Rechercher dans ce blog

samedi 2 juin 2012

La Machine de « Guerre civile » de l'OTAN débarque en Syrie





Les troupes de la mort : Des recrues de l'Armée syrienne libre arborent fièrement le drapeau noir d'Al-Qaïda, la base de données des mercenaires/terroristes occidentaux
Ce n'était qu'une question de temps avant que les tueurs professionnels de l'OTAN ne soient chargés de commettre un massacre en Syrie qui pourrait être imputé au gouvernement syrien par les larbins de l'ONU. Cependant, cette fois-ci, cette mascarade ne se déroule pas tout à fait selon leurs plans. 

Le 28 mai 2012 (« Memorial Day » aux US, pour ceux qui apprécient l'ironie), le public du monde entier a subi une attaque frontale de la part des médias occidentaux, qui ont rabâché tels des perroquets la propagande de l'OTAN et du Conseil de sécurité de l'ONU, en condamnant « un massacre commis par les troupes syriennes » dans le village de Houla le vendredi 25 mai. 


Même si les victimes de Houla étaient des partisans d'Assad, les médias ont reçu l'ordre de déverser un torrent d'insultes à l'encontre du gouvernement syrien dans l'espoir qu'elles auront assez d'effet pour justifier une intervention de type « démocratisation chirurgicale » dans un futur (très) proche. 

Les « ambassadeurs » britannique, allemand, français et azerbaïdjanais (rien que ça !) du Conseil de sécurité de l'ONU n'ont pas perdu de temps pour pointer du doigt le gouvernement syrien et porter des allégations mensongères selon lesquelles il y aurait « des preuves claires de tirs d'artillerie et de pilonnage par le régime syrien. » En fait, il a été révélé que la grande majorité des victimes avaient été tuées à bout portant, nombre d'entre elles ayant été massacrées à la hache



Victimes du massacre de Houla enterrées dans une fosse collective
Réfléchissez un instant au récit bidon que les défenseurs de la « démocratie » occidentale tentent de faire gober au public : nous sommes tous censés croire que l'armée syrienne a tiré au char sur ces gens, puis s'est retirée de la zone, permettant à « Al-Qaïda-en-Syrie » d'aligner les corps, de prendre des photos et de filmer ces actes épouvantables avant de les poster sur tout le Web. De plus, l'unique séquence filmée sur les lieux du massacre montre un homme habillé en civil émerger d'une ruelle et tirer au lance-roquettes en pleine rue, une séquence qu'on s'est empressé de décrire comme « les forces syriennes pilonnant leur propre peuple. » 

C'est un fait parfaitement documenté que des centaines de mercenaires soutenus par les US, Israël et la GB sont en train d'opérer en Syrie, armés jusqu'aux dents avec des armes américaines. Leur mission est de générer le chaos et la peur en assassinant aveuglément des civils syriens, fournissant ainsi aux va-t-en-guerre occidentaux la justification pour une intervention militaire ou - espèrent-ils - l'expulsion du président Assad. Même Ban Ki Moon, le secrétaire barjot de l'ONU, a reconnu il y a 10 joursqu'« Al-Qaïda » était derrière les nombreux attentats à la voiture piégée qui ont tué tant de Syriens innocents. 

En avril 2011, un des leaders de ces mercenaires d'« Al-Qaïda » avait déclaré que son job était « d'ouvrir le feu sur les manifestants afin de semer la confusion et pousser les gens à croire que les forces de sécurité tiraient sur les contestataires. » Alors, par qui ces tueurs à gage professionnels sont-ils armés et payés, au juste ? Parce qu'au rythme où les hauts représentants syriens se font liquider ou sont pris pour cible dans des attentats à la voiture piégée spectaculaires et autres tentatives d'assassinats, nous n'avons manifestement pas affaire à une bande de jihadistes désorganisés motivés par la ferveur religieuse. Le fait que des agents des États occidentaux aient été pris la main dans le sac en train de se battre aux côtés d'« Al-Qaïda » en Syrie à plus d'une occasion pourrait-il avoir quelque chose à voir avec ça ? 

La présence d'« Al-Qaïda » en Syrie est de moins en moins mentionnée dans les médias officiels parce que, ici, « Al-Qaïda » (les mercenaires engagés) joue le rôle des « gentils », à savoir l'Armée syrienne libre. Comme en Iraq, le but des tueurs de l'OTAN en Syrie est de générer un maximum de chaos et de bain de sang afin de donner corps à la « réalité » plausible d'une « guerre civile » imminente. Après tout, c'est terrible une guerre civile, c'est quelque chose qu'il faut éviter, même si cela implique de bombarder le pays jusqu'à l'âge de pierre, d'y débarquer et d'en prendre le contrôle. Au final, il faut protéger le peuple de lui-même, pas vrai ? Demandez juste aux 40 000 personnes soufflées par les bombes sous le mandat de « responsabilité de protéger » accordé à l'OTAN par l'ONU l'an dernier en Libye. 



Cadavres des enfants syriens tués lors d'un massacre barbare par les mercenaires d'« Al-Qaïda » soutenus par l'Occident et qui se font appeler l'Armée syrienne libre. Ils ont délibérément assassiné des enfants à bout portant parce qu'ils savaient que cela provoquerait l'indignation des Occidentaux et inciterait les gens à réclamer un « changement de régime »
Les Syriens ont voté massivement (à hauteur de 90%) en faveur de réformes constitutionnelles il y a trois mois. Peu importe, les puissances occidentales sont déterminées à leur donner une leçon de « démocratie », en réutilisant contre les Syriens littéralement les mêmes armes qui ont servi à briser les Libyens. 

Notons également que le massacre a eu lieu juste un jour avant l'arrivée du soi-disant négociateur de paix de l'ONU, Kofi Annan. Méditons donc un peu là-dessus : le gouvernement syrien, bien conscient du fait que la Syrie allait bientôt se retrouver sous le feu des projecteurs médiatiques internationaux, a décidé, dans une manœuvre inspirée, de s'engager dans la pire campagne de relation publique imaginable, en ordonnant aux troupes syriennes de tuer des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants innocents ! Voilà un acte diplomatique rondement mené. Mais, bien entendu, nous oublions qu'Assad est un malade qui ne sait pas ce qu'il fait, non ? Nous sommes censés croire que lui et les membres de son gouvernement n'ont pas même une paire de neurones à eux tous réunis ! 

Pire, les journalistes occidentaux s'avèrent tellement stupides qu'ils sont incapables de détecter ce stratagème et de réaliser qu'il s'agit CLAIREMENT d'une mise-en-scène visant à diaboliser de façon extrême le gouvernement Assad ! Quant à « nous, le peuple », nous sommes censés avaler cette grosse couleuvre, tandis que des Syriens ordinaires se font massacrer et s'entendent dire que la salut va arriver sous la forme d'un tapis de bombes de l'OTAN. Nous sommes au XXIe siècle, dans une société mondialisée dominée par l'hypercommunication, mais personne n'est capable de voir ni d'entendre ce qui se passe vraiment en Syrie, même si tout est là sous leurs yeux ! Le gouvernement Assad fait de son mieux pour contrer le « tsunami de mensonges » et de violence qui est en train de s'abattre sur la Syrie, mais cela fait longtemps qu'il a perdu la guerre de propagande et qu'il est tourné en ridicule quotidiennement parce qu'il affirme que les US, Israël, la GB et leurs amis sont derrière ces atrocités. 

Lorsqu'il s'agit d'obtenir un soutien pour une guerre contre l'Iran, la propagande concernant son programme nucléaire inexistant reçoit un petit ravalement de façade par les agences de renseignement occidentales, via la secte terroriste de l'OMPI. Dans le cas de la Syrie, tous ces récits d'atrocités commises par l'armée syrienne sont colportés par l'« Observatoire syrien des droits de l'homme » basé à Londres et par les « Comités de coordination locale », fondés sur les fictifs « activistes en Syrie ». Les médias occidentaux se contentent de recycler leurs ordures et de les présenter comme « Les actualités », sans prendre la peine de vérifier qui commet vraiment ces meurtres. 

Si, en dépit des preuves que vous avez été totalement manipulé (eh oui, une fois encore !), vous n'arrivez toujours pas à saisir ce qui se passe réellement en Syrie, considérez ce fait historique relégué aux oubliettes :



L'Histoire se répète
Fin 2003, l'année de l'invasion de l'Iraq, Matthew Hones, Maître de conférences en Histoire au Royal Holloway College de Londres, adécouvert des documents « d'une franchise effarante » : des accords établis en 1957 entre le Premier ministre de l'époque, Harold Macmillan, et le Président US, Dwight Eisenhower, concernant « un plan CIA-MI6 visant à orchestrer de pseudo-incidents frontaliers comme prétexte pour une invasion (de la Syrie) par des pays voisins pro-occidentaux ».

Au cœur du plan se trouvait l'assassinat des hommes de pouvoir derrière le Président Shukri al-Quwatli. Les personnes visées étaient Abd al-Hamid Sarraj, chef des Renseignements militaires ; Afif al-Bizri, chef de l'État-major syrien ; et Khalid Bakdash, chef du Parti communiste syrien.

Le document fut rédigé à Washington en septembre 1957 :

« Afin de faciliter l'action des forces libératrices, réduire les capacités du régime à organiser et diriger ses actions militaires... pour aboutir aux résultats désirés le plus rapidement possible, un effort particulier devrait viser l'élimination de certains individus clés.

Leur élimination devrait être accomplie au début du soulèvement et de l'intervention, et à la lumière des circonstances du moment. »

Une fois prise la décision politique de semer l'agitation en Syrie, la CIA et le SIS (MI6) tenteront d'organiser en sol syrien des incidents mineurs, du sabotage et des coups de main (sic), en travaillant en collaboration avec des individus.

[...] Les incidents ne devraient pas se concentrer à Damas [...] il faut prendre soin d'éviter d'inciter les dirigeants du régime syrien à prendre des mesures supplémentaires pour assurer leur protection personnelle. »
Suite: 
Sott

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire