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jeudi 30 janvier 2014

Alerte Fukushima : le combustible fondu des réacteurs a disparu!

Fukushima  top radiation 002

Ça continue, et ce n’est pas prêt de s’arrêter… Des scientifiques vont se servir des rayons cosmiques pour localiser le combustible fondu des 3 réacteurs.
Et oui, vous le lisez bien, on ne sait pas où est le corium ! Tout est sous contrôle, dormez braves gens !



TOKYO, 23 janvier 2014 (AFP) – Des chercheurs japonais ont présenté jeudi un moyen scientifique de localiser du combustible nucléaire en observant le comportement des rayons cosmiques, une technologie qui pourrait aider à situer l’emplacement du combustible fondu de trois réacteurs de la centrale accidentée de Fukushima.
Les rayons cosmiques sont des flux de particules provenant directement de l’espace.
Les chercheurs du laboratoire KEK, de l’Université de Tsukuba et d’un établissement universitaire de Tokyo, se sont intéressés aux particules de haute énergie et charge négative appelées muons.
Lesdits muons, des cousins des électrons, ne sont pas faciles à arrêter, ils traversent librement de nombreux matériaux, au point d’ailleurs de gêner parfois des expériences scientifiques.
Pourtant, ils peuvent être absorbés par des substances à haute densité comme le combustible nucléaire.

C’est cette propriété que les chercheurs ont utilisée en mesurant les flots de muons depuis trois endroits à l’extérieur d’un réacteur nucléaire à l’arrêt, Tokaimura 2, dans la préfecture d’Ibaraki, au nord de Tokyo. La surveillance a été continue de février 2012 à décembre 2013.
Ils ont ainsi traqué où les muons ont été bloqués pour produire une image de la présence du combustible nucléaire dans le réacteur, a expliqué à l’AFP un des chercheurs du KEK, Fumihiko Takasaki.
Selon lui, cette technologie pourrait aider la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) à situer l’emplacement de corium (matériau constitué des éléments fondus du coeur de réacteurs nucléaires) dans le complexe atomique Fukushima Daiichi ravagé par le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l’archipel.
M. Takasaki indique en outre qu’une observation durant moins de deux mois depuis cinq emplacements à la centrale de Fukushima permettrait d’y situer le combustible nucléaire.
Nul pour le moment ne sait en effet où s’est enfoncée cette matière des coeurs fondus, si elle est encore dans l’enceinte en béton de chacun des trois réacteurs incriminés, comme l’estime Tepco, ou si elle l’a déjà traversée, comme le craignent certains experts.
Or, il est essentiel de pouvoir localiser ce corium pour tenter de le récupérer, ce qui constituera l’opération la plus délicate et la plus longue du processus de démantèlement engagé.
Selon les prévisions actuelles, il faudra entre 20 et 30 ans uniquement pour procéder à cette extraction qui, dans le meilleur des cas, ne pourra pas débuter avant 2020.
Un organisme de recherche dédié, l’Irid, a d’ailleurs lancé fin 2013 un appel international à idées pour des techniques de mesure et retrait du corium.

Source trouver:

1 commentaire:

  1. http://www.radioaustralia.net.au/french/2013-11-22/fukushima-leau-radioa...
    L'homme en charge du nettoyage de la centrale nucléaire japonaise ravagée de Fukushima a indiqué dans une interview exclusive que les centaines de milliers de tonnes d'eau contaminée seront éventuellement déversées dans le Pacifique.

    Dave Klein : « En fin de compte, quand l'eau sera déversée, elle aura été diluée. Ainsi, il n'y a pas de risque pour la santé publique, mais c'est une question chargée d'émotion. »

    Cette eau radioactive est issue du refroidissement des réacteurs dans lesquels on injecte continuellement de l'eau douce pour les maintenir à la bonne température.

    Cette opération produit chaque jour des centaines de tonnes d'eau hautement radioactive qui viennent s'ajouter aux centaines de milliers de tonnes d'eau actuellement stockées.

    Dave Klein est le président du Comité de surveillance de Fukushima en charge du nettoyage et de la stabilisation de la centrale dévastée par un tsunami le 11 mars 2011 : « Je pense que la meilleure façon de décrire Fukushima est de dire que c'est un défi. »

    Un défi à plusieurs niveaux avec ces stocks d'eau radioactive qui ne cessent d'augmenter. Toutefois, Dave Klein estime qu'après le traitement de cette eau et la suppression des éléments radioactifs, elle pourra être déversée sans danger dans le Pacifique : « En fin de compte, quand l'eau sera déversée, elle aura été diluée. Ainsi, il n'y a pas de risque pour la santé publique, mais c'est une question chargée d'émotion. »

    L'eau contaminée n'est pas l'unique problème de cette centrale, ce serait oublier des installations construites à la va-vite qui laissent à désirer. Nous avons parlé à un employé de la société TEPCO (Tokyo Electrical Power) qui a travaillé à la centrale nucléaire de Fukushima. Il a accepté de nous parler sous couvert d'anonymat : « J'étais à la centrale au début de l'année quand j'ai vu un rat grignoter des câbles et l'alimentation de plusieurs cuves de combustible a été coupée.
    Je m'étais dit : comment un seul rat peut causer un si grand problème ? »

    Et Dave Klein pense qu'il y aura d'autres incidents similaires à celui provoqué par le rongeur de câble de Fukushima : « Nous allons en voir d'autres, regardez-moi ce site, c'est gigantesque, c'est un grand site et ce n'est pas inhabituel ce genre de choses. »

    Une évaluation franche et honnête de la situation à Fukushima, mais on ne peut pas dire qu'elle soit rassurante…

    Source:
    Radioaustralia.net

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