Mercredi, des manifestants pro-russes reprennent le bâtiment de l'administration régionale à Dontesk, dont il avaient été chassés le matin même. [AP Photo/Sergei Chuzavkov - Keystone]
Les Occidentaux multiplient les pressions sur la Russie pour obtenir une "désescalade" de la crise ukrainienne alors que la situation s'enlise sur le terrain.
Après plusieurs jours d'une escalade verbale d'une intensité sans précédent entre Moscou et Washington depuis la chute de l'Union soviétique, les chefs des diplomatie américaine, John Kerry, et russe, Sergeï Lavrov, ont tenté mercredi d'esquisser un plan de sortie de crise en Ukraine lors d'entretiens à Paris.
Sergueï Lavrov a par ailleurs refusé de voir son homologue ukrainien Andrii Dechtchitsa qui était aussi à Paris, conduisant ce dernier à décider de quitter la France avant de changer d'avis, selon des sources diplomatiques
Confusion sur le terrain
Sur le terrain, la situation s'enlise. En Crimée, soldats ukrainiens et membres des forces russes se font toujours face dans les bases et aéroports militaires. L'envoyé spécial de l'ONU, Robert Serry, a été retenu par des hommes armés en uniforme à Simféropol, la capitale de la péninsule ukrainienne actuellement occupée par des forces russes.
Retrouvez le déroulé de la journée de mercredi ici: John Kerry rencontre son homologue russe, le minute par minute
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