
Le FMI a en effet lancé un ultimatum de trois mois à Buenos Aires pour « remettre en ordre » ses statistiques économiques et présenter un bilan complet sous peine de se voir retirer son droit de vote au sein de l’institution internationale, voire même d’en être exclu.
Des exigences et un ton comminatoire inacceptables pour la présidente argentine qui a dénoncé « l’absence totale d’autocritique » du FMI et son « incapacité totale à résoudre la crise économique ».
Très en verve, la dirigeante argentine s’en est également prise au fonctionnement du conseil de sécurité de l’ONU, qui « permet aux membres permanents de ne pas se soumettre aux règles générales et de violer systématiquement les normes, comme par exemple l’Angleterre sur la question de la souveraineté des îles Malouines. »
Un ton frondeur et dissident qui a déclenché d’importantes salves d’applaudissements dans l’assemblée.
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