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dimanche 3 août 2014

La science révèle l’empreinte de Dieu : Un sérieux plaidoyer en faveur du Dieu créateur




Introduction

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue céleste annonce l’oeuvre de ses mains. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, Leur voix n’est pas entendue. Leur trace apparaît sur toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde. » Psaume 19.2-5
Chers lecteurs, c’est avec un immense plaisir que nous vous proposons le montage vidéo définitif rapportant les toutes dernières découvertes de la science moderne. Ces découvertes amènent de manière totale et définitive, l’éclatante évidence d’un Dieu tout puissant à l’origine de l’univers dans son ensemble et étant toujours à l’oeuvre aujourd’hui même. Les dernières vidéos à ce sujet sur le site rassemblaient déjà un grands nombre d’éléments et de découvertes scientifiques stupéfiantes reléguant le darwinisme à l’âge de pierre. Cette dernière vidéo pousse l’analyse encore un peu plus loin en livrant des trésors de découvertes inédits mais accessible à chacun et venant clôturer le sujet, pour le moment…
C’est absolument stupéfiant et les implications en découlant sont énormes à tout point de vue, nous en convenons. Toutes les disciplines scientifiques modernes pointent désormais implacablement vers l’évidence totale de Dieu. Le changement de paradigme est tellement énorme que l’information n’est pas prête à circuler rapidement et sera même censurée ou déformée, aussi cette vidéo est d’une importance capitale. Ainsi, les propos bibliques mentionnant l’empreinte de Dieu dans la nature, cumulées aux prophéties annonçant une augmentation considérable de la connaissance dans les temps de la fin, dépeignent une réalité confirmée par les dernières grandes découvertes scientifiques et faisant éclater la magnificence et la toute puissance de Dieu. Quels sont ces preuves ? Quels sont ces signes ? Quelles empreintes le créateur a-t-il laissé dans la nature et l’espace afin de manifester sa toute puissance, son intelligence et sa sagesse infinie ? Soyez attentif, vous risqueriez d’être ébranlé par la finesse de l’Esprit de Dieu. Si une telle évidence est rendu manifeste par la science elle-même, nous serions en droit de nous demander quelle place reste-t-il pour la foi, et en quel Dieu ? Quel serait son message ? Bien que des points commun existent, les différentes religions présentent des distinctions inconciliable entre elles concernant Dieu et son message pour l’humanité (un futur article à ce sujet verra bientôt le jour). En effet, la Vérité est unique et ne saurait se contredire. Cet article, cette vidéo et même tout ce site web, se donnent comme objectif de répondre le mieux possible à toutes ces questions cruciales en se basant, non pas sur une interprétation particulière, mais sur des faits et du concret en appui total sur la parole de Dieu. Dieu ne nous demande pas une foi aveugle, mais une foi vivante basée sur l’humilité, la sincérité et la vérité vis à vis de soit-même et de Dieu. Dieu prend plaisir à confirmer sa parole par l’expérience personnelle qu’il donne de vivre pour un coeur ouvert à la Vérité et permettant d’affirmer avec le personnage biblique Job : « Mon oreille avait entendu parler de toi; Mais maintenant mon oeil t’a vu. »
Cet article reprend divers éléments de l’excellente enquête scientifique réalisée par le journaliste Lee Strobel pour son livre Plaidoyer pour Dieu créateur, que chacun peut retrouver à la rubrique livre du site et dont nous conseillons vivement la lecture à tous les sceptiques ayant besoin de preuves et de concret. Comme l’a dit un homme : « La foi n’implique pas d’avoir un esprit fermé, mais bien au contraire, un esprit ouvert. Opposée à l’aveuglement, la foi mesure la grandeur des réalités spirituelles que les matérialistes négligent, piégés qu’ils sont dans le purement physique. »

Là où la science rencontre la foi

Allan Rex Sandage est le plus grand cosmologiste d’observation du monde. Peu de scientifiques sont aussi respectés que cet ancien protégé du légendaire astronome Edwin Hubble. Sandage a reçu des honneurs aussi prestigieux que divers, comme ceux décernés par la société américaine d’astronomie, la société suisse de physique, la société royale d’astronomie et l’Académie suédoise des sciences, ainsi que l’équivalent du prix Nobel dans le domaine de l’astrologie. Le New York Times l’a surnommé le grand homme de la cosmologie. Beaucoup croyaient sans l’ombre d’un doute qu’un scientifique de sa stature devait probablement être sceptique à propos de Dieu. Mais Sandage, lors d’une conférence sur la science et la religion, en 1995 à Dallas, surpris tous les participants en prenant place du côté des théistes. Encore plus surprenant dans ce contexte de conférence au sujet du big-bang et de ses implications philosophiques, il révéla publiquement qu’il avait décidé de devenir chrétien à l’âge de 50 ans.
Il dit à l’auditoire, captivé par ses paroles, que le big-bang était un événement surnaturel qui ne pouvait pas s’expliquer dans les limites de la physique telle que nous la connaissons. La science nous a entraîné jusqu’au Premier événement, mais elle ne peut pas nous amener jusqu’à la première cause. L’émergence soudaine de la matière, de l’espace, du temps et de l’énergie nous oblige à considérer la réalité d’une certaine transcendance.« C’est ma science qui m’a conduit à la conclusion que le monde est beaucoup plus complexe que ce que la science peut bien expliquer, dira-t-il plus tard à un journaliste. Je ne peux comprendre le mystère de l’existence qu’au moyen du surnaturel. »
Après lui, l’éminent astrophysicien de Harvard, Owen Gingerich, parvint aux mêmes conclusions que son prédécesseur à la tribune, affirmant que c’est avec une vision théiste du monde que s’accordait le mieux le big-bang. Puis vint une session sur les origines de la vie à laquelle participaient Dean Kenyon, un biophysicien de l’université d’État de San Francisco, coauteur d’un livre qui avait fait date et qui affirmait que l’émergence de la vie avait été « biochimiquement prédestinée ». Cela semblait être l’explication la plus prometteuse de l’énigme de la première cellule vivante et de la manière dont elle avait pu s’assembler elle-même à partir de la matière sans vie. À la grande surprise de tous, il réfuta publiquement les conclusions de son propre livre, déclarant qu’il était devenu très critique envers toutes les théories naturalistes des origines. À cause de l’immense complexité moléculaire de la cellule et des propriétés porteuses d’information de l’ADN, Kenyon croyait désormais que tout indiquait l’existence d’un Concepteur à l’origine de la vie. Au lieu d’un conflit entre la science et la religion, on entendit des spécialistes du plus haut niveau dire qu’ils étaient théistes et non pas en dépit de la science mais à cause d’elle. Comme le dit Sandage, « de nombreux scientifiques sont maintenant conduits à la foi au moyen de leurs propres travaux scientifiques ». Bien des personnes, malgré leur arrière-plan scientifique, ne sont pas conscientes de la puissance des découvertes scientifiques pour soutenir la foi en Dieu. Des découvertes qui sont en mesure d’indiquer le chemin vers le salut de l’âme, l’espérance et la foi en un Dieu vivant qui a laissé sa signature dans chaque millimètre de sa création.

Entretien avec Stephen C. Meyer, docteur en biologie moléculaire, spécialiste des questions sur les origines de la vie

Un sérieux plaidoyer en faveur du théisme.

Il est évident que la science nous apprend énormément de choses importantes au sujet du monde naturel. Mais la véritable question est : ces choses pointent-elles vers une réalité qui les dépasse ? La réponse à cette question est oui. La science nous enseigne beaucoup de choses vraies, et certaines de ces choses vraies nous indiquent l’existence de Dieu.
J’ai pour ma part une approche qui est la suivante : les faits scientifiques soutiennent en réalité la croyance théiste. En fait, au cours des cinquante dernières années, dans une gamme étendue de disciplines scientifiques, des faits sont venus à la lumière qui, pris tous ensemble, procure un sérieux plaidoyer en faveur du théisme. Seul le théisme est en mesure de donner une explication de causalité satisfaisante intellectuellement pour tous ces faits. Par exemple, s’il est exact qu’il y a un commencement à l’univers, ce qui est maintenant une chose communément admise parmi les cosmologistes, alors cela implique une cause qui transcende l’univers. Si les lois de la physique sont réglées avec une telle précision pour permettre la vie, comme les physiciens contemporains sont en train de découvrir actuellement, alors il existe peut-être un être qui a conçu ce réglage de précision. S’il y a des informations dans une cellule, comme le montre la biologie cellulaire, cela présuppose une conception intelligente. Il faut des informations biologiques pour que la vie démarre ; les implications vont au-delà du domaine matériel et indique une cause intelligente en amont.
Certaines personnes utilisent cette phrase ancienne de Galilée : « la science vous dit comment va le ciel, la Biblevous dit comment on va au ciel ». Bien que la plupart du temps, la science et la religion soient concernées par des choses différentes, elles ont des territoires qui se chevauchent. Je crois que le témoignage de la science soutient le théisme. Bien qu’il y ait – et qu’il y aura toujours – des points de tensions ou de désaccords non résolu, les développements majeurs de la science au cours des cinq dernières décennies convergent fortement dans la direction du théisme. La science, quand elle est pratiquée correctement, pointe vers Dieu.

Création à partir de rien

Le fait que la plupart des scientifiques croient aujourd’hui que l’énergie, la matière, l’espace et le temps ont un commencement s’oppose fortement au matérialisme. Vous ne pouvez invoquer ni le temps, ni l’espace, ni la matière, ni les lois de la nature pour expliquer les origines de l’univers. La relativité générale souligne le besoin d’une cause qui transcende ce domaine. Et le théisme affirme l’existence d’une telle entité – plus précisément, Dieu. Pour faire court, le naturalisme a de plus en plus de mal en matière de cosmologie ; plus on avance et plus il est difficile de se débarrasser de l’hypothèse de Dieu. Si on les considère ensemble, le big-bang et la relativité générale fournisse une description scientifique de ce que les chrétiens appellent la création à partir de rien. Comme l’a dit le lauréat du prix Nobel, Arno Penzias au sujet du big-bang, « la meilleure information que nous ayons se trouve là où je ne serais pas allé la chercher, dans les cinq premiers livres de Moïse, dans les psaumes et dans la Bible dans son ensemble. »
Le deuxième type d’exemple concernerait « la précision des réglages anthropiques ». Cela signifie que les lois et les paramètres fondamentaux de la physique possèdent des valeurs numériques précises qui auraient pu être différentes. Il n’y a aucune raison fondamentale pour expliquer que ces valeurs aient dû être telles qu’elles sont. Pourtant, toutes ces lois et ces constantes oeuvrent et se complètent d’une manière qui est, d’un point de vue mathématique, proprement incroyable, rendant ainsi la vie dans l’univers possible. Prenez le taux d’expansion de l’univers, dont la précision du réglage et de l’ordre de un sur des milliards de milliards de milliards de milliards de milliards. Et bien, si ce réglage était modifié ne serait-ce que légèrement, que soit plus vite ou plus lentement, la vie ne serait plus possible dans l’univers. Comme l’a dit Sir Fred Hoyle, « une interprétation des faits issue du bon sens suggère qu’un intellect supérieur a tripatouillé la physique, la chimie et la biologie, et qu’il est vraiment illusoire de parler de forces aveugles à propos de la nature. »
Eh bien peut-être que si tout a l’air si bien réglé, c’est qu’il existe une personne qui a procédé à ces réglages. Selon le physicien Paul Davies, le sentiment d’une conception intelligente émerge de toutes parts. Et je suis totalement d’accord avec cela. C’est une preuve puissante en faveur d’une conception intelligente.
Richard Dawkins, de Oxford, a déclaré que « le code machine des gènes est étrangement semblable à celui des ordinateurs ». Si vous y réfléchissez, vous vous rendez compte que les ordinateurs tournent grâce à des logicielsqui sont produits par l’intelligence des ingénieurs. Chaque expérience de l’information que nous avons (que ce soit un code d’ordinateur, une inscription hiéroglyphique, un livre ou une peinture rupestre) indique la présence d’une intelligence. La même chose est vraie pour la présence d’informations dans chaque cellule de toute créature vivante. Cela n’est absolument pas un argument dû à l’ignorance. Nous ne penchons pas vers la possibilité d’une conception intelligente uniquement parce que les théories évolutionnistes et naturalistes sont incapables de donner une explication quant à la présence de ces informations. Nous penchons vers la conception intelligente parce que toutes ces théories ont échoué et parce que nous connaissons une autre entité causale, capable de produire de l’information, à savoir l’intelligence. Personnellement, je trouve que c’est un argument très puissant.
Le déisme est une croyance selon laquelle Dieu a créé l’univers sans plus intervenir ensuite. Cependant il ne peut pas expliquer les actes discrets de conception ou de création après que l’univers ait été créé. Le Dieu déiste n’intervient jamais dans la nature, alors que nous voyons les signes évidents d’une conception intelligente dans l’histoire de la vie et dans toute la création. Par exemple, les informations importantes contenues dans la cellule donnent une preuve convaincante d’un acte de création intelligent de la vie, bien après le commencement de l’univers. D’un point de vue d’ensemble, les connaissances actuelles nous donnent une confiance plus élevée à partir de la science, dans l’existence de Dieu. Le poids des arguments est très, très impressionnant – en fait, pour moi, c’est suffisamment concluant pour dire que le théisme fournit la meilleure explication pour tous les sujets scientifiques que nous avons abordés. La science et la foi ne sont pas en conflit. Lorsque le fait scientifique et l’enseignement biblique sont correctement interprétés, ils peuvent se soutenir mutuellement et c’est ce qu’ils font. Je dirai à toutes les personnes qui en doutent de procéder à leur propre enquête.

Pourquoi n’y a-t-il pas alors plus de scientifiques qui croient en Dieu ?

Tout d’abord, je dirais qu’il faut du temps pour que les nouvelles découvertes se répandent et pour que leurs implications soient pleinement considérées. Plusieurs des meilleures preuves en faveur du théisme sont très nouvelles. Les scientifiques qui sont concentrées sur un champ d’étude particulier peuvent ne pas être au courant des découvertes dans les autres champs d’études. De plus, la vision du monde matérialiste a exercé une certaine domination sur la vie intellectuelle de la culture occidentale depuis cent cinquante ans. Elle est même la vision du monde acceptée par défaut en matière de science, de philosophie et de discipline académique en général. C’est un présupposé. Certaines personnes qui s’en sont dissociées ont rencontré une hostilité intense et parfois même une certaine forme de persécution. D’autre ont pu hésiter à explorer ce domaine ou exprimer des propos favorables envers lui. Cet argument rappelle une citation de Sandage, qui déclara un jour à un journaliste que la communauté scientifique est tellement méprisante envers la foi qu’il existe « une véritable répulsion à déclarer publiquement sa foi, tant l’opprobre encouru peut-être sévère ».
Finalement, à l’intérieur de la culture scientifique, il existe un système de croyance qui est, d’un point de vue philosophique, très discutable. Par exemple, certains pensent que la science ne doit autoriser que des explications naturalistes, ce qui exclut de prendre en considération l’hypothèse d’une conception intelligente. Beaucoup de scientifiques mettent des oeillères et refusent de reconnaître les faits.

Qu’est que la science vous apporte dans votre foi ?

Dans la Bible, l’apôtre Paul nous parle d’une rébellion intellectuelle envers Dieu qui sommeille dans l’homme depuis la chute. Dans ce contexte, les données scientifiques en faveur de Dieu me permettent de me remettre d’aplomb. Elle m’aide à reconnaître qu’en dépit de ma tendance naturelle au repli sur moi-même, je ne peux pas ignorer ce que Dieu a accompli dans ce monde pour que tout le monde sache qu’il existe et qu’il est vraiment le créateur tout-puissant, et aussi que nous devons mettre notre vie en règle avec lui.
Je vois cela non seulement dans la cosmologie, dans la physique ou dans la biologie, mais aussi dans la révélation historique de la Bible, et particulièrement dans la révélation de Jésus-Christ lui-même. Il est tellement irrésistible ! Einstein le pensait. Napoléon le pensait. Ce Nazaréen avait attiré leur attention et continue à attirer la mienne. Je me souviens avoir pensé que, si le Jésus de la Bible n’avait finalement pas existé, je devrais rendre un culte à la personne qui avait créé ce personnage. Jésus dépasse tellement ce que je peux appréhender !
Les témoignages de Dieu dans la nature me lancent continuellement le défi d’approfondir et d’intensifier ma relation avec lui. Mes études scientifiques ne sont pas séparées de ma vie chrétienne, elles sont parties intégrantes de cette expérience. Je contemple les étoiles ou bien je réfléchis sur la structure et sur les propriétés porteuses d’informations des molécules d’ADN, et ce sont pour moi des occasions pour adorer le créateur qui a amené ces choses à l’existence. Je pense au sourire légèrement ironique de Dieu qui se trouve peut-être sur ses lèvres quand, au cours des dernières années, toutes sortes de découvertes sont venues confirmer la Bible. Je crois qu’il fait en sorte que, dans sa providence, elles soient dévoilées et qu’il se réjouit chaque fois que nous découvrons son empreinte dans l’immensité de l’univers, dans les reliques poussiéreuses de la paléontologie et dans la complexité de la cellule.
Cette exploration des découvertes scientifiques et historiques n’est pas uniquement un exercice cognitif, c’est également pour moi un acte d’adoration. C’est une manière de rendre au Créateur l’honneur et la gloire qui lui sont dues. Faire de la création un simple processus naturel est une forme d’idolâtrie à laquelle nous somme tous enclins. Je ne juge pas mes collègues naturalistes parce qu’ils sont enclins à cela. Je suis constitué comme eux. Nous avons tous une certaine tendance à minimiser Dieu et à penser et à nous comporter comme si finalement nous n’étions pas immergés au sein de sa création et comme si nous n’étions pas nous aussi les produits de sa puissance créative inimaginable. En contemplant ces témoignages, à la fois dans la nature et dans la Bible, je me rappelle sans cesse qui il est, et je me rappelle qui je suis – un être qui a profondément besoin de lui.

Les arguments de la cosmologie : quand tout commence avec un big-bang

Mises à part les nombreuses explications du big-bang en compétition, « quelque chose » a produit le cosmos à partir de rien. C’est cette compréhension (que quelque chose de transcendant soit à l’origine de tout) pour laquelle la science a du mal à utiliser des termes comme « miracle ». Gregg Easterbrooks, journaliste scientifique.
Steven Weinberg, lauréat du prix Nobel, dans son livre les trois premières minutes, explique de quelle façon a eu lieu le commencement. Outre la matière qui consistait en particules élémentaires,  il montre qu’il y avait aussi, et cela est très intéressant, des photons : « l’univers dit-il, était rempli de lumière ». Nous sommes très proches de la création biblique ou Dieu déclare « Que la lumière soit ». « En trois minutes, écrit Bill Bryson, dans son livre intituléune courte histoire de presque tout, 98 % de toute la matière qui existe ou qui existera jamais a été produite. Nous avons ainsi un univers. C’est un lieu de possibilité parmi les plus merveilleuses et les plaisantes, ainsi qu’un endroit magnifique. Et il ne fallut pas plus de temps pour qu’il soit réalisé que celui qu’il nous faut pour faire un sandwich. »
« Il semble impossible d’obtenir quelque chose en partant de rien, dit-il, mais le fait est qu’il n’y avait rien et qu’il y a maintenant un univers, ce qui constitue une preuve évidente que c’était finalement possible. »
Edward Milne qui fut docteur en médecine et en science naturelle, avait-il raison de dire dans son traité sur la relativité : « Quant à la première cause de l’univers… Elle est laissée à l’appréciation du lecteur, mais notre image est incomplète si nous ne faisons pas mention de Dieu. »

Entretien avec William Lane Craig, Docteur en philosophie et en théologie

Tout ce qui a un début possède aussi une cause

Tout ce qui a un début possède aussi une cause. L’univers a un début. Donc, l’univers à une cause. Ensuite, vous pouvez vous livrer à une analyse conceptuelle de ce que signifie être « une cause de l’univers » et vous vous rendrez compte qu’un nombre impressionnant d’attributs divins peuvent être identifiés au cours de cette analyse.
Tout d’abord, l’hypothèse de Dieu est intuitivement évidente dès lors que vous avez saisi le concept du rien absolu. Voyez-vous, l’idée que quelque chose puisse surgir sans cause et à partir de rien et plus que magique. Au moins, quand un prestidigitateur sort un lapin de son chapeau, il y a un prestidigitateur et un chapeau ! Mais dans l’athéisme, l’univers surgit de nulle part, et sans aucune explication. Je pense que lorsque l’on comprend le concept du rien absolu, il devient évident que, si une chose possède un commencement, elle n’a pas pu venir à l’existence à partir de rien et il existe bien une cause qui l’a mené à l’existence. Nous avons des preuves empiriques pour établir la véracité de cette hypothèse. Ce principe se vérifie toujours et il n’est jamais contredit. Nous ne voyons jamais quelque chose qui surgisse de rien. Il n’y a personne pour s’inquiéter parce que, disons, un cheval pourrait apparaître tout seul dans un salon et souiller le tapis ! Nous ne nous soucions pas pour ce genre de choses parce qu’elle n’arrive jamais. Il s’agit donc d’un principe qui est constamment vérifié par la science.
L’hypothèse la plus courante était, depuis les Grecs antiques, que le monde matériel est éternel. Les chrétiens ont refusé ce présupposé sur la base de la révélation biblique, mais la science séculaire a toujours admis l’éternité de l’univers. Tout ce que les chrétiens pouvaient dire se résumait à affirmer que, bien que l’univers paraisse statique, il possède un commencement qui eut lieu quand Dieu le créa. Ainsi, quand au XXe siècle, on découvrit que l’univers n’était pas une entité éternelle et sans changement, ce fut un véritable choc pour la pensée séculaire. Cette découverte était complètement inattendue.
Ce fut un choc énorme ! Jusqu’à cette époque, il était communément admis que l’univers dans son ensemble était statique, un objet existant éternellement. De plus, le big-bang n’a pas été un événement chaotique et désordonné. Au contraire, il semble avoir été réglé minutieusement pour permettre l’existence d’une vie intelligente, avec une complexité et une précision qui défie littéralement la compréhension humaine. En d’autres termes, l’univers que nous voyons aujourd’hui – et même notre propre existence – dépend d’un ensemble de conditions initiales très particulières. Ce phénomène est une indication très forte qui permet de dire que le big-bang n’était pas un accident, mais qu’il a été conçu.
Même Kai Nielsen, qui est athée, a déclaré : « supposez que vous entendiez soudain une forte détonation, un bang, et que vous me demandiez ce qui a causé cette détonation. Si je vous réponds : « rien, c’est arrivé comme cela », vous n’allez pas accepter ma réponse ». Il a raison, bien entendu. Et si une cause est nécessaire pour un petit bang, alors il en faut une aussi pour un plus gros, et donc pour un Big-bang. C’est une conclusion incontournable – et une confirmation stupéfiante de la doctrine millénaire de la création à partir de rien des judéo-chrétiens.
Un agnostique, l’astronome américain Robert Jastrow, fut contraint d’admettre que, même si certains détails diffèrent, l’élément essentiel recueilli par l’astronomie ou raconté dans le récit biblique de la genèse est le même : la chaîne d’événements qui conduit à l’homme, a commencé de manière soudaine et brusque, à un moment précis dans le temps, dans un éclair de lumière et d’énergie ».
Nous pouvons identifier plusieurs qualités. Une cause d’espace et de temps ne peut être qu’un être personnel, sans commencement, en dehors du temps et de l’espace, lui-même sans cause, immatériel, doué du libre arbitreet d’une puissance énorme. C’est un concept qui ressemble bien à Dieu. Tout ce qui a commencé à une cause exceptée la chose qui n’a pas commencé. La seule entité que nous connaissons et qui n’aurait pas de commencement est un esprit éternel, ce qui correspond encore une foi à Dieu. Ainsi Dieu, n’ayant pas de commencement n’a pas de cause, est en dehors du temps et de l’espace même s’il possède la possibilité d’intervenir dans sa création. Après tout, les athées ont longtemps maintenu que l’univers n’avait pas besoin d’une cause parce qu’il est éternel. Comment peuvent-ils en même temps maintenir que l’univers peut-être éternel et sans cause, alors que Dieu ne pourrait pas être en dehors du temps et sans cause ?
Voyez-vous, il ne peut pas y avoir d’explication scientifique pour le premier état de l’univers. Puisqu’il s’agit de l’état premier, il ne peut pas être expliqué en termes de conditions précédentes et de lois naturelles y conduisant. Donc, s’il existe une explication de l’état premier de l’univers, cette explication ne peut être que personnelle – c’est-à-dire, qu’un agent a usé de volonté pour le créer. Ce serait la première raison pour laquelle la cause de l’univers ne peut être que personnelle. La seconde raison est que, puisque la cause de l’univers transcende le temps et l’espace, elle ne peut pas être une réalité physique. Au contraire, elle ne peut être que immatérielle et non pas physique. Il ne peut y avoir que deux genres de choses immatérielles et intemporelles. Le premier serait des objets abstraits, comme les nombres ou les entités mathématiques. Cependant, ces objets immatériels ne peuvent pas causer quoi que ce soit. Le second genre de réalité immatérielle serait une intelligence. Une intelligence peut être une cause, donc il est assez logique de dire que l’univers est le produit d’une intelligence désincarnée qui l’a amené à l’existence.
Il est certainement plausible qu’un tel être existe toujours. Il transcende l’univers et il est donc au-dessus des lois de la nature qu’il a créée. Il est donc peu probable que quoi que ce soit dans les lois de la nature ait pu le faire disparaître. Et bien sûr, les chrétiens croient que ce créateur n’est pas resté muet mais qu’il s’est révélé de manière décisive par la personne, le ministère et la résurrection de Jésus de Nazareth, ce qui montre qu’il est toujours là et toujours à l’oeuvre dans l’histoire. Nous sommes libres de chercher d’autres éléments ailleurs pour prouver que le créateur existe toujours. Examinons s’il répond aux prières, s’il a ressuscité Jésus d’entre les morts, s’il se révèle dans l’accomplissement des prophéties bibliques, et ainsi de suite. Pour moi, la charge des preuves ne repose plus sur ceux qui proclament qu’il existe toujours, mais sur ceux qui prétendent qu’il n’existe plus.
Hawking, célèbre scientifique athée, icône de la science, concède dans un de ses livres les plus récents, qu’il ne prétend pas décrire la réalité, parce qu’il ne sait pas ce qu’est la réalité. Il reconnaît donc lui-même que ses innombrables efforts pour démontrer l’inexistence de Dieu ne correspondent pas à une description réaliste de l’univers ou de son origine.
Ce qui est important à comprendre, c’est la manière dont les choses ont évolué depuis, disons, cent ans. Avant cela, les chrétiens devaient maintenir par leur foi dans la Bible que, en dépit de toutes les apparences, l’univers n’était pas éternel mais qu’il fut créé à partir de rien et à un moment défini. Aujourd’hui, la situation est complètement inversée. La balle n’est plus dans le même camp. Les chrétiens peuvent s’appuyer sur la vérité biblique avec confiance, en sachant qu’elle est en droite ligne avec les grandes lignes de l’astrophysique et de la cosmologie. C’est maintenant celui qui est athée qui se sent aujourd’hui mal à l’aise et marginalisé.
Il y a eu un temps où la culture a été bien plus arrangeante vis-à-vis du christianisme. Mais je pense que l’on peut affirmer qu’il n’y a jamais eu une période dans l’histoire comme celle que nous vivons aujourd’hui, dans laquelle les grandes découvertes scientifiques confirment la foi en Dieu.
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