Le déclin global des pollinisateurs – essentiellement des abeilles et d’autres insectes – pourrait provoquer jusqu’à 1,4 million de morts supplémentaires par an, soit une augmentation de la mortalité mondiale de près de 3%, selon des chercheurs.
Selon un scénario d’élimination complète des pollinisateurs, 71 millions de personnes dans les pays à faibles revenus pourraient se retrouver carencées en vitamine A, et 2,2 milliards, qui ont déjà une consommation insuffisante, verraient leurs apports se réduire encore. Pour les folates, ce sont 173 millions de personnes qui deviendraient carencées et 1,23 milliard de gens qui verraient leur consommation déficiente se détériorer encore.
Une baisse de 100% des « services de pollinisation » pourrait réduire les approvisionnements mondiaux en fruits de 22,9%, en légumes de 16,3%, et de 22,9% en noix et graines, mais avec des disparités selon les pays.
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…/… Selon cette seconde étude, la réduction de la teneur en zinc des cultures vivrières importantes liées à l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère exposera au risque de carence en zinc (retard de croissance, problèmes de défenses immunitaires, morts prématurées) 138 millions de personnes supplémentaires dans le monde d’ici 2050.
Par ailleurs, avec la Fondation Rockefeller, The Lancet publie un rapport sur les changements environnementaux « qui vont bien au-delà des changements climatiques et menacent les progrès en matière de santé réalisés au cours des dernières décennies ».
Source Belga
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