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samedi 14 mars 2015

Une affaire d'abus rituels sataniques dans la région de Johannesburg

Source IOL News 03/03/2015 - Traduction MK-Polis


➤ Une affaire d'abus rituels sataniques dans la région de Johannesburg
Johannesburg - Des pratiques d'abus rituels sataniques sont suspectées dans une église de Boksburg. Un enfant de neuf ans aurait été maltraité et violé par ses grands-parents, son oncle et un pasteur.
L'affaire qui n'avait pas été poursuivie à l'époque remonte en 2013. Cependant, l'unité SAPS spécialisée dans les crimes rituels, a par la suite été amenée à enquêter sur cette affaire. Cela a aboutit à l'arrestation de quatre agresseurs présumés le mois dernier.
Lundi, les deux grands-parents, l'oncle de 29 ans et un pasteur de 54 ans ont comparu devant la Cour des Magistrats de Germiston pour une demande de libération sous caution.
Durant la procédure, un des policiers enquêteurs a décrit les épreuves qu'a enduré le garçon. Le lieutenant-colonel Hendrick de Jager a déclaré que lors des entretiens, le garçon a révélé que pendant une période (possiblement plusieurs années) le groupe l'avait prétendument agressé et violé à plusieurs reprises.
Il est arrivé que les grands-parents et l'oncle amènent l'enfant dans leur lieu de culte, l'église "Full Gospel Church of God"de Witfield, à Boksburg, là où réside le pasteur. Les quatre adultes ont alors enfilé des masques et des robes rouges. Ils ont mis en place un cercle de pierres rouges pour entourer l'enfant et ils priaient dans des langues étranges. Ils ont donné à l'enfant quelque chose à boire, le pasteur et l'oncle se sont déshabillés et ont commencé à avoir des relations sexuelles. Ils ont demandé à l'enfant de toucher les parties intimes des adultes qui le touchaient à leur tour.
De Jager a déclaré qu'il a été ordonné à l'enfant de retirer ses vêtements. L'oncle qui se trouvait alors derrière le garçon l'a violé, l'enfant dit que c'était peut-être avec un objet. Le lieutenant a dit au tribunal qu'octroyer une liberté provisoire aux quatre accusés serait préjudiciable à la santé mentale de l'enfant, car il y avait déjà eu de nombreuses menaces contre lui et ses parents. De Jager a déclaré qu'un homme s'identifiant lui-même comme un proche de la famille lui avait téléphoné pour menacer d'étrangler l'enfant et sa mère. Les parents avaient également signalé que la femme de l'oncle était passée devant leur maison en voiture en criant: "Nous allons vous avoir !". Le lieutenant a dit que le garçon avait particulièrement peur de son grand-père car le vieil homme avait déjà pointé un fusil sur lui en le menaçant de le tuer si il parlait des abus. De Jager a continué en affirmant que grâce aux déclarations qu'avait fait l'enfant à la police, celle-ci a pu retrouver les armes à feu du grand-père.
L'avocat de la défense, Henk Strydom, a insisté sur le fait que ses clients nient toute implication dans ce genre de choses, et qu'ils voulaient prouver leur innocence devant le tribunal. L'avocat a aussi insisté sur le fait que les rapports médicaux effectués en 2013 ne montraient aucun signe d'abus. Il a déclaré que la police n'avait trouvé aucune trace de rituels sataniques dans cette église. Aucune robe rouge ni aucun masque n'ont jamais été retrouvés. Le lieutenant De Jager répond que le laps de temps entre le dépôt de plainte et aujourd'hui a largement permis de faire disparaître toutes les preuves. Strydom déclare qu'aucun de ses clients n'a jamais essayé de faire du mal à cet enfant ni à sa famille, même si ils savaient qu'une enquête était ouverte depuis maintenant deux ans. Ce qui signifie qu'ils n'étaient pas une menace. Il a dit que pour préserver la santé mentale de l'enfant, les parents ne devraient pas dire à l'enfant si les accusés sont sous liberté conditionnelle.
"Devons-nous réellement croire cet enfant ?" a déclaré l'avocat. "C'est à la Cour de le déterminer".
Un haut-représentant de l'église était présent au tribunal pour assister aux débats, mais il s'est refusé à tout commentaire.
Mardi matin, le procureur Madelein Laws devait étudier les arguments des plaidoiries pour accepter ou refuser la demande de remise en liberté.

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