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lundi 5 novembre 2012

Roskomnadzor : le Big Brother du Web russe



Roskomnadzor : le Big Brother du Web russe
RoskomnadzorDerrière ce nom se cache le service fédéral de surveillance d’Internet et des médias traditionnels, qui dépend du Ministère russe des Télécommunications.Fondé en 2008, son objectif est notamment de « garantir et protéger la confidentialité des données privées, personnelles et familiales de citoyens ».  En pratique, Roskomnadzor surveille les médias et menace de faire fermer les sites Internet qui ne supprimeraient pas assez rapidement des contenus jugés « illégaux ». Une activité qui prend de l’ampleur, avecla mise en place d’un programme étendu de surveillance. Ce qui suscite la controverse.
Officiellement destiné à “garantir et protéger la confidentialité des données privées, personnelles et familiales de citoyens”, il ambitionne de dresser une liste noire des sites jugés nuisibles. Rien d’anormal selon Alexander Zharov, responsable de l’agence.
“Nous pouvons réagir de manière adéquate et efficace, sans bloquer les ressources principales. Une rumeur a circulé selon laquelle nous comptions bloquer YouTube et des sites du genre. C’est faux. Nous allons travailler de manière sélective.”
Priorité de cette agence : traquer les sites “extrémistes”, soit à caractère pédophile ou qui encouragent la jeunesse à consommer de la drogue ou se suicider.
Lors de la présentation du texte au Parlement en juillet, wikipedia Russie avait cessé de fonctionner pendant 24 heures, en signe de protestation. Les ONG dénoncent un texte liberticide.
“C’est la preuve par la loi du caractère répressif de ce régime, on comprend que cette loi est en réalité dirigée contre l’opposition et les journalistes, soutient Lev Ponomaryov, militant des droits de l’homme.”
Seul espace plus ou moins libre en Russie pour la tenue de discussions politiques, Internet est désormais dans le collimateur du régime. Car selon les observateurs, Roskomnadzor est surtout la vitrine légale du gouvernement pour bloquer les sites de l’opposition.
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