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mardi 27 décembre 2011

Nigeria, au détour d'une autre attention, la pire marée noire depuis dix ans a été chimiquement dispersée selon la Ste Shell...Ben vi...!


Moins d'une semaine après sa constatation, la pire marée noire du brut offshore au Nigeria depuis plus d'une décennie a été contenue avant d'atteindre la côte ouest-africaine, ont déclaré lundi les responsables de la Sté néerlandaise Shell PLC.


Une enquête est en cours pour tenter d'éclairer la raison qui a provoqué cette fuite de 40 000 barils soit 7 650 000 litres de brut dans l'océan atlantique au larges des cotes nigérianes.

Néanmoins, les responsables de l'entreprise ont reconnu que les travailleurs avaient découvert la fuite en constatant qu'une large nappe de brut s'étalait dans le champ de Bonga.

Toutefois, les responsables de Shell affirme qu'ils vont en profiter pour nettoyer une autre nappe qu'ils ont découvert en tentant de contenir la fuite de la semaine dernière, en soulignant que les pollutions répandues dans la région restent difficilement maitrisables au Nigeria après plus de 50 années de production.
"nous pouvons maintenant affirmer que nous maitrisons la situation ... et que nous avons arrêté la fuite de la semaine dernière et dispersé toutes les nappes flottantes" confirme Cliff Pain, qui supervise les opérations de nettoyage pour une filiale de Shell .

Lundi, Shell a organisé pour les journalistes un survol par helicoptére du champs appellé Bonga située à environ 120 km au larges des côtes, et ils ont pu constaté que la surface de l'océan était claire et que des navires de sauvetage continuaient de pomper les nappes dissoutes pour les rapatrier vers les soutes d'un important navire.

La fuite du 20 décembre provient de la rupture d'une canalisation flexible d'environ 360 mètres qui se raccorde justement à ce navire qui assure en mer, le remplissage des pétroliers qui viennent ici se fournir en brut. Le navire est pourtant équipé d'une variété de jauges et d'alarmes qui contrôlent en permanence la pression des canalisations, mais rien n'a été constaté d'anormal jusqu’à ce que les travailleurs remarquent qu'une nappe de brut entourait le navire.

Il faut environ 25 heures pour remplir ce genre de navire avec plus d'1 million de barils de pétrole. Cela signifie que la fuite a pu se disperser pendant des heures avant d'être remarqué.

À son apogée, Shell affirme que la nappe de pétrole faisait environ 500 km carrés, et qu'elle a été estimé par une surveillance indépendante appelé SkyTruth. Les responsables du gouvernement nigérian avait précédemment annoncé une fuite du tiers de cette taille.

Des navires et des aéronefs ont depuis répandu des dispersants chimiques sur les nappes de pétrole pour les briser. Une bonne partie s'est probablement aussi évaporé dans l'eau et l'air chaude de la région, a déclaré Steve Keedwell, un employé de Shell, qui a aidé à superviser l'opération de nettoyage.

Les travailleurs en nettoyant cette nappe en ont découvert une autre autour de l'embouchure d'une rivière dans le Delta, a déclaré Mutiu Sunmonu, président de Shell au Nigeria . Elle provenait d'une source différente, et l'entreprise la nettoiera aussi.

Shell exploite le champ de Bonga, en partenariat avec l'Italien Eni SpA, l'américain Exxon Mobil Corp, et la francaise Total SA ainsi que la société d'état-run Nigerian National Petroleum Corp. Il produit environ 200.000 barils de pétrole par jour, soit environ 10 pour cent de la production du pays.

Le champ est actuellement fermé et les responsables de Shell ne pouvait annoncé lundi une date de réouverture, essentielle pour les finances du gouvernement du Nigeria.

Le Nigeria, est une nation membre de l'OPEP qui produit environ 2,4 millions de barils de pétrole brut par jour. Il est l'un des premiers fournisseurs des États-Unis.

Cependant, la pollution déversée par cette exploitation dans la région du Delta du Niger depuis 50 ans, souille une zone côtière de la taille du Portugal.

Certains écologistes estiment que 2 milliards de litres de pétrole se sont déjà déversé dans le delta depuis ces 50 dernières années de production au Nigeria, un taux à peu près comparable à un "Exxon Valdez" par an.

Toutefois Shell continue de blâmer que la plupart de ses déversements sont dus à des attaques de dissidents ou à des voleurs puisant dans les pipelines pour voler du pétrole brut, des quantités inconnues qui finissent vendues sur le marché noir.

Source: Naturealerte

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