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jeudi 8 août 2013

BREVE: les abus rituels racontés par une victime

560327_351897268190054_1440414024_nOn a déjà parlé de David Shurter, cet américain d'Omaha, qui a vécu enfant dans le réseau pédophile Franklin. Ce réseau était organisé par un membre éminent du parti Républicain, et trafiquait la drogue aussi bien que les enfants. Depuis des années, Shurter tente de lever le voile sur cette affaire qui a été étouffée dans les règles de l'art. Aujourd'hui, il raconte ce dont il se souvient.

Ce réseau pédophile est resté largement en paix, loin des enquêtes de la police et de la justice. Pour tout dire, seuls deux types ont été condamnés, mais si peu comparé à la principale victime à charge, qui elle est restée des années en prison parce qu'elle a maintenu ses accusations.
Alors que plusieurs "enquêteurs" dont le sénateur John DeCamp, ont fait leur pub sur cette affaire, Shurter affirme qu'en réalité ils ont fait diversion pour protéger le réseau, qui opère toujours.
Shurter est aussi en guerre avec Neil Brick de SMART, un groupe qui alerte sur les abus rituels et leurs conséquences, mais que Surter soupçonne de ne rouler que pour son ego. Peut-être parce qu'il en a marre,Shurter témoigne sur les faits qu'il a subis.
Il explique: "Dans le passé, j'ai refusé de le fairepour plusieurs raisons. Premièrement, c'est extrêmementéprouvant et douloureux pour moi, et j'ai passé sa vie à essayer consciemment d'oublier les choses quej'ai endurées étant enfant. L'autre raison, c'est que je ne veux pas devenir Quentin Tarantino et les détails que je vais raconter pourraient être incroyable douloureux et peut-être même psychologiquementdommageable car ils vont être difficiles à entendre, et encore moins à comprendre, car ils ne sont passeulement horribles, mais sont tellement mauvais qu'ils vont à l'encontre de l'humanité".
La famille de Shurter était liée à ce réseau et kidnappait des enfants dans la région du Nebraska, du Michigan, de l'Iowa. Quatre meurtres d'enfants ont eu lieu dans le Michigan dans les années 1976-1977, et c'est justement à cette époque que Shurter, encore enfant, a été obligé de faire feu sur un homme venu chercher sa fille disparue début 76.
Les enfants kidnappés dans le Michigan étaient massacrés de manière rituelle, et le réseau donnait aussi dans le trafic de drogue. C'est de cet Etat que vient Cathy O'Brien, qui a témoigné de son parcours de victime d'abus sexuels rituels et d'exploitation pour le compte de personnalités politiques notamment.
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En 2006 CNN a annoncé qu'un tueur en série aux pratiques sataniques a été attrapé dans le Michigan, et on pensait aussi qu'il n'agissait pas seul.
Shurter explique que c'est dans le Michigan que son père a été initié au culte satanique, alors qu'il était encore enfant. 
Les enfants kidnappés sont sacrifiés, et si on ne retrouve jamais de sang, c'est parce qu'il est entièrement récupéré par les convives. Lors du massacre, on torture la victime au maximum parce que, explique Shurter, "Une personne qui subit unegrande torture et beaucoup de douleur produit certainesendorphines dans le sang qui agissent comme un aphrodisiaque si bu au maximum de la souffrance - et les viols collectifs rituels m'arrivaient toujours après cela". Après le sacrifice rituel, donc, c'étaient les viols. (En France et en Belgique, on dirait que c'est plutôt le contraire: on commence par les viols collectifs, pour terminer par les meurtres).
Shurter explique que comme il a été élevé pour devenir un grand prêtre, on l'a aussi forcé à torturer à tuer des enfants, et cela jusqu'à l'âge de 10 ans. 
Là, il faut revenir sur l'affaire du var: les trois enfants ont été progressivement initiés à subir des viols, puis à assister aux tortures et viols d'autres enfants, puis à participer jusqu'à poignarder eux-mêmes des enfants du même âge qu'eux. Au total, on compte 16 meurtres d'enfants en l'espace de 6 mois autour de Cogolin. 
Regina Louf, victime du réseau pédophile d'élite belge, a aussi été forcée à tuer d'autres mineurs. Même si l'aspect ésotérique était très peu présent dans ce réseau.
En France, une autre victime a parlé de ces rituels meurtriers, auxquels participent des politiciens, magistrats, médecins... Le réseau, comme celui du var, opère toujours puisqu'il n'a jamais été inquiété.
Idem, d'ailleurs, en Belgique.
Aux Pays-Bas, les témoignages se succèdent dans ce registre: Toos Nijenhuis a parlé de meurtres rituelsd'enfants qui sont encore commis aujourd'hui. Et je tiens à préciser que le réseau d'élite belge est lié à celui des Pays-Bas et au réseau pédophile d'élite français. 
OWHRevenons à David Shurter: pour lui, les quatre meurtres d'enfants dans le Michigan avaient pour but de détourner l'attention de ce qu'il se passait à Omaha.
Il explique aussi que la drogue accompagnait touours ces rituels, à tel point "que c'était parfois difficile de distinguer ce qui était réel de ce qui ne l'était pas", et c'était justement le but. Ainsi, n'importe quel témoignage sera éliminé d'office. Et il sera facile de faire passer la victime pour folle. 
"De même, il était difficile de séparer ce qui relevait des abus du culte satanique de ce qui appartenait à la programmation MK Ultra". Pour Shurter, en effet, les abus rituels sont un élément de MK Ultra, destiné à fabriquer des enfants traumatisés et malléables, programmables.

Il ajoute que des meurtres rituels étaient commis au Hummel Park et à la chapelle du cimetière de Forest Lawn. "Les masques, les robes et déguisements faisaient toujours partie des rituels et des abus - mais le culte intérieur qui faisait partie du sacrifice de sang, était toujours un groupe de 12 hommes lors de mes viols". Il ajoute que els cérémonies au Hummel park se terminaient en petit comité, la majorité des participants 'nétait pas autorisée à participer aux meurtres.
Les femmes présentent servaient surtout d'objets sexuels après les rituels.
Le cannibalisme suivait souvent les meurtres, et là tout le monde participait, parfois alors que les enfants étaient encore vivants. Là encore ça peut sembler incroyable, mais en France aussi des victimes ont parlé d'actes cannibales sur les victimes de ces tarés. Et ces victimes sont loin d'être folles.
Des actes zoophiles étaient aussi pratiqués. On tuait des chiens, mais on les faisait violer des enfants aussi. Le but est de faire honte aux victimes pour qu'elles se taisent. 
Shurter dit qu'il ne se rappelle pas de bébés sacrifiés, probablement parce qu'ils n'ont pas assez de sang pour les 12 membres du cercle interne.
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Il dit que beaucoup des enfants kidnappés étaient tués au Hollywood Bar, dans un donjon dans les fondations. On y tournait aussi des snuffs, et les organes étaient ensuite récoltés. On utilisait ensuite le crématorium du cimetière de Forest Lawn pour faire disparaitre les restes. On enterrait ensuite ce qu'il restait dans les tombes d'autres enfants.
Il fallait plusieurs personnes pour enlever un enfant, et plusieurs véhicules. Une personne attrape l'enfant, qui est ensuite transféré dans un autre véhicule jusqu'à ce qu'il disparaisse. Parfois on les droguait. Shurter précise que dans la plupart des enlèvements d'enfants dans le mid ouest dans les années 80 et 90, il y avait au moins trois véhicules de sortie: une Oldsmobile blanche, une Ford et un gros camion bleu, trois véhicules qui appartenaient au père de Shurter.
Tous les meurtres n'étaient pas rituels, et parfois ils étaient commis pour se distraire que pour autre chose. Parmi les abus qu'il a subis, Shurter dit qu'on l'a enterré vivant avec un mort, ou à regarder d'autres enfants enterrés vivants. C'était complètement mis en scène et fait avec une grande précision. Il y avait aussi des privations de sommeil, dans le but que les enfants soient très fatigués et comme des zombies. 
Il ajoute: "La seule raison pour laquelle j'ai survécu, je pense que c'est parce que l'homme sur lequel j'aiété obligé de tirer en 76 'ne faisait pas partie de mon entraînement et je n'étais pas drogué, et le résultat final a été que cela a causé une rupture psychotique en moi, forçant des professionnels extérieurs à s'impliquer".

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