Le Louvre s’est trouvé bâti à dessein au cœur pacifié d’un immense tourbillon magnétique souterrain qui recouvre toute la région parisienne et dont l’action se répercute circulairement jusque sur la ligne de Fontainebleau et au-delà. Un tourbillon magnétique occulte dont l’épicentre d’activité se situe à cent cinquante-trois mètres environ au-dessous d’un certain endroit, d’un certain nœud d’intégration idéale des tensions architectoniques intérieures de l’ensemble des bâtiments du Louvre, nœud d’intégration idéale que l’on avait nommé l’Abeille. »
Maîtrise du tourbillon magnétique : comme les anciens dolmens - toujours là - et les cathédrales bâties à dessein pour maîtriser le dragon. Ce nœud dispose de trois points d’appui : Montebello, Ponthieu, la Tourelle (bois de Boulogne), tous mués en caches royales.
La pyramide du Louvre - Nécropole royale - est symboliquement le lieu de rencontre de deux mondes : un monde magique, lié aux rites funéraires de retenue indéfinie de la vie ou du passage à une vie supratemporelle ; un monde rationnel qu’évoquent la géométrie et le mode de construction. La pyramide est par ailleurs, autant qu’un tombeau, un observatoire et un symbole ascensionnel ; elle est aussi un catalyseur d’énergie qui favorise la conservation des corps physiques.
Les dispositions intérieures des pyramides permettaient au roi défunt de monter au ciel et d’en redescendre à son gré. La pyramide est chargée de pouvoirs : en projetant concrètement le fruit de sa synthèse interne, l’homme affermit sa tendance à la synthèse nationale. Les travaux du bicentenaire de la Révolution avaient pour but de célébrer la naissance de la nation française moderne. « Transformer le Louvre exigeait d’exceptionnelles précautions. C’est le cœur de la Cité, le cœur de notre histoire. J’ai souhaité une architecture de pureté et de rigueur qui sût allier l’audace et le respect », déclarait en 1993 le bâtisseur Mitterrand.
La pyramide comprend 673 losanges ou parties de losange. On a beaucoup insisté à une époque sur le nombre 666, dit, selon Saint Jean, le « nombre de la Bête ». Des esprits un peu excités ont ainsi fait de la pyramide et des Grands Travaux un hommage architectonique aux forces démoniaques, au prince de ce monde. D’autres, plus goguenards, se sont trompés. En théorie, sans ouvertures, la pyramide comprendrait 684 (666 + 6 + 6 + 6) losanges, soit quatre côtés de 171 : 171 est le nombre divin de 18, c’est-à-dire la somme de tous les chiffres qui vont de 1 à 18. 18 vaut bien sûr en notation babylonienne 6 + 6 + 6. C’est le nombre du verbe créateur. Et 684 vaut également, comme 666, 18 (6 + 8 + 4).
Si la pyramide du Louvre valait 666 losanges (684 - 18), elle aurait besoin d’une face à 153 losanges, soit 18 de moins. 1 + 5 + 3 vaut 9, tout comme 1 + 7 + 1. 153 - somme des 17 premiers nombres - est un nombre sacré ; il est le nombre de la pêche miraculeuse dans l’Evangile selon saint Jean. Ce nombre sacré a servi à la construction d’édifices chrétiens : Cluny ou la place Royale, rebaptisée par la Révolution place des Vosges (les Vosgeois avaient été les seuls à payer leurs impôts). Cette dernière comprend en effet 144 arcades et 153 lucarnes. Faut-il rappeler que l’Evangile de saint jean est l’Evangile favori des ésotéristes ? Si on convertit les losanges (ces doubles triangles) en triangles, on en compte 324 par face. Or 324 x 4 = 1 296 triangles. On retrouve 1296 en multipliant les 72 triangles de la base de la pyramide par 18 cieux. 1296 est un nombre passionnant : il exprime la durée en années de la monarchie française de Clovis à Louis XVI. 1296 divisé par 2 160 donne encore le nombre d’or...
Ce n’est pas tout : la pyramide est entourée de sept bassins triangulaires en granit qui permettent au « ciel » de se refléter. Ces sept bassins sont à relier aux sept cieux et aux sept planètes de l’astrologie traditionnelle. Devant la pyramide sont rangés sept parallélépipèdes présentant chacun les mêmes caractéristiques : sur le sommet du bloc parfaitement poli est gravé un cercle. Au tiers de la hauteur, sur les quatre faces, une ouverture carrée est pratiquée. Un cube surmonté d’une pyramide, c’est exactement la description de la pierre cubique à pointe censée représenter l’idéal maçonnique.
A la place du Sphinx de Gizeh, se trouve la statue équestre en plomb de Louis XIV. Ici on a un symbole alchimique : celui de l’or, le Roi-Soleil Apollon personnification de la Lumière, prisonnier du plomb (les ténèbres) attendant sa transmutation en or lumineux dans la pyramide.
Parcours de la pyramide
Le pilier qui soutient la plate-forme est par analogie l’axis mundi, l’Arbre de Vie, qui relie les Enfers aux Cieux. La symbolique de l’escalier qui mène au souterrain musée prend alors tout son sens. Tel un Orphée, un Énée ou un Dionysos descendant aux Enfers, l’initié (le simple visiteur) descend dans l’intérieur de la terre grâce à un escalier à vis qui s’enroule autour d’une énorme colonne. Ainsi lors de sa descente en spirale (que l’on pense aux ziggourat, aux tours mésopotamiennes), le visiteur effectue un constant retour sur lui-même tout en cheminant autour de l’Arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Ce processus involutif de descente au cœur de la terre (magnifiquement illustré par le Frère jules Verne dans le Voyage au centre de la Terre) peut être interprété à la lumière de la fameuse formule maçonnique VITRIOL : visita interiora terme, rectificandoque invenies occultum lapidem, « Descends dans l’intérieur de la terre, en rectifiant, tu trouveras la pierre occulte », pierre philosophale des alchimistes, élixir d’immortalité, symbole de la connaissance transfigurée.
Entre la pyramide du Louvre et l’arc de triomphe du Carrousel est construite une pyramide inversée qui parachève l’ouvrage de Pei. Entre les deux monuments, au niveau du sol, le piéton pressé ne verra qu’une place circulaire, avec en son centre un carré de verre. Là se situe la base de cette étrange construction. L’initié y verra l’union mystique de la terre, représentée par le carré, et du ciel, représenté par le cercle. Au sous-sol, on aura la vision d’une pyramide inversée en verre, dont la pointe sera dans l’axe d’une petite pyramide construite juste en dessous. Il y aura alors six pyramides. Six, nombre du verbe créateur.
La montagne et la caverne. au fait je pensais que nous étions dans une RE publique laïque enfin pendant qu'ils combattent les religions ils imposent et exposent sournoisement la leur et avec les deniers de l'Etat ......
Source: http://era-new.over-blog.fr/ext/http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/03/21/20691893.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire