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vendredi 4 avril 2014

PETITS TSUNAMIS AU JAPON, LE CHILI ÉVALUE LES DÉGÂTS



Le gouvernement chilien s'est attelé mercredi au rétablissement des services de base dans les zones du nord du pays, les plus affectées par le puissant séisme de magnitude 8,2 de la veille qui continue d'avoir des répercussions dans toute la région Pacifique.
Le Japon a ainsi enregistré un tsunami de 40 centimètres, précédé de deux autres de 20 et 30 cm, jeudi à 07h38 locales (jeudi à 0h38 en Suisse) sur la côte de la préfecture d'Iwate (nord-est).
L'agence japonaise de météo a maintenu la mise en garde contre un tsunami d'un mètre au plus et appelé la population à ne surtout pas s'approcher de la mer.L'Indonésie a pour sa part mis en garde contre un risque de petit tsunami.
Priorité à l'eau potable et l'électricité
La présidente chilienne Michelle Bachelet, qui avait décrété mardi soir l'état de catastrophe naturelle dans les régions d'Arica et de Tarapaca, s'est rendue mercredi à Iquique (nord), ville la plus proche de l'épicentre. Michelle Bachelet a fixé comme priorité le rétablissement des services de base, comme l'eau potable, l'électricité et l'ouverture de magasins d'alimentation, même si les dégâts et le bilan humain restent modérés.
A l'issue d'une réunion de travail de deux heures, elle a notamment rendu hommage aux autorités locales, qui ont «affronté de manière exemplaire une tâche titanesque», a-t-elle souligné. La présidente, qui a survolé les zones sinistrées, en particulier les routes et les ports de pêche, a demandé à plusieurs ministres de rester sur les lieux pour travailler en liaison avec les autorités locales.
Elle a indiqué que l'armée allait installer un hôpital de campagne et a promis des mesures d'aide aux pêcheurs qui ont perdu leurs embarcations et leur source de revenus.
900'000 personnes évacuées
Plus de 900'000 personnes ont été évacuées dans la nuit sur plus de 4300 kilomètres de côte, après le violent tremblement de terre dont les effets se sont fait sentir tout au long de la côte pacifique.
A Iquique et Alto Hospicio, cinq hommes - dont un Péruvien - et une femme ont perdu la vie, selon le ministre de l'intérieur, Rodrigo Peñalillo. Selon les autorités locales, quelque 2000 maisons ont été fortement endommagées à Alto Hospicio.«Le séisme a été assez violent, le plus dur a été de passer la nuit, heureusement, les familles étaient réunies et cela a favorisé une évacuation très efficace», a témoigné mercredi sur la chaîne de télévision Canal 13 Cristian Martinez, directeur d'école à Iquique.
Aucun immeuble effondré
Dans cette ville, on pouvait voir mercredi des toits effondrés, des vitrines brisées et des rayonnages renversés dans les commerces mais aucun immeuble effondré, selon des images des médias locaux.Environ 80 embarcations ont souffert de dommages dans le port de la ville, la mer étant entrée d'environ 200 mètres dans les terres.
«Avec cette catastrophe, nous ne pouvons rien faire, nous attendons de l'aide pour récupérer nos bateaux», a expliqué Eddy Varas, un pêcheur.Etant l'un des pays les plus sismiques au monde, le Chili dispose de normes de construction drastiques et soumet régulièrement la population à des exercices d'évacuation. En 2010, un tremblement de terre suivi d'un tsunami avait toutefois causé plus de 500 morts et 30 milliards de dollars de dégâts.
Réouverture des aéroports
Les aéroports des trois principales villes du nord du Chili - Antofagasta, Iquique et Arica - ont repris après quelques heures d'interruption. En revanche les routes pour accéder à Iquique restaient obstruées par des éboulements.La compagnie minière d'Etat Codelco, la principale productrice de cuivre de la planète - dont le Chili est le premier extracteur mondial -, a annoncé avoir évacué une partie de ses installations côtières, sans signaler de dégâts.
A Londres, le cours du métal rouge a affiché dans la journée un plus haut en trois semaines, à 6.734 dollars la tonne, avant de finalement clôturer quasiment stable, à 6632 USD.En plus du Pérou voisin, le Honduras et le Nicaragua ont également appelé à la prudence, tandis que l'Equateur a décrété une alerte rouge dans l'archipel des Galapagos.
Des vagues de 2,26 mètres
Le séisme s'est produit à 20h46 heure locale mardi (00h46 en Suisse mercredi) à environ 90 kilomètres au large des côtes chiliennes, à une profondeur de près de 40 kilomètres, selon le Centre sismologique national de l'Université du Chili.
Les premières vagues du tsunami ont atteint jusqu'à 2,26 mètres de haut, mais elles sont restées à un mètre dans plusieurs zones et aucun dégât majeur n'a été recensé. Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs signalé la reprise d'une centaine de détenues sur les 300 qui s'étaient enfuies mardi soir de la prison d'Iquique.
Le terminal des bus de la ville d'Iquique aurait été inondé après le tsunami. (1er avril 2014)
A Iquique, des familles ont dormi dans des tentes par crainte des répliques. (1er avril 2014)
Le séisme a provoqué des éboulements sur les routes à Iquique. (1er avril 2014)
A Iquique, l'eau a envahi la route. (1er avril 2014)
A Antofagasta, le Chiliens se sont rassemblés dans les rues et devant les bâtiments publics.(1er avril 2014)
A Valaparaiso, les bateaux s'alignent dans les rues. Ils ont été sortis de l'eau après l'alerte au tsunami. (1er avril 2014)
Les habitants de Valaparaiso fuient vers les hauteurs après l'alerte au tsunami. (1er avril 2014)
A Iquique (nord du CHili) les habitants commençaient à se rassembler dans le stade de la ville.
A Iquique, un incendie s'est déclaré dans un restaurant du bord de mer suite au tremblement de terre.

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