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mardi 23 septembre 2014

INTERVENTION DU VATICAN

INTERVENTION DU VATICAN 1


Préambule :

L’article suivant met en évidence l’intervention du pape  François de l’Église catholique romaine, relativement à l’approche d’une guerre mondiale ! Pleins Feux veut prévenir ses lecteurs que nous ne sommes pas devenus papistes pour celà, mais que toutefois la position de cet homme,  aussi critiquable qu’elle soit, à cause de sa position sans fondement biblique, ne lui enlève pas sa popularité et ses informations socio-politiques sur les événements et la montée des horreurs terroristes au Moyen-orient et ailleurs dans le monde . La possibilité d’une troisième guerre à l’échelle mondiale est des plus prévisible et toute personne à l’affut des nouvelles le palpe bien …
Bien à vous pour « Pleins Feux sur l’heure Juste »,
Pierre J. Gilbert ( Marc 13:23 )

Où se dirige l’appel du Vatican pour une intervention militaire en Irak.  Le régime barbare de l’État Islamique maraudant en Syrie et en Irak a attiré toute l’attention du Vatican.
Par Timothy Oostendarp – Le 21 août 2014
Au cours des dernières semaines, le monde a enfin commencé à s’intéresser sérieusement à la barbarie de l’État Islamique, le groupe d’islamistes radicaux en train de s’emparer de l’Irak et de la Syrie.  Le tollé croissant comprend les voix du Pape François et du Vatican, qui sont préoccupés par le génocide des Chrétiens au Moyen-Orient.
Critiqué pour sa réponse faible et non-engagée envers l’État Islamique, le pape semble changer son fusil d’épaule.
Au cours de sa bénédiction du 10 août, « le Pape François a utilisé un langage inhabituellement fort pour condamner les actions de l’État Islamique », selon le Guardian.  « Le langage exceptionnellement fort » est probablement une surestimation du Guardian.  Par rapport aux précédents papes, et compte tenu de la cruauté dramatique du groupe terroriste, il est plus facile de dire que les propos de François sont simplement plus forts qu’ils ne l’étaient auparavant.
Cependant, les propos du pape, et certaines récentes décisions prises par le Vatican, montrent clairement que le Vatican durcit sa position.
Deux initiatives récentes signalent avec quelle gravité le Vatican et le Pape évaluent la situation en Irak.  Le Pape François a dépêché son proche allié, le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, en tant qu’envoyé personnel dans le pays. En outre, selon le Guardian, le Vatican envisage de rencontrer tous ses envoyés de la région en septembre.
Un encouragement interne ajouté à la pression externe ont incité le pape à prendre la parole.
Dans sa déclaration du 7 août publiée par la Congrégation pour les Églises Orientales, le Cardinal Leonardo Sandri, le président en charge des Eglises Catholiques Orientales, a remercié le pape pour sa « proximité attentive » à la situation en développement et a déclaré que les actions de l’État Islamique étaient « des actions contre Dieu »,
Catholic.org, une plaque tournante pour la diffusion des nouvelles catholiques, a tenu ses lecteurs au courant des développements en Irak.  Le site a même fourni des photos sanglantes, de la brutalité qu’il croit être une conséquence de la violence de l’État Islamique.  Beaucoup de victimes sont des femmes et des enfants.
La légende d’une photo d’une petite fille décapitée exhorte : « Toute l’humanité a une dette envers cette petite fille, pour rechercher ses assassins et les traduire en justice, morts ou vivants. Le fait que les nations du monde et ses citoyens soient confortablement assis est le plus grand embarras pour la civilisation et devrait être la source d’une profonde honte pour tous.  Tout ce que nous faisons n’est rien en comparaison.  Nous avons un devoir moral impératif d’agir ».
Le 12 août, le Vatican a poursuivi son appel à plus d’action, jusqu’à tolérer une intervention militaire.  L’Archevêque Giorgio Lingua, l’ambassadeur du pape à Bagdad, a déclaré à Radio Vatican, que la décision du président américain, Barack Obama de bombarder les militants de l’État Islamique était « quelque chose qui devait être fait ».  L’Archevêque Silvano Tomasi, l’envoyé du Vatican auprès des Nations Unies à Genève, a renchéri en disant à Radio Vatican que « l’action militaire est probablement nécessaire en ce moment ».
Lundi dernier, alors qu’il revenait d’un voyage de cinq jours en Corée du Sud, François a poursuivi sur sa lancée pour une intervention occidentale en suggérant que l’Occident doit arrêter l’État Islamique avec tous les moyens juridiques disponibles. « Là où il y a une injuste agression », a-t-il déclaré, « Je ne dis pas de « bombarder » ou « de faire la guerre », mais « de les arrêter ».  Les moyens par lesquels ils peuvent être arrêtés doivent être évalués.  Arrêter l’agresseur est légitime. »
« USA Today » a noté que les remarques de François étaient « une déclaration rare qui va contre l’orientation habituelle du Vatican, contre l’usage de la force ».  Comme l’article poursuit en expliquant que l’an dernier, lors d’une messe en plein air en août, le Pape François s’était opposé à l’idée d’une intervention militaire en Syrie en déclarant : « La violence et la guerre ne sont jamais le chemin verse la paix ».
La semaine dernière seulement, François a également écrit au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, dans ce que le journal britannique Daily Mail a décrit comme « un appel urgent à la communauté internationale à prendre des mesures pour mettre fin à la tragédie humanitaire en cours ».  Le Pape François a écrit : « Les expériences tragiques du 20ème siècle, et la compréhension la plus fondamentale de la dignité humaine, oblige la communauté internationale, en particulier par les normes et les mécanismes du droit international, de faire tout ce qui peut être fait pour arrêter et prévenir la violence systématique contre les minorités ethniques et religieuses ».
Beaucoup ont pris les commentaires actuels du Pape François comme une poussée vers la guerre.
Dans ce qui pourrait être relié à une réponse aux efforts du Vatican pour générer une réponse à l’État Islamique, l’Allemagne a également accepté « le principe » d’envoyer divers armements aux forces kurdes qui combattent le groupe terroriste. Actuellement, les militants sont mieux armés avec du matériel et des armes militaires de qualité supérieure des Etats-Unis, obtenus à partir des forces irakiennes, en retraite.  Le Ministre des Affaires Étrangères de l’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, a expliqué que la violence barbare en Irak et la menace croissante envers l’Europe a été la raison de la décision.  Les dirigeants européens craignent que l’État Islamique progressent plus loin ; Ainsi, mettre les forces kurdes sur un niveau égal, ou même supérieur, avec le groupe terroriste est une priorité croissante.

Suite:

1 commentaire:

  1. les groupes islamistes sont formés par les USA, la France et compagnie, cela va durer combien de temps ?

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