Rechercher dans ce blog

mardi 18 août 2015

Chemtrails: Des questions, encore des questions…

chemtrails4
Message reçu sur les recherches à propos du  1-3 dihydrobenzofuran
Ici même et sur le forum, un commentateur s’est fait un devoir de nous démontrer notre candeur et l’absurdité des « théories du complot ».
Ainsi,il à tenté avec un talent très relatif de critiquer le professionnalisme et l’interprétation des résultats du rapport analytique de filaments aéroportés (probables retombées de chemtrails) réalisé par le laboratoire Analytica.Après ne pas nous avoir convaincu sur la normalité de la situation en nous proposant des fausses pistes d’explication sur la présence d’une multitude de produits chimiques dans ces filaments, il a néanmoins reconnu une faille dans sa démonstration:

Citation:
Le 1-3 dihydrobenzofuran, est un puissant hallucinogène de synthèse […] qui lui n’a rien à faire dans la nature, et ne devrait même pas s’y trouver.
En réalité il s’agit de 2,3-dihydrobenzofuran, mais en effet il est inexplicable qu’on trouve cette drogue expérimentale dans la nature, sauf à supposer qu’elle ait pu y être volontairement répandue.
Ce « détail » qui m’avait jusqu’alors échappé m’a poussé à approfondir mes recherches dans ce sens… et je n’ai pas été déçu du résultat.
Cette terminologie apparait en fait dans deux drogues chimiques, la F-2 et la F-22 (vraisemblablement peu psycho-actives sous ces formes), qui ne sont pas en circulation et sur lesquelles très peu de données sont disponibles; elles furent découvertes par le chimiste américain Alexander Shulgin, beau-père de l’ecstasy et pape de la contre-culture psychédélique pour avoir synthétisé une grande variété de drogues.
S’il est considéré comme un mythe dans certains milieux underground, c’est une autre facette du personnage qui mérite d’être soulignée ici: en effet quelques précisions sur sa carrière permettent de mieux cerner le contexte dans lequel il synthétisa ces drogues…Après avoir fait ses preuves en inventant des pesticides et toxines – le nom de Shulgin apparait dans 17 brevets concernant ces produits – pour le compte de Dow Chemical (le fournisseur du Napalm épandu par avion sur le Vietnam), son employeur lui laissa carte blanche dans ses recherches.
Il choisit donc de se spécialiser dans l’étude des drogues hallucinogènes de synthèse, et contribua alors à l’élaboration d’une version synthétique du THC pour le compte de l’armée. A ce sujet, son ami James L.Ketchum, ancien colonel de la US Army Chemical ayant collaboré au projet, évoque des avions pulvérisant des nuages de « madness gas » pour désorienter l’ennemi et dissoudre sa volonté de résistance.Il monta par la suite son propre laboratoire de recherche indépendant (« the Farm ») où il poursuivit ses recherches psychédéliques… sous la bienveillante protection du gouvernement fédéral et de la DEA (les stups US, pour lesquels il était d’ailleurs consultant) qui lui procurèrent une licence l’autorisant à synthétiser des drogues illégales.

Ce traitement de faveur ne fut pas sans contrepartie, comme il l’a clairement reconnu dans un ouvrage autobiographique:
Citation:
J’ai fait mon travail , sous contrat avec le gouvernement, qui consistait à faire des échantillons de référence pour eux, et je leur ai facturé mon temps.
Mais je pars du principe que je n’ai d’aucune manière échangé des drogues contre de l’argent. Cela me rend la vie plus facile.
Dans le même temps, il est probable que nombre de gens dans le gouvernement se sont beaucoup intéressés à ce que je publiais. Je ne doute pas que la CIA et probablement le Defense Department examinaient attentivement certains ou tous les composés que j’ai décrit; ils considèrent probablement que j’ai, de fait, beaucoup travaillé pour eux.

Vous voulez dire dans un but militaire – la guerre biologique et ce genre de choses?

Ou peut-être pour le contrôle des foules, ou les interrogatoires de prisonniers de guerre, ou peut-être pour induire un chef d’Etat ennemi dans la confusion mentale – qui sait? Leurs objectifs ne sont pas les miens…PiHKAL: A Chemical Love Story – Alexander Shulgin
Accessoirement, on sait que ce chimiste (décédé en 2014) se revendiquait libertarien et était membre du Bohemian Club, un groupe occulte rassemblant l’élite néo-cons américaine autour de rituels ésotériques.
On à donc affaire à une substance créée par un scientifique au service des officines US, ayant déjà en toute connaissance de cause travaillé sur des armes chimiques aéroportées, et adhérant à une confrérie occulte très élitiste.
A la lumière de ces nouveaux éléments, il serait intéressant de comprendre comment cette drogue hallucinogène – artificielle, expérimentale et absente du marché des stupéfiants – a pu se retrouver dans ces filaments aéroportés.


Source trouver:
Lesmoutonsenrages

3 commentaires:

  1. HOAX ? FAKE ? THAT IS THE QUESTION ! ! !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. il faut s'instruire et surtout observer le ciel
      à lire : chemtrails les tracés de la mort de NENKI
      "les anges ne jouent pas de cette HAARP" du Dr Nick Begicq et de Jane Manning
      "les armes de l'ombre" de Marc Filterman

      Supprimer