C’est le message Twitter qui a affolé l’Amérique alors que finalement, tout est faux, un simple compte Twitter piraté et la panique est lancée… Pourtant, il n’y a vraiment pas de quoi s’affoler pour si peu, à la limite si le message avait été « attentat à la réunion Bildeberg, le monde est sauvé », à la limite…
C’est arrivé demain… Il était 13 h 7 lorsque près de 1,9 millions d’abonnés d’Associated Press, la principale agence de presse généraliste aux Etats-Unis, recevaient un tweet apparaissant comme envoyé depuis son principal compte Twitter @AP. Le message : une explosion avait eu lieu à la Maison Blanche et Barack Obama était blessé.Quasi instantanément, un vent de panique envahissait les marchés newyorkais. Entre 13 h 08 et 13 h 10, le Dow Jones (DJIA), principal indice de Wall Street, perdait 145 points – l’équivalent de 136 milliards de dollars (105 milliards d’euros) de capitalisation. Des entreprisescomme Microsoft, Apple, Mobil, perdaient plus de 1 %. L’agence annonçait alors dans un nouveau tweet que le précédent était « un faux » : elle avait été victime d’un piratage. Tout rentrait dans l’ordre. Le Dow Jones finira même en hausse (de 1,05 %).C’est une grande première à Wall Street. Non qu’un bug inopiné ne puisse venir perturber des marchés qui, désormais, fonctionnent à la milliseconde. Le 6 mai 2010, le DJIA avant déjà perdu 750 points (à l’époque 862 milliards de dollars) en vingt minutes suite à une « erreur de manipulation » informatique d’un trader de Citigroup (il avait placé un ordre pour 16 milliards de dollars sur des actions Procter & Gamble au lieu de 16 millions de contrats à terme sur des indices boursiers). L’onde de choc, quasi instantanée, avait entrainé une chute abyssale des cours (supérieure en trois quart d’heures à la pire journée de la crise financière, en octobre 2008). Un chaos sans précédent rentré dans l’ordre en moins d’une heure.Cette fois, trois minutes ont suffi. Mais pour la première fois les cours de Wall Street ont été manipulés par un « hacker », un pirate informatique. D’où une vague d’interrogations des acteurs de la place. Et un mutisme tout aussi remarquable des responsables des marchés : signe de désarroi, les porte-paroles du Stock Exchange newyorkais (NYSE) comme du Chicago Mercantile Exchange (CME, première bourse de produits dérivés dans le monde), se sont refusés à tout commentaire.« PERSONNE NE DEVRAIT RÉAGIR À LA SECONDE »Mais de nombreux acteurs ont manifesté leur inquiétude. « Je ne sais pas comment les marchés peuvent réagir à ce type d’information avec une telle rapidité. Cela ne peut être issu que d’opérations programmées par ordinateur, ce qui est d’autant plus inquiétant », jugeait Barry Schwartz, manager de fonds pour Baskin Financial Services à Toronto. De fait, il apparaît que les transactions informatisées sont à l’origine de la panique boursière.Source et suite de l’article: lemonde.fr
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Lesmoutonsenrages
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