Imaginons un film à suspense. L'histoire se situe au sein d'une atmosphère lourde. Une question revient sans cesse de manière récurrente : "les forces armées des grands pays développés et leurs gouvernements sont-ils au fait d'évènements impliquant des ovnis, qu'ils cacheraient au populations ? Un tel questionnement ne relèverait-il pas du conspirationnisme ambiant ?".
Le phénomène ovni défraie la chronique depuis plus d'un demi-siècle. Pendant des décennies, nous nous sommes maintes fois posé cette question, à laquelle tout le monde répondait par la négative. Comme de telles choses auraient-elles pu être cachées aux yeux du public pendant aussi longtemps? Comment pourrait-on imaginer une seule seconde qu'un tel secret aurait pu persister, au fil de gouvernements successifs ? Vraiment, tous les "ufologues" qui agitaient cette question ne cherchent qu'à attirer l'attention sur eux, et à vendre leurs stupides bouquins.
En poussant le bouchon beaucoup plus loin un scénariste imagine un film où, non seulement des militaires de haut grade auraient été témoins du phénomène mais, plus fou encore, que ces mêmes ovnis, s'approchant de silos de missiles, auraient agi de manière à déprogrammer ces engins, à rendre leur mise à feu impossible. Comment ? Personne ne le sait. Cela ne peut se faire qu'en agissant sur des systèmes extrêmement protégés, isolés, indépendants, enfouis sous vingt mètres de roches, à côté du poste de contrôle occupé par deux officiers de tir.
Il est facile d'imaginer des scènes. Dans des bunkers souterrains, ces officiers, chargés du contrôler de ces dangereux missiles, ces chandelles du jugement dernier, reçoivent des appels affolés, émanant de simple gardes restés en surface, stationnant à vingt mètres au dessus d'eux. Ceux-ci décrivent l'arrivée d'objets lumineux, de forme discoïde, d'où émane une "lumière pulsante".
Sur leurs consoles, ces mêmes officiers constatent que des voyants s'allument, signifiant que dans les mémoires de ordinateurs contrôlant des missiles, jusqu'à dix d'un coup, les programmations de tir ont été soudain effacées, de manière inexplicable.
Dans ce film, digne d'un Spielberg, on montre d'autres scènes. Là c'est un jeune officier, accompagné de deux adjoints, qui effectue de nuit des mesures géodésiques sur des sites de missiles, afin de déterminer, à l'aide d'une visée des étoiles, la position des missiles au mètre près, pour qu'on puisse programmer leur ciblage au plus juste. Il effectue son travail de routine, par une belle nuit étoilée. Soudain un objet lumineux attire son attention. Puis celui-ci se déplace en un éclair, pour venir se placer à l'aplomb du groupe, à cent mètres au dessus des hommes, tout au plus. Affolés, les trois se précipitent dans leur camion, et prennent la fuite.
- Shit, dit le lieutenant qui est au volant. Comme l'armée a récemment agrandi les routes, en les renforçant avec un ballast, pour que les lourds camions amenant les missiles à poste puissent circuler, ils ont enlevé tous les panneaux de signalisation !
Et ce qui devait arriver arrive. Franchissant à pleine vitesse un cassis qui n'est plus signalé, le lieutenant tourne son volant dans le mauvais sens et retourne son véhicule. Les trois s'extraient tant bien que mal, sans qu'aucun ne soit blessé. Ils jettent un coup d'oeil circulaire. L'ovni a cessé de les suivre. Ils gagnent alors, à pied, une ferme située à deux heures de marche de là.
- Ca, c'est bien ma veine, lâche le jeune lieutenant entre ses dents. En plus, ce camion est tout neuf. Il n'a pas vingt-cinq kilomètres au compteur. Est-ce qu'on va retenir son prix sur ma paye ?
Les scènes se bousculent. Dans de postes de garde ce sont des appels téléphoniques décrivant des situations dont les responsables de la sécurité ne veulent pas, au départ, rendre compte, ni inscrire ces faits sur leur journal de bord. A des appels angoissés répondent des voix goguenardes, disant : "nous interviendront lorsque cette chose aura dévoré le commando qui s'est lancé à sa poursuite !".
Autre scène : un spécialiste des communications et du cryptage entre dans une opération room et constate que, sur un panneau mural indiquant l'état du site de lancement, un nombre important de missiles, dans le coin en haut et à droite, ont été désactivés.
Dans un poste de garde, un lieutenant, qui a entendu les appels affolés de gardes qui, en surface, voit des ovnis se promener, de silo en silo. Après avoir vainement réclamé l'intervention du service de sécurité, un simple véhicule emportant quelques soldats, il se rend au centre chargé de cette sécurité du site et demande à un responsable, qui semble prostré, "en position foetale" :
- Mais alors, finalement, vos gars, ceux qui étaient de garde au moment des événements, n'ont jamais bougé du poste. Ils sont resté là avec leur véhicule, en me racontant des salades pendant une heure et demie, qu'ils devaient aller chercher des batteries, qu'ils avaient des problèmes de moteur, ou je ne sais quoi, qu'ils ne pouvaient pas rouler à plus de dix à l'heure. Puis, ils on dit qu'ils manquaient d'essence....
- Je peux vous dire une chose, commandant. Jamais mes gars n'accepteront, avec ou sans ordre, de prendre la route avec ce machin lumineux qui vole au dessus d'eux.
On change de continent. La scène se passe alors en Angleterre. C'est le soir de Noël. Un capitaine est en train de réveillonner en famille. Soudain un planton frappe à sa porte.
- Chef, il est revenu.
- Qu'est-ce qui est revenu ?
- L'ovni d'hier.
En gromelant, le capitaine abandonne les siens. On est venu le chercher, en tant qu'adjoint au commandant de la base, parce que celui-ci, occupé à réveillonner avec des huiles, a envoyé le planton promener.
- Qu'est-ce que c'est que cette connerie d'ovni ? Ces lumières, ça peut être n'importe quoi. Mais ça va foutre ma soirée de Noël en l'air, tout ça !
Voilà donc notre capitaine, dans cette froide nuit d'un Noël anglais, qui doit s'équiper, prendre sa radio et le magnétophone de poche qui l'accompagne toujours dans ses rondes. Les hommes l'entraînent "là où l'objet a été vu", et il découvre des traces profondes faites dans les arbres, des branches cassées. Il commente tout cela dans son petit magnétophone.
A ce stade, tout semble pouvoir être expliquer, pense-t-il, rentrer dans un certain cadre de rationalité. Mais soudain ils aperçoivent des lumières pulsantes, à travers les frondaisons d'arbres, une chose qui "ressemble à un oeil, avec un partie plus sombre au centre". Puis soudain un objet fonce vers eux et se stabilise juste au-dessus d'eux. De celui-ci émane un rayon de lumière, qui projette une tache de lumière circulaire, à leurs pieds, de trente centimètres de diamètre.
- Ce truc, c'est quoi ? lâche le capitaine. Une arme ? Un mode de communication ? Une sonde ?
Soudain l'objet disparaît aussi vite qu'il était apparu, mais un autre est alors aperçu par un des hommes, plus loin, qui évolue, en maraude au dessus du terrain militaire situé en zone britannique. Son pinceau de lumière balaie le sol.
- Commandant, il est juste au dessus du bunker où sont stockées les armes nucléaires !
Debriefing. Notre capitaine rend compte devant les autorités de la force aérienne de la III° armée américaine.
- Au fait, cet engin qui inspectait les lieux de stockage des têtes nucléaires, il était en dehors de la clôture de notre propre base, n'est-ce pas ?
- Tout à fait, mon général.
- Là-bas, c'est le territoire anglais. Donc cette affaire ne nous regarde pas et concerne les britanniques. Ecrivez un rapport, transmettez-le à l'officier de liaison, et laissons ces gens se débrouiller avec cette affaire.
On bascule de scène en scène. Retour en Amérique. Face à ces événements, les réactions sont très diverses. Parfois les messages sont reçus avec une étonnante placidité :
- Oui, on a eu un truc de ce genre sur un autre site.
- Mais ... quand ?
- Ca devait être il y a une semaine. C'est arrivé plusieurs fois.
Certains choisissent de se taire.
- Dites, si je comprends bien, vous avez, vous aussi, connu une histoire de ce genre ?
- Ben, oui.
- Et vous allez faire un rapport ?
- Pensez-donc, jamais de la vie !
- Eh bien, nous, on va le faire.
- Bon, alors sachez que si dans votre rapport, vous nous impliquez, nous on dira qu'on n'a jamais été mêlés à cette histoire !
Une autre scène, avec ce même officier, qui a finalement rendu témoignage de ce qu'il avait vécu. Il est face, dans une pièce, à un autre officier qui ne porte pas d'insignes indiquant une quelconque unité de rattachement, et qui lui dit :
- A propos de ces affaires auxquelles vous dites avoir été mêlé, sachez que ça n'est jamais arrivé. C'est top secret.
- C'est top secret, ou ça n'est jamais arrivé ? demande l'autre.
L'officier fait un geste de dénégation qui signifie simplement " vous n'en parlerez à personne".
On se croirait dans un film de Spielberg. Mais c'est simplement la réalité, telle qu'en ont témoigné le 27 septembre 2010 sept officiers de l'US Air Force, aujourd'hui retraités. Ils ont fait ces déclarations devant la presse, en les accompagnant de textes écrits, signées de leurs mains, joints à des documents mêlant de l'Air Force dont ils ont obtenu, en faisant jouer le Freedom Information Act, la déclassification. Et le capitaine Robert Salas, qui est en quelque sorte le porte parole de ce groupe, conclut en disant :
- Ce que vous avez entendu aujourd'hui est la preuve de la réalité d'un phénomène. Cela semble fantastique et c'est fantastique. Nous avons présenté ces preuve dans l'intérêt public d'un gouvernement ouvert. Dans le dossier de presse qui vous a été remis, nos signatures, qui figurent au bas de nos témoignages, attestent de la véracité de nos dires. Ces preuves sont désormais du domaine public. La bonne question est maintenant : "que va en faire le public ? ". Comment réagira-t-il face à ces déclarations ? L'attitude générale des médias a toujours été d'affccter de se moquer de ce genre d'histoires. et de traiter ces témoignages à la légère. Nous vous demandons simplement de prendre le temps de considérer toutes ces choses de façon sérieuse, et de porter attention non seulement à nos déclarations, mais à celles d'autres témoins, qui auraient fait état de faits similaires. Il existe aussi des documents écrits, qui viennent appuyer ce que nous avons dit. Nous espérons que vous les consulterez et mènerez quelques recherches. Et si vous le faites, nous pensons que vous parviendrez aux même conclusions que les nôtres, à savoir que le phénomène ovni est réel et non imaginaire. Un climat de secret règne actuellement au sein de notre gouvernement, qui nous semble excessif.
En fait, un grand nombre d'objets non identifiés ont été vus à proximité de nos bases hébergeant des armes nucléaires, ainsi que sur d'autres bases du même type. Et dans certains cas l'apparition de tels objets a coïncidé avec la mise hors service de nos installations. Bien que chacun puisse avoir une opinion différente sur le sens et la motivation de tels incidents, je pense que nous pouvons tous être d'accord sur le fait que la mise hors service de nos armes nucléaires représente un problème de sécurité nationale.
Il montre un dossier :
- Ceci est la politique officielle de l'Air Force vis à vis des OVNI. C'est daté de 2005 mais je crois que cette déclaration est toujours valable. Je n'en lirai qu'une partie. Il est dit que "nul cas d'ovni ayant fait l'objet d'une enquête effectuée par l'Armée de l'Air n'a jamais été le signe d'une quelconque menace pour la sécurité nationale". Or, ceci est faux, si on prend en compte nos témoignages.
Cette décision d'interrompre toute investigation concernant les OVNI s'est fondée sur les conclusions formulées en 1969 par le rapport de la tristement célèbre commission Condon, de l'université de Colorado. Il existe des tas d'arguments montrant que cette étude fut superficielle et biaisée. En particulier les incidents se référant aux sites de missiles Echo et Oscar, dont il a été question ici, n'ont jamais fait l'objet d'une investigation par le comité Condon, alors même que le principal responsable de ces enquêtes était parfaitement au courant de ces incidents.
De toute évidence, les dépositions faites aujourd'hui sont en contradiction flagrante avec la position adoptée par l'Armée de l'Air. Nous demandons que notre gouvernement se prononce, concernant la totale divergence qui existe entre cette politique et nos propres déclarations. En vérité nous réclamons une réponse, conformément aux bases de notre démocratie qui dit, et je veux rappeler ici les mots du président Franklin Roosvelt : "Les citoyens devraient se montrer assez forts et rester suffisamment bien informés pour conserver un contrôle souverain sur leur gouvernement. "
Pour finir, et je pense parler ici pour chacun de nous, je dirai que j'ai le plus grand respect pour les hommes et les femmes de l'Armée de l'Air des USA, J'ai moi-même fait mes études dans une académie de l'Air Force. J'ai profondément aimé faire partie de l'Armée de l'Air, et je me suis senti honoré de servir mon pays de cette façon. Notre désaccord avec l'Armée n'a rien à voir avec les gens qui constituent cette armée de l'Air. Il se réfère à la politique officielle de l'Armé de l'Air.
Je pense que cette non-divulgation des faits correspond à une attitude délibérée. Je ne me réfère pas seulement ce dont il a été question aujourd'hui, mais à tout ce qui est occulté de façon continue, depuis 1969. En agissant de la sorte, on ne permet pas aux gens de ce pays de participer aux décisions concernant des événements qui relèvent de la sécurité nationale, et nous qui concernent tous. Nous demandons simplement la vérité.
Club National de la Presse, à Washington, 27 septembre
Voici trois liens. Le premier vous permet d'écouter les cinquante minutes de cette conférence de presse.
Le second mène vers un document pdf où ces déclarations se trouvent retranscrites sous forme texte.
Le lien suivant correspond à la fin de la conférence de presse. On y entend les intervenants, dont Hastings, répondre aux questions des journalistes.
Il y a en effet une huitième personne, présente lors de cette conférence de presse, laquelle restera ignorée par les grands médias américains. Cette huitième personne, c'est l'enquêteur Robert Hastings. C'est lui qui prononce un court discours introductif, en étant beaucoup plus catégorique dans ses conclusions. Pour lui, le phénomène ovni est avant tout un cri d'alarme dramatique, formulé sans succès depuis plus d'une demi-siècle. Ecoutons-le :
Robert Hastings, ufologue, organisateur de la conférence de presse
Des documents déclassifiés émanant de l'Armée des Etats Unis, ainsi que des témoignages de militaires américains, en service ou retraités, confirment, au de de tout soupçon la réalité d'incursions d'OVNI sur des sites d'armes nucléaires.
Quand j'emploie le mot "OVNI", les témoins ont décrit des vaisseaux de forme circulaire, ou de forme cylindrique ou sphérique. Ces objets sont capables de faire du sur place ou d'évoluer à très grande vitesse, en se déplaçant de manière totalement silencieuse.
Au cours des 37 dernières années j'ai personnellement localisé et interviewé plus de 120 de ces militaires, en activité ou retraités, qui tous ont fait des rapports d'OVNIS liés aux emplacements suivants : des sites de missiles porteurs d'armes nucléaires, des sites de stockage d'armes nucléaires et des sites d'essais d'armes nucléaires, au Nevada, et dans le Pacifique, au temps où on procédait à des essais dans l'atmosphère.
Je crois, et tous ces gens croient, que notre planète est visitée par des gens venant d'un autre monde qui, quelle que soit la raison on signifié ainsi leur intérêt pour la course vers l'armement nucléaire, qui a pris son essor à la fin de la seconde guerre mondiale.
Quant aux incidents de désactivation de missiles, mon opinion, leur opinion est que quels que soient ceux qui se trouvent à bord de ces vaisseaux, ils envoient un signal à l'attention de Washington, Moscou et autres, indiquant que nous jouons avec le feu et que la possession et l'usage d'armes nucléaires constitue une menace potentielle vis à vis du genre humain et pour l'intégrité de l'environnement planétaire.
Après avoir pris connaissance de ces témoignages, vous vous direz peut-être " je ne pensais pas que cela aurait pu aller jusque là, que des faits aussi importants aient pu être ainsi dissimulés aux populations. Car une chose semble émerger de ce discours : pour un officier qui acceptent de témoigner, cent autres doivent garder le silence. Il est plus que vraisemblable que de telles affaires se sont produites dans tous les pays développés, y compris au premier chef la Russie.
Quand les gens du rapport Condon ont été sollicités, tous connaissaient très bien ces faits. Mais à aucun moment ces affaires n'ont été analysées en tant que message, à l'adresse des terriens. Les réactions peuvent se résumer aux réflexions suivantes :
- Est-ce que ce sont des engins russes ? Non. Est-ce que ces objets ont fait montre d'une attitude agressive, y a-t-il eu mort d'hommes? Non. Y a-t-il eu destruction de matériels ? Non. Des gens sont-ils au courant ? Non. Alors où est le problème ? Maintenons un secret absolu sur toutes ces histoires-là, et continuons plus que jamais à développer notre arsenal de "défense", sans changer quoi que ce soit. Au passage, confiez à un homme sûr, un scientifique de renom ( en l'ocurrence le professeur Condon, qui a participé au projet Manhatan), le soin de rassurer l'opinion, en publiant un rapport issu d'une enquête menée dans une grande université du pays (l'université du Colorado). Quelque chose qui fasse sérieux, qui donne une impression d'objectivité et dont les conclusions se résument en deux points :
- Ceci ne représente pas une menace pour les citoyens du pays
- Ce phénomène ne mérite pas que la communauté scientifique y prête un quelconque intérêt.
En parallèle, trouvez-moi un endroit tranquille où des scientifiques triés sur le volet, dont on s'assurera qu'ils ne parlerons jamais, pourront réfléchir discrètement sur la technologie qu'utilisent ces foutus engins, et découvrir comment ils arrivent à effacer à distance les données de ciblage de nos engins.
Comme me disait récemment au téléphone mon ami Christel Seval (auteur de l'ouvrage "Contact et Impact", aux éditions JMG, que je vous recommande vivement) :
- Cela faisait déjà pas mal d'années qu'on avait eu vent de ces événements, qui tournent autour de deux des trois sites de lancement de missiles Minuteman américains : la base de Malmstrom, dans le Montana, et celle de Warren, dans le Wyoming, la troisième étant la base de Minot. Ici, Hastings, et c'est tout à son honneur, a réussi à faire témoigner tous ensemble ces sept officiers de l'Air Force, de la manière la plus officielle possible.
Robert Hastings a seize ans en 1967. A l'époque il est lycéen. Comme son père travaille à la base de Malmstrom il est, trois nuits par semaine, gardien à l'une des tours de surveillance de la base. Une nuit il observe cinq ovnis, circulant au dessus de sites de missiles. Son père se livre alors à une enquête et découvre qu'effectivement le radar de la base, un des plus puissantes de l'époque, est en alerte depuis quelque temps, des incursions d'ovnis ayant été signalées au voisinage des silos de missiles. En même temps qu'il poursuit des études et débute une activité professionnelle, Hastings décide, à 22 ans, de se vouer à l'étude du phénomène ovni. Très vite, il découvre que, s'agissant des incursions d'ovnis au voisinage des silos de missiles, que le sujet est si sensible qu'il se heurte, dans ses tentatives de faire jouer le Freedom Information Act à des fin de non-recevoir émanant des autorités militaires. Il cherche alors à recueillir les témoignages de militaires qui, ayant fréquenté ces bases, sont maintenant à la retraite. L'émergence de ces affaire peut donc être considérée comme étant en grande partie liée aux efforts et enquêtes qu'il mène pendant plus de trente années.
Voici, pour finir, quelques photos des intervenants :
Le capitaine Robert Salas
Le 24 mars 1967 il est en service à la base de missile "Oscar Flight", dans le poste de tir souterrain, à 20 mètres de profondeur. Lui et son coéquipier reçoivent un message affolé les gardes stationnant en surface. Ceux-ci disent qu'un objet d'une dizaine de mètres de diamètre, de couleur rougeoyante, stationne au dessus du silo. Au même moment, Salas voit s'afficher sur ses consoles de tir des messages "NO-GO", montrant que les programmations de tir des missiles ont été désactivées, effacées des mémoires des ordinateurs pilotant les engins. D'autres voyants indiquent que le même phénomène s'est produit sur d'autres postes de tir. Puis les gardes disent que l'objet a disparu à grande vitesse, dans le silence le plus complet.
Salas rend compte à son supérieur hiérarchique, Fred Meiwald qui, pâle comme un linge, lui dit que des phénomènes semblables se sont produits en de nombreux autres points de ce site de lancement. Un black out est décidé et on demande à Salas de signer un document où il s'engage à ne rien révéler à personne de cette affaire. Il ne parlera de cette affaire que 27 ans plus tard, en 1994.
Dwyne Arneson
Dwyne Arneson est officier du chiffre. Il a ainsi accès à des échanges se situant à un haut niveau de secret, et confirme qu'en 1967 il a pu suivre des communications chiffrées disant qu'un ovni avait désactivé plusieurs silos de missiles dans le Montana. Après avoir quitté l'Air Force il devient le collaborateur de Robert Kaminski, travaillant chez Boeing, à qui l'armée demande de faire le point sur ces désctivations de missiles lesquels, de l'avis général, n'auraient jamais pu se mettre "out" tous seuls.
Il témoigne du fait que, d'une manière inexplicable, au beau milieu de ce travail, l'Air Force donne soudain l'ordre d'interrompre toute investigation à propos de ces incidents, et d'enterrer toute l'affaire.
Robert Jaminson
Chargé de la désignation de cibles, des missiles, il témoigne avoir été envoyé en mission pour remettre en état l'ensemble des missiles de l'ensemble "Oscar Flight". Il affirme qu'il n'a jamais entendu parler de cas où deux missiles auraient été désactivés en même temps, mais que dans ce cas le nombre des missile mis "out" était de dix.
Il témoigne ensuite d'une chasse à l'ovni, dans la ville voisine de Belt, un engin s'étant posé dans un canyon. Celui-ci s'élèvera à grande vitesse et disparaîtra quand la patrouille chargé d'enquêter arrive au lever du jour, dans le canyon où l'engin s'est posé.
Le colonel Charles I. Halt
Détaché dans une base américaine équipée d'armes nucléaires, implantée en Angleterre, à Benwaters, c'est lui qui se trouve appelé le soir de Noël, suite "au retour de l'ovni". Il sera, cette nuit-là, témoin direct de phénomènes à haut niveau d'étrangeté.
Avant que la copie de la bande du petit magnétophone "ne circule dans les cocktail", suite à une fuite, Halt était résolu à ne pas souffler mot de son aventure. Ci-dessus, sa réaction après un appel téléphonique d'un collègue lui disant qu'il a mis la main sur une copie de son rapport, à propos de l'incident.
Ses conclusions : " Je ne sais pas ce que nous avons vu cette nuit-là. Mais je pense que cet objet était contrôlé par une intelligence, et je pense que celle-ci était de nature extraterrestre, ou issue d'une autre dimension".
Jerome Neslon,
Egalement présent dans un poste souterrain de lancement de missile, lors d'appels angoissés de l'équipe assurant la garde du site, en surface. Précise qu'en dépit des rapports qu'il a envoyé concernant ces événements, l'affaire n'a jamais eu de suites.
Patrick Mac Donough
C'est le jeune officier qui est chargé d'effectuer des relevés géodésiques sur les silos de missiles, opérationnels, ou en passe de recevoir leur engin, mesures qu'il effectue de nuit, en se calant sur des étoiles.
Une nuit, lui et ses deux collègues, alors qu'ils sont en plein travail sur un silo de missile, reçoivent la visite d'un ovni d'une quinzaine de mètres de diamètre, émettant "une lumière pulsante", qui vient se positionner au dessus d'eux pendant une demi-minute. Puis l'objet disparaît en un clin d'oeil. Peu soucieux de rester là, au cas où cet engin reviendrait, les trois hommes prennent la fuite, pied au plancher, et dans leur précipitation retournent leur camion. Plus morts que vifs il gagnent, à pied, une ferme voisine.
Bruce Fenstermacher
Bruce Fenstermacher n'a pas, lui, été témoin direct. Il se souvient du massage d'une équipe de surface : " vous n'allez pas me croire, capitaine, mais juste au dessus de nous il y a une chose blanche énorme, pulsante, en forme de cigare. La lumière est pulsante, et entre les pulsations on voit des lumières rouges et bleues
Le témoignage de Fenstermacher est intéressant au sens où il rend compte des réactions des uns et des autres. Des hommes, qui assurent la garde d'engins capables de créer des millions de morts à des milliers de kilomètres de distance sont terrorisés par la vision de choses qu'ils ne comprennent pas. Certains invoquent des pannes imaginaires sur leur véhicule pour ne pas se rendre là où se produit le phénomène. D'autres refusent de témoigner, semblent prêts à faire n'importe quoi pour évacuer ce souvenir de leur mémoire, qu'ils vivent comme un véritable traumatisme.
Enfin, un personnage, militaire, mais sans insignes distinctifs, lui indique que "ceci est top secret et que, d'ailleurs, tout cela n'est jamais arrivé..."
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