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mercredi 6 février 2013

« Vols secrets de la CIA » : 7 ans de prison pour l’ancien chef de la CIA en Italie


"Vols secrets de la CIA" : sept ans de prison pour l'ancien chef de la CIA en Italie
Près de six ans après l’ouverture du premier procès organisé en Europe sur les « vols secrets de la CIA », l’ancien chef de l’agence de renseignement américaine en Italie, Jeff Castelli, a été condamné en appel et par contumace, vendredi 1er février, à sept ans de prison pour l’enlèvement d’un imam égyptien à Milan en 2003. Selon les médias italiens, deux autres agents de la CIA ont été condamnés à six ans de réclusion, également par contumace.
En première instance, les trois agents de la CIA avaient été acquittés, mais le parquet avait fait appel du verdict. En septembre 2012, la Cour de cassation italienne avait par ailleurs confirmé la condamnation à des peines allant de sept à neuf ans de prison contre vingt-trois espions de la CIA, dont son ancien chef à Milan, Bob Seldon Lady. Ils sont tous en fuite. Elle avait ordonné un nouveau procès contre cinq ex-agents d’espionnage italiens accusés d’avoir participé à l’enlèvement.

IMPLICATION DES AUTORITÉS ITALIENNES ?

L’imam égyptien Abou Omar, de son vrai nom Osama Hassan Nasr, était membre de l’opposition islamiste radicale et bénéficiait de l’asile politique en Italie. Il avait été enlevé dans une rue de Milan le 17 février 2003 au cours d’une opération coordonnée entre le Sismi (renseignement militaire italien) et la CIA, puis transféré en Egypte via l’Allemagne. Ses avocats affirment qu’il a été torturé dans la prison de haute sécurité où il était détenu en Egypte et réclament 10 millions d’euros de dommages et intérêts.
L’implication des autorités italiennes était l’une des clés de l’affaire. L’ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi a toujours nié avoir été mis au courant des intentions américaines. Plusieurs témoins ont pourtant affirmé que la CIA avait sondé Rome, dès le lendemain des attentats du 11 septembre 2001, sur l’éventualité de rapts de suspects en Italie. Limogé en novembre 2006, le général Pollari s’était réfugié derrière le secret d’Etat pour éluder toutes les questions des enquêteurs.
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