Lorsque les manifestants se sont approchés des alentours du stade, environ 250 policiers les ont repoussés avec des grenades lacrymogènes et un journaliste de l'AFP a assisté à l'interpellation de trois manifestants, dont les camarades s'indignaient aux cris de « fascistes ! ».
Les policiers, appuyés par des collègues à moto et en voiture, ont ensuite chargé sur plusieurs petits groupes de jeunes encagoulés, les faisant reculer vers le point de départ de la marche, à environ 1 kilomètre du stade. « Cela ne se terminera pas avec la Coupe du monde. Même si le Brésil l'emporte, la coupe n'apportera rien aux pauvres, à ceux qui vivent dans les favelas, aux démunis », a déclaré Pablo Rodriguez, un des manifestants.
Le Brésil a été secoué il y a un an, en pleine Coupe des confédérations, par une fronde sociale historique contre les 11 milliards de fonds publics engloutis dans l'organisation du Mondial 2014 aux dépens de l'amélioration des services publics.
Depuis, les manifestations ont perdu en intensité mais se sont radicalisées, notamment sous l'action des black blocs, des militants anarchistes anticapitalistes et antimondialisation. Depuis le coup d'envoi du Mondial, le 12 juin, des rassemblements ont été organisés dans la plupart des villes où se disputaient des matchs, mais n'ont rassemblé que 200 personnes en moyenne dans ce pays de 200 millions d'habitants.
Selon les observateurs locaux, la passion du football, la répression des marches du 12 juin à Sao Paulo et Rio, ainsi que la radicalisation du mouvement ont détourné de nombreux contestataires.
Les policiers, appuyés par des collègues à moto et en voiture, ont ensuite chargé sur plusieurs petits groupes de jeunes encagoulés, les faisant reculer vers le point de départ de la marche, à environ 1 kilomètre du stade. « Cela ne se terminera pas avec la Coupe du monde. Même si le Brésil l'emporte, la coupe n'apportera rien aux pauvres, à ceux qui vivent dans les favelas, aux démunis », a déclaré Pablo Rodriguez, un des manifestants.
Le Brésil a été secoué il y a un an, en pleine Coupe des confédérations, par une fronde sociale historique contre les 11 milliards de fonds publics engloutis dans l'organisation du Mondial 2014 aux dépens de l'amélioration des services publics.
Depuis, les manifestations ont perdu en intensité mais se sont radicalisées, notamment sous l'action des black blocs, des militants anarchistes anticapitalistes et antimondialisation. Depuis le coup d'envoi du Mondial, le 12 juin, des rassemblements ont été organisés dans la plupart des villes où se disputaient des matchs, mais n'ont rassemblé que 200 personnes en moyenne dans ce pays de 200 millions d'habitants.
Selon les observateurs locaux, la passion du football, la répression des marches du 12 juin à Sao Paulo et Rio, ainsi que la radicalisation du mouvement ont détourné de nombreux contestataires.
Source trouver:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire