Rechercher dans ce blog

vendredi 24 octobre 2014

La déforestation en Amazonie s'accélère, 402 kilomètres carrés - plus de six fois la superficie de l'île de Manhattan - a disparu sur le seul mois de septembre

D'après de récentes données satellitaires, on compte pour les mois d'août et septembre 2014 une augmentation de 190% de la déforestation par rapport à l'année dernière, les bûcherons et agriculteurs tirant parti des failles de la réglementation supposée garantir la protection de la plus grande forêt du monde. Les chiffres publiés par Imazon, un organisme de recherche brésilien à but non lucratif, montrent que 402 kilomètres carrés - plus de six fois la superficie de l'île de Manhattan - a disparu sur le seul mois de septembre. Naturellement, le gouvernement brésilien a reporté la publication des chiffres officiels jusqu'après l'élection présidentielle de dimanche prochain, mais ceux-ci devraient en effet confirmer une reprise qui a commencé l'année dernière avec une augmentation de 29% de la déforestation après huit ans de ralentissement. Parmi les raisons qui expliquent cet échec, on note surtout un revirement de la part du gouvernement brésilien qui a modifié ses priorités. Sous l'ère Rousseff, le Brésil a en effet mis de côté ses engagements environnementaux au profit d'alliances plus prospères (financièrement parlant) avec de puissants groupes agroalimentaires. La réglementation en matière de protection forestière a notamment été modifiée afin de favoriser la construction de barrages en Amazonie. Certes, le ministère de l'Environnement a tenté d'accélérer la traque aux contrevenants, mais les agriculteurs et autres exploitants forestiers optent désormais pour des déforestations de zones de moins de 25 hectares difficilement détectables par satellite.  Malgré l'aggravation de la situation en Amazonie et la sécheresse la plus grave jamais connue à São Paulo, les questions environnementales n'ont quasiment pas été abordées lors des débats entre les deux candidats à la présidentielle. Alarmés par cette tendance de dégradation de l'environnement et de la complaisance politique, Imazon, l'Institut de recherche environnementale de l'Amazonie et les Amis de la Terre se sont réunis pour pousser le prochain gouvernement à faire de la diversité et de la durabilité des priorités officielles. "Il est temps de réaliser que les choix actuels en Amazonie ne favorisent pas le développement et augmente la déforestation. Il faut concevoir et mettre en oeuvre une politique de développement régional fondée sur la diversité du territoire", a déclaré Roberto Smeraldi, directeur des Amis de la Terre. 

Source  AFP

Source trouver:
Alerte-la

2 commentaires:

  1. C est juste que nous allons tous a plus ou moins longue échéance droit dans le mur.

    Si nous ne réagissons pas en masse et très vite.

    RépondreSupprimer
  2. Je ne sais pas comment dire cela.
    Dans les faits ce sont les océans qui produise l'oxygène.
    Une forêt comme celle de l’Amazonie, est en fait un tas de bois qui vit sur lui même.
    Les arbres lorsqu'ils meurt, pourrissent et consomment beaucoup d'oxygène, d'autres poussent et produisent de l'oxygène. Dans les faits c'est un équilibre.
    Le fait de bruler une forêt, ne fait que rajouter autant de gaz carbonique que produise toutes les voitures de la terre.

    Bon je m’écarte, mais les voitures sont les sauterelles dans la bible, qui ne tuent pas les arbres et l'herbes mes qui empoisonnent les hommes...

    C'est cool de ne pas être compris, si je disais des mensonges, je serai connu comme mister Attali (il sait des choses, mais mélange le vrai et le faux dans un but bien précis, et pas forcément pour votre bien...).

    Bonjour chez vous

    RépondreSupprimer