Dans ce blog nous n’avons encore jamais abordé le coté économique de la catastrophe de Fukushima , pourtant ce dernier est en train de pointer le bout de son nez , et la méthode Coué qui jusqu’à maintenant était censée entraîner l’adhésion des Japonais aux idées positives qu’ elle impose est peut être en train d’arriver à son terme.
En effet la catastrophe de Tchernobyl selon certains économistes a sans doute participé à la chute de l’ ex Union Soviétique . Le coût financier véritable de la catastrophe de Tchernobyl ne sera sans doute jamais connus dans sa globalité, selon la documentation Française les dépenses additionnées des trois pays concernés (Ukraine – Biélorussie – Russie) excèdent certainement 500 milliards de dollars.
Le versement d’indemnités aux victimes représente la charge la plus lourde pour les trois pays. Sept millions de personnes reçoivent actuellement des allocations liées à Tchernobyl.
L’industrie nucléaire ne trouve pas à s’assurer ( le risque est trop grand ) , et les dommages nucléaires sont exclus de la majorité des polices d’assurance des particuliers (c’est le moment de lire la votre ) .
L’industrie nucléaire ne trouve pas à s’assurer ( le risque est trop grand ) , et les dommages nucléaires sont exclus de la majorité des polices d’assurance des particuliers (c’est le moment de lire la votre ) .
En conséquence au Japon suivant le bon vieux principe de nationalisation des pertes et de privatisations des profits, c’ est l’ Etat et donc les citoyens qui vont payer les conséquences d’une catastrophe engendrée par une société privée , qui pour garantir de gros bénéfices à ses actionnaires , a décidé d’implanter une centrale nucléaire dans une zone qui était sous la menace d’un éventuel et prévisible tsunami.
Mais cette semaine nous apprenons sous la plume du Figaro qu’ au Japon le spectre d’une faillite panique les financiers F Boisard lui dans son blog écrit » Je n’aurais pas la muflerie de rappeler aux journalistes du Figaro que le verbe « paniquer » n’existe pas en français : nous sommes désormais habitués à ce que les journalistes écrivent comme des pieds.
Le fond du problème est bien connu.
Charles Gave et Jean-Pierre Petit le répètent à longueur d’années : tant que le taux d’intérêt à dix ans est inférieur à la croissance,on peut s’endetter avec inconscience et irresponsabilité, la sanction ne vient pas.
Mais le jour (qui finit toujours par arriver car la dette incontrôlée sert à financer le clientélisme qui tue la croissance) où le taux d’intérêt devient supérieur à la croissance, c’est la panique.
On notera avec intérêt que les crises de surdendettement étatique, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, ont toujours la même cause, malgré les différences culturelles : l’étouffement de la démocratie par une oligarchie qui, pour se maintenir au pouvoir malgré son illégitimité, achète des clientèles avec de la dette.
Il y a bien une «solution» : la célébrissime «planche à billets». La banque centrale rachète les dettes étatiques. Mais cela induit une guerre des changes à l’extérieur et une inflation à l’intérieur.
Toutes choses très néfastes pour un pays vieillissant comme le Japon.
L’heure de vérité approche. Et pour tout le monde. Car qui peut croire que la banqueroute de la deuxième économie du monde serait sans conséquences partout ailleurs ?
Dans un autre article publié cette semaine Jean Marc Berniolle qui rappelons le est ( spécialiste sécurité nucléaire IRSN Cadarache)
lui conclu : « Si l’on s’intéressait vraiment au Japon, on verrait que ce pays lutte avant tout contre des fléaux qui le ravagent en profondeur, la déflation d’abord et l’augmentation de la dette publique qui est d’un tel niveau que pas mal d’économistes s’accordent à penser que cela débouchera inéluctablement sur un défaut de paiement.«
Il est intéressant de constater qu’aussi bien dans les colonnes du figaro où dans l’article du très pro nucléaire Jean Marc Berniolle , personne n’ évoque l’impact économique de la catastrophe de Fukushima sur les finances publiques du Japon, un oubli sans doute .
Dans les semaines à venir avec les voyants de l’ économie Japonaise qui passent au rouge nous pourrions assister en plus des problèmes environnementaux au « double effet Kisscool » d’un accident nucléaire car comme le dit très justement F BOISARD la banqueroute de la deuxième économie du monde ne serait pas sans conséquences sur l’économie mondiale !
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