-Canada- L’une des drogues les plus dangereuses jamais synthétisées, connue sous le nom de Krokodil en Russie, a fait son entrée au Canada, selon des travailleurs sociaux du sud de l’Ontario. Selon la GRC, l’effet recherché se rapproche de celui de l’héroïne, mais les effets secondaires sont encore plus dévastateurs. Son nom, la Krokodil, fait référence aux effets ravageurs, tels des morsures de crocodile, qu’elle provoque sur et sous la peau.
Cette drogue est apparue en 2002 dans l’est de la Russie et la Sibérie. Elle s’est répandue de plus en plus auprès des jeunes russes, surtout ceux issus de classes défavorisées, qui trouvent en cette drogue le moyen d’échapper à leur quotidien.
Seulement, la Krokodil a des effets dix fois supérieurs à ceux de l’héroïne à un coût trois fois moindre. Elle détruit et pourrit littéralement l’épiderme. Elle arrive même à trouer les os. À n’en pas douter lorsqu’on analyse ses composants : iode, héroïne, essence, dissolvant à peinture, phosphore rouge (partie rouge des allumettes) et codéine (contenu dans le somnifère).
La Krokodil a un aspect pâteux, obtenu après combustion, et provoque des dégâts incurables. Le membre où est administrée la drogue se gangrène et doit souvent être amputé. Pire, les spécialistes ne donnent qu’une espérance de vie de un à trois ans pour tous les consommateurs, qui meurent soit d’un empoisonnement du sang, d’une méningite, d’une pneumonie ou de pourrissement.
Ontario
La travailleuse sociale ontarienne Karen Burton est « terrifiée » à l’idée que le Krokodil a fait son entrée au pays. Selon elle, rien ne se compare à cette drogue, qui a la réputation de réduire à 2 ou 3 ans l’espérance de vie de ceux qui la consomment.
Des toxicomanes lui ont confié qu’ils utilisaient cette drogue en dernier recours, lorsqu’ils sont incapables de se procurer de l’héroïne ou le médicament antidouleur OxyContin, maintenant banni en Ontario.
Le bureau de la santé publique de Toronto veut que la province facilite l’accès aux traitements pour ceux qui ont des problèmes de dépendance à l’OxyContin. Les cliniques de désintoxication débordent. Plusieurs spécialistes craignent que les toxicomanes se tournent vers des drogues plus dures.
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