Explosion due à un tir de roquette attribué à des forces proches du président Bashar al-Assad. [Nour Fourat - Reuters]
Une attaque israélienne a eu lieu contre le centre de recherches scientifiques de Jamraya, à Damas, a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche l'agence officielle syrienne Sana.
De fortes explosions ont ébranlé Damas dans la nuit de samedi à dimanche et la télévision publique syrienne affirme qu'elles ont été provoquées par des tirs de roquettes israéliennes.
Le centre de recherches militaires de Jamraya, dans la banlieue de la capitale syrienne, aurait été pris pour cible. Il avait déjà été visé par une frappe israélienne fin janvier.
Une vidéo d'explosion, mise en ligne par des activistes syriens, donne une idée de l'importance des déflagrations: on y voit une boule de feu se former dans la nuit noire:
"Desserrer l'étau des terroristes"
La télévision syrienne a évoqué l'attaque en estimant que "l'agression israélienne vise à desserrer l'étau sur les terroristes dans la Ghouta de l'Est", une région dans la banlieue proche de Damas.
Des médias américains avaient rapporté vendredi que l'aviation militaire israélienne aurait mené un raid jeudi ou vendredi en Syrie visant sans doute des armements destinés au Hezbollah (Lire: L'aviation militaire israélienne aurait mené un raid en Syrie ).
Avions repérés
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition syrienne, rapporte pour sa part des récits de témoins affirmant avoir vu des avions dans le ciel au moment des explosions. L'OSDH ajoute que les frappes ont visé le centre de Jamraya mais aussi un dépôt de munitions voisins.
D'autres militants de l'opposition indiquent qu'une brigade de missiles et deux bataillons de la Garde républicaine auraient pu également avoir été visés par ces frappes contre un secteur fortement militarisé au nord de Damas.
Israël a gardé le silence samedi après ces informations, tout en répétant qu'il surveillait le transfert d'armes au Hezbollah libanais. Interrogé, le porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Mark Regev, s'est refusé à tout commentaire.
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