Prés d'un an après les faits, le célèbre éditorialiste dénonce "la moutonaille" et accuse le journal "Le Monde " d'avoir menti sur la situation en Syrie et en particulier sur l'attaque chimique de la Ghouta.
Pour rappel, les médias alternatifs avaient annoncé que les rebelles préparaient une telle attaque , puis qu'ils en étaient les auteurs selon les preuves divulguées par la Russie et que finalement ils avaient eux mêmes avoué en être les responsables.
Il faut également rappeler qu'à l'époque, c'est la réactivité des médias alternatifsqui a empêché le déclenchement de la troisième guerre mondiale (2 missiles balistiques auraient néanmoins étés lancés).
Les aveux tardifs de Franz-Olivier Giesbert soulignent la perte de crédibilité des médias officiels. Et au moment où ceux ci ne sont plus en mesure d'occulter l'impact catastrophique que représente l'interventionnisme américain depuis 2001, le retournement de veste reste la meilleure option.
Si cela continue, on peut envisager que la contestation de la version officielle du 11 Septembre ne devienne plus un sujet tabou.
FOG : Ayons le courage de le dire...
La presse et l'éducation sont deux univers où la parole devrait être libre. Force est de constater qu'elles sont devenues les fiefs de la nouvelle bien-pensance, nourrissant les affres navrantes d'un pays qui, de plus en plus, veut se barricader contre tout - l'Europe, la mondialisation, les produits chinois, le rêve américain ou le réalisme allemand.
Où est passé l'esprit critique, longtemps présenté, à tort, comme une invention française ? La "moutonnaille", bête noire de Rabelais, a pris le pouvoir dans le monde des idées : désormais, tout le monde est prié de devenir aveugle, protectionniste, souverainiste, europhobe et populiste. À droite comme à gauche, telle est l'idéologie qui, hélas, devient dominante.
Les exemples de dénis sont devenus innombrables. Arrêtons-nous sur trois cas édifiants.
1. Quitte à passer pour un islamophobe aux yeux des âmes pures de la bonne presse, ne nous tortillons plus pour dire que les djihadistes sont les nouveaux barbares. Les ennemis absolus. À l'égard des intégristes aux mains rouges d'Irakou de Syrie, il est temps que les grandes puissances rompent avec ce fatalisme qui les déshonore.
Sur le régime de Bachar el-Assad, la cause est entendue : il est immonde. Mais faut-il pour autant faciliter la tâche des djihadistes sunnites, as de l'égorgement, qui, tout en prenant le contrôle du nord de l'Irak, cherchent à renverser le pouvoir syrien pour liquider les chiites dans la foulée ? La réponse est non. Au lieu de quoi nous acceptons toutes les désinformations, pourvu qu'elles aillent dans le sens que nous voulons donner à l'Histoire.
Quand "Le Monde" a révélé l'attaque chimique de la Ghouta, qui a fait plusieurs centaines de morts, rien ne prouvait qu'elle avait été perpétrée par le régime d'Assad, il est vrai capable de tout, surtout du pire. Damas en a pourtant été accusé par le journal, le gouvernement français et les services secrets américains, ce qui permettait de justifier les frappes à venir.
Où est passé l'esprit critique, longtemps présenté, à tort, comme une invention française ? La "moutonnaille", bête noire de Rabelais, a pris le pouvoir dans le monde des idées : désormais, tout le monde est prié de devenir aveugle, protectionniste, souverainiste, europhobe et populiste. À droite comme à gauche, telle est l'idéologie qui, hélas, devient dominante.
Les exemples de dénis sont devenus innombrables. Arrêtons-nous sur trois cas édifiants.
1. Quitte à passer pour un islamophobe aux yeux des âmes pures de la bonne presse, ne nous tortillons plus pour dire que les djihadistes sont les nouveaux barbares. Les ennemis absolus. À l'égard des intégristes aux mains rouges d'Irakou de Syrie, il est temps que les grandes puissances rompent avec ce fatalisme qui les déshonore.
Sur le régime de Bachar el-Assad, la cause est entendue : il est immonde. Mais faut-il pour autant faciliter la tâche des djihadistes sunnites, as de l'égorgement, qui, tout en prenant le contrôle du nord de l'Irak, cherchent à renverser le pouvoir syrien pour liquider les chiites dans la foulée ? La réponse est non. Au lieu de quoi nous acceptons toutes les désinformations, pourvu qu'elles aillent dans le sens que nous voulons donner à l'Histoire.
Quand "Le Monde" a révélé l'attaque chimique de la Ghouta, qui a fait plusieurs centaines de morts, rien ne prouvait qu'elle avait été perpétrée par le régime d'Assad, il est vrai capable de tout, surtout du pire. Damas en a pourtant été accusé par le journal, le gouvernement français et les services secrets américains, ce qui permettait de justifier les frappes à venir.
Or un long rapport scientifique du Massachusetts Institute of Technology (MIT) établi par Richard Lloyd, un ancien inspecteur de l'Onu, assure, après avoir étudié notamment les lanceurs, que les tirs ne pouvaient provenir que des zones rebelles, autrement dit djihadistes. Bien sûr, on a mis un mouchoir dessus : circulez, y a rien à voir, a décrété notre bonne presse.
De même, quand le grand journaliste américain Seymour Hersh a découvert que le groupe djihadiste Front al-Nosra disposait de gaz sarin, information que Barack Obama se serait empressé de dissimuler, c'est à peine si l'information a été relayée.
Lire la suite sur :
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/ayons-le-courage-de-le-dire-26-06-2014-1840804_70.php
Source trouver:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire