Commençons par le commencement : les tueries scolaires ne sont pas exclusives aux USA, à voir leur liste pour le reste du monde. À ces questions, le docteur Gary Kohls pourrait avoir la réponse : ce psychiatre et chercheur à la retraite a étudié les effets néfastes des médicaments anti-psychotiques, et plus particulièrement les conséquences méconnues de les prescrire à des enfants et adolescents. Confusion, hallucinations, épisodes maniaques, hostilité, menaces et violences, comportement paranoïde, psychoses, impulsivité et fébrilité poussant au suicide, agitation, amnésie et détérioration du jugement… la liste est effrayante. Mais il y a aussi une autre liste compilée par ce psychiatre, qui est encore plus effrayante : Eric Harris, 17 ans, Zoloft puis Luvox Dylan Klebold, 18 ans, dossier médical scellé École de Colombine à Littleton, Colorado : 13 morts, 23 blessés Jeff Weise, 16 ans , Prozac (60mg/jour, soit trois fois la dose adulte) 1 autre élève battu à mort James Wilson, 19 ans, plusieurs médicaments École primaire de Breenwood, Caroline du Sud : 2 morts, 9 blessés Mitchell Johnson, 13 ans, antipsychotiques Jeff Franklin, Prozac et Ritaline Huntsville, Alabama : tue ses parents avec des outils, puis blesse ses frère et sœur Neal Furrow, Prozac et autres médicaments prescrits par décision judiciaire Tirs à l’école juive de Los Angeles Kevin Rider, 14 ans, Prozac Suicide présumé, puis suspecté d’avoir été abattu par un autre élève de 14 ans sous Zoloft et d’autres antidépresseurs Garçon de 10 ans anonyme, Prozac A abattu son père Pour Kohls, cette corrélation frappante entre tueries « insensées », accès de violence incontrôlables et médication antipsychotique et/ou antidépressive ne peut pas qu’être une simple coïncidence. Alors certes, une corrélation n’est pas forcément une causalité… On pourrait par exemple tenter d’expliquer le lien entre les deux en posant que ce sont typiquement les malades mentaux qui commettent des crimes « fous », et qu’il est normal que ces gens soient sous traitement – simplement, dans les cas pré-cités, le traitement se serait avéré insuffisant. Mais cette hypothèse ne peut pas expliquer pourquoi ces tueries ont commencé dans les années 70, qui se trouve justement être l’époque où ces médicaments ont commencé à être utilisés. La conséquence ne peut pas précéder sa cause dans le temps… Kohls n’est d’ailleurs pas le seul à dénoncer le lien entre ces médicaments et une augmentation notable de la violence : le psychiatre italien Giovanni Fava a signalé cette forte corrélation dès 1994, en notant qu’au bout de 6 mois de traitement, ces médicaments n’ont plus que des effets néfastes et aucun bénéfice. Pourtant, il est devenu habituels aux USA de garder des enfants et des adolescents sous un tel traitement pendant des années… Et même si cette corrélation entre médicaments puissants et accès de violence folle pourrait s’expliquer par une cause tierce restant à découvrir, qui causerait à la fois l’un et l’autre, il n’en reste pas moins qu’il faudrait tout de même arrêter d’urgence de donner ces pilules à ces patients.
RépondreSupprimerAppel pour la marche blanche des Zorros Blancs le samedi 22 décembre 2012
pascaline georgetti·
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=abp-2yC2l4A
Par alf_red
http://www.lesamisdestanmaillaud.org/blog/appel-pour-la-marche-blanche-des-zorros-blancs-le-22-decembre-2012.html
Commençons par le commencement : les tueries scolaires ne sont pas exclusives aux USA, à voir leur liste pour le reste du monde. À ces questions, le docteur Gary Kohls pourrait avoir la réponse : ce psychiatre et chercheur à la retraite a étudié les effets néfastes des médicaments anti-psychotiques, et plus particulièrement les conséquences méconnues de les prescrire à des enfants et adolescents. Confusion, hallucinations, épisodes maniaques, hostilité, menaces et violences, comportement paranoïde, psychoses, impulsivité et fébrilité poussant au suicide, agitation, amnésie et détérioration du jugement… la liste est effrayante.
RépondreSupprimerMais il y a aussi une autre liste compilée par ce psychiatre, qui est encore plus effrayante :
Eric Harris, 17 ans, Zoloft puis Luvox
Dylan Klebold, 18 ans, dossier médical scellé
École de Colombine à Littleton, Colorado : 13 morts, 23 blessés
Jeff Weise, 16 ans , Prozac (60mg/jour, soit trois fois la dose adulte)
1 autre élève battu à mort
James Wilson, 19 ans, plusieurs médicaments
École primaire de Breenwood, Caroline du Sud : 2 morts, 9 blessés
Mitchell Johnson, 13 ans, antipsychotiques
Jeff Franklin, Prozac et Ritaline
Huntsville, Alabama : tue ses parents avec des outils, puis blesse ses frère et sœur
Neal Furrow, Prozac et autres médicaments prescrits par décision judiciaire
Tirs à l’école juive de Los Angeles
Kevin Rider, 14 ans, Prozac
Suicide présumé, puis suspecté d’avoir été abattu par un autre élève de 14 ans sous Zoloft et d’autres antidépresseurs
Garçon de 10 ans anonyme, Prozac
A abattu son père
Pour Kohls, cette corrélation frappante entre tueries « insensées », accès de violence incontrôlables et médication antipsychotique et/ou antidépressive ne peut pas qu’être une simple coïncidence.
Alors certes, une corrélation n’est pas forcément une causalité… On pourrait par exemple tenter d’expliquer le lien entre les deux en posant que ce sont typiquement les malades mentaux qui commettent des crimes « fous », et qu’il est normal que ces gens soient sous traitement – simplement, dans les cas pré-cités, le traitement se serait avéré insuffisant. Mais cette hypothèse ne peut pas expliquer pourquoi ces tueries ont commencé dans les années 70, qui se trouve justement être l’époque où ces médicaments ont commencé à être utilisés. La conséquence ne peut pas précéder sa cause dans le temps…
Kohls n’est d’ailleurs pas le seul à dénoncer le lien entre ces médicaments et une augmentation notable de la violence : le psychiatre italien Giovanni Fava a signalé cette forte corrélation dès 1994, en notant qu’au bout de 6 mois de traitement, ces médicaments n’ont plus que des effets néfastes et aucun bénéfice. Pourtant, il est devenu habituels aux USA de garder des enfants et des adolescents sous un tel traitement pendant des années…
Et même si cette corrélation entre médicaments puissants et accès de violence folle pourrait s’expliquer par une cause tierce restant à découvrir, qui causerait à la fois l’un et l’autre, il n’en reste pas moins qu’il faudrait tout de même arrêter d’urgence de donner ces pilules à ces patients.