La mort de 10 personnes la semaine dernière, à cause d’une mystérieuse maladie dans plusieurs villes du Venezuela, y compris la capitale Caracas, a provoqué la panique parmi la population et a incité les médecins à sonner l’alarme.
Un porte-parole du gouvernement a minimisé les avertissements et a décrit les efforts d’informer le public d’une maladie qui a tué quatre adultes et quatre enfants comme étant une« campagne de désinformation et de terrorisme. »
Malgré l’indifférence du gouvernement, les docteurs du pays insistent qu’il y a plusieurs raisons d’être concernés par cette maladie hautement dangereuse et contagieuse dont l’origine est inconnue.
« Nous ne savons pas ce que c’est, » a admis Duglas León Natera, président de la Fédération des Médecins du Venezuela.
Durant la phase initiale, la maladie présente des symptômes de fièvre et des taches sur la peau, puis produit de grosses cloques et une hémorragie interne et externe, selon les données fournies par le collège des médecins de l’État d’Aragua, où les premiers cas ont été rapportés.
Puis, très rapidement, les patients souffrent d’une insuffisance respiratoire, d’insuffisance hépatique et d’insuffisance rénale. Les médecins vénézuéliens n’ont pas été en mesure de déterminer ce qu’est la maladie, et encore moins comment le combattre.
Le gouvernement a nié l’existence d’une « mystérieuse maladie » et a décrit les informations fournies par les médecins comme étant une « campagne médiatique contre le Venezuela. »
Le gouverneur de l’état d’Aragua, Tarek El-Aissami et le ministre des communications Delcy Rodriguez, se réfèrent aux avertissements en tant que stratégie « diffamatoire » afin d’« ébranler la population ».
Certaines théories étant examinées comprennent la possibilité que la maladie pourrait être un nouveau type de dengue très sévère et agressive, une version atypique de la fièvre Chikungunya ou une apparition du virus Ebola au Venezuela.
Source: Local10, le 18 Septembre 2014
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et nous, c'est pour bientôt, en octobre une bonne vieille grippe manipulée, ou un Ebola, ou mieux un mélange des deux
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