© reuters.
Les autorités du Brésil ont qualifié l’attitude des dirigeants de l’Eglise comme criminelle après avoir abattu plus de 300 arbres centenaires dans un parc national de manière à ce que les pèlerins puissent célébrer la messe lors de la visite du Pape à Rio de Janeiro, prévue à la fin du mois.
Pour l’adjoint au maire de Niteroi, Axel Grael, l’Eglise n’avait pas reçu la permission de déboiser ces terres. « C’est une attitude lamentable. Un événement qui vise les jeunes doit être éducatif et montrer un engagement pour l’environnement et l’avenir ». Même son de cloche à l’Institut pour l’environnement où Andre Ilha déclare: « Cette déforestation est un acte criminel » et de confirmer que cette destruction n’a jamais été autorisée.
« La zone détruite servait de zone tampon au parc Tiririca. Nous n’aurions jamais autorisé ces abattages. Il s’agit d’un fragment de la forêt tropicale de l’Atlantique qui est en voie de disparition. Nous comptons bien les poursuivre en justice ». Face aux critiques, le diocèse aurait proposé de replanter des arbres, mais le mal est fait.
Ce n’est pas la première fois que les organisateurs de la Journée mondiale de la jeunesse sont critiqués pour leur mépris de l’environnement. Il y a quelques jours, une pétition a circulé pour éviter la suppression de 11 cocotiers situés au bord de la plage de Leme, où le pape doit célébrer une messe. L’autorisation avait été accordée, mais après le tollé engendré, le maire de Rio, Eduardo Paes, a fait marche arrière.
Source: 7sur7.be
Source trouver:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire