de surveillance omniprésent et autonome ciblant les citoyens américains ».
Calabrese a noté que « littéralement tout ce que le gouvernement perçoit est vu comme équitable », ce qui implique que le Centre National du Contre-Terrorisme peut obtenir des documents gouvernementaux traditionnels, comme les enquêtes de police, les informations sur la santé, les antécédents professionnels, les voyages et les dossiers des étudiants, ainsi que les items non conventionnels du gouvernement comme les activités électroniques recueillies par les appareils d’espionnage de l’Agence Nationale de la Sécurité et les données biométriques collectées par le réseau de surveillance TrapWire relié à la CIA.
En outre, le Centre National du Contre-Terrorisme peut choisir de partager des informations sur les civils américains avec des entités fédérales, étatiques, locales et étrangères pour analyser les possibles comportements criminels, même s’il n’y a pas de raison de les suspecter.
Il est à noter que le Centre National du Contre-Terrorisme aurait reçu cette autorisation d’espionnage sans précédent à la suite de l’attentat raté du Jour de Noël en 2009, dont l’authenticité a été remise en question.
http://www.businessinsider.com/us-counterterrorism-agency-collects-data-on-every-us-citizen-2012-12#ixzz2Eyles9Kr
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
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Pleinsfeux
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