Parlons des abus sexuels rituels, en l’occurrence commis contre des enfants, mais les adultes, surtout les jeunes femmes, ne sont pas épargnés. Ce type de violence s’inscrit dans le cadre de rituels « magiques » ou « religieux », dérivés du satanisme. Mais le satanisme est lui-même instrumentalisé par certaines catégories de personnes de pouvoir. Le but ? Il y en a plusieurs, comme améliorer le contrôle mental des populations, créer un climat de terreur grâce à des personnes sous contrôle, ou tout simplement compromettre des personnes clé.
Petite compilation sur l’existence des abus sexuels de type rituel, en France et en Belgique.
Pour David Shurter, une victime du réseau pédophile US lié à l’affaire Franklin, dont on a déjà parlé, le lien entre le satanisme et la CIA s’appelle MK Ultra, du nom de ce projet militaire qui visait à contrôler mentalement la population[1]. Pour cela, des expériences illégales ont été menées durant des années, officiellement jusque dans les années 70, lors desquelles ont faisait prendre des drogues aux cobayes, on les mettait sous électrochocs, tout en les traumatisant de toutes les manières possible, afin de les rendre malléables.
Il est rejoint en cela par Ted Gunderson, un ancien agent du FBI qui s’est penché sur la question.
Ces abus sexuels rituels existent aussi en France, sous différentes formes.
- Par exemple, on peut avoir des cas où les viols collectifs d’enfants, de même que la graduation dans l’horreur, jusqu’aux meurtres d’enfants et au cannibalisme, sont commis par un groupe sans qu’il y ait aussi tout ce que j’appelle « le folklore », c’est-à-dire les prières, les costumes, les rituels précis. Mais, pour l’enfant, cela revient au même : il est conditionné pour participer à ces horreurs et à ne rien dire, on le rend même « complice » du crime en l’obligeant à regarder voir même à tuer d’autres enfants.
Dans une certaine mesure, c’est ce qu’on retrouve dans l’affaire du Var et probablement dans le volet belge de l’affaire Outreau.
- Il y a les groupes je dirais plus élitistes, dans lesquels on peut avoir aussi bien de simples partouzes avec des mineurs et de la drogue, mais aussi des cérémonies avec « le folklore » : des costumes bien précis, par exemple une grande toge rouge avec une grande croix dessus, et des masques, des bougies, un autel, une sorte de chorégraphie, et une langue étrange pour réciter des sortes de prières.
C’est très probablement ce qu’il est arrivé aux victimes de Perpignan, ou à des enfants disparus en France et dont on n’a aucune nouvelle depuis des années.
Ce type de réseau a été en grande partie exposé aux Pays-Bas, où on s’aperçoit que différents meurtres non élucidés (ou mal élucidés) ont été commis par une espèce de secte de tarés, satanistes et pédophiles, dont les membres sont dans les ministères, dans le business et jusqu’à la famille royale.
Une intéressante conversation entre l’explus haut fonctionnaire du ministère de la Justice (jusque fin 2012) Joris Demmink, un pédophile notoire impliqué dans le meurtre de Marianne Vaatstra (16 ans) et un membre du ministère de la Justice montre que ces gens sont capables de fabriquer de toutes pièces un faux coupable pour couvrir les vrais meurtriers, qui eux sont protégés par le même ministère. Tout en organisant au passage un fichage ADN d’envergure.
Dans la plupart des cas, les viols et les meurtres sont filmés.
On peut se demander d’où viennent ces huit crânes d’enfants retrouvés en 2005 dans un jardin de Perpignan ?
Et quid de ces charniers d’enfants découverts dans la région parisienne, et dont parlait la juge Martine Bouillon ? Une « rumeur », se sont empressées de dire les autorités, suivies par les médias commerciaux dans leur ensemble.
Quid de ces enfants, qui ont décrit des meurtres d'autres enfants auxquels ils ont assisté, et auxquels on les a de plus en plus obligés à participer ?
Cette affaire, qui a été diffusée sur France 3, n’existe pas[2] ?
Et celle-là, Annemasse?
Une victime devenue jeune femme et qui a pu s’éloigner du réseau qu’elle a subi dans son enfance explique: « Si je parle aujourd’hui, c’est parce que les gens doivent entendre parler de ces choses-là. Pour qu’ils sachent que c’est vraiment vrai, que les enfants sont violés et assassinés quotidiennement. C’est une réalité, et je l’ai vécue, je l’ai vue de mes propres yeux. Les gens doivent se réveiller et prendre conscience de ce qu’il se passe pour qu’on arrête de dire que les enfants sont des menteurs ou des fabulateurs ». Car en effet, ignorer cette réalité c’est laisser carte blanche aux bourreaux, c’est permettre à cela de continuer impunément. Les enfants qui osent dénoncer cela, et c’est rare car souvent les enfants restent avec les tarés, ne sont pas crus.
Pour plein de raisons, à commencer par l’incrédulité bien pratique des juges dans ces cas extrêmes mais loin d’être banals.
Et ce réseau dans le Var, avec au moins 16 meurtres d’enfants à son actif?
Et qu’en est-il de ce réseau pédo sataniste décrit partiellement par Véronique Liaigre il y a 12 ans de cela?
Véronique et ses deux sœurs ont été violées toute leur enfance par leurs parents, et elles ont été prostituées à travers toute la France et même au-delà. Les parents étaient membres d’un réseau très puissant, et les enfants étaient envoyés cachés dans des camions dans différentes villes. Les enfants étaient drogués, et certains ont assisté à des meurtres d’enfants. Evidemment, seuls les parents Liaigre se sont retrouvés au tribunal. On ne parlait pas encore du « réseau pédophile d’Angers », alors qu’il s’agit de la même nébuleuse[3].
Comme à Outreau, les rares coupables jugés comme tels ont été très très fortement soupçonnés de pour proxénétisme[4]. Mais qui a payé ? Qui avait l’argent ? Qui avait ces grosses voitures et qui organisait les partouzes ? Et pourquoi tout le monde continue à se taire, dans le village des Liaigre, à Jallais? Si tous les coupables ont été condamnés, il n’y a pas de quoi avoir peur…
Véronique Liaigre a aussi parlé de cérémonies, avec des gens se revendiquant du martinisme, un obscur courant sataniste créé par le Grand Maître franc maçon Papus, qui se réclame du catholicisme. Elle a évoqué Marion Wagon, disparue en 1996, qui selon elle aurait été retenue un temps dans la région d’Agen, là où elle a été enlevée[5]. Etrangement, on n’en saura pas plus ? A quelle partouze sataniste était destinée Marion Wagon ? Pour quel taré puissant a-t-elle été massacrée ? Mystère.
Et puis, il ne faudrait pas croire que la région de Cholet à Angers a été nettoyée de ces tarés. Le réseau est toujours actif, et aucun des meurtres commis n’a été élucidé, ni même recensé semble-t-il. Enfin, il faut souligner que ce réseau de notables pédophiles dénoncé par Véronique Liaigre trempait aussi dans la « magie sexuelle » digne d’Alistair Crowley et de la Golden Dawn. Toutefois, les tortures et la manière de détruire les enfants tiennent aussi, pour certains, de la sorcellerie. Enfin, bref, dans les faits, cela revient au même.
Tout cela se passe bien en France. A chaque fois, on oblige les enfants à regarder le viol et le massacre d’autres enfants. On les menace de leur faire la même chose s’ils parlent. Et ces scènes de torture sont filmées, cela s’appelle des snuff movies et c’est très cher. Suivant l’horreur, on peut atteindre des sommes de 50.000 euros, voir plus pour des commandes précises.
Et les enfants du juge Roche, liquidé par ses copains de partouzes ?
Ils décrivent encore ces mêmes soirées, allant jusqu’à des sacrifices humains. Ils décrivent comment l’affaire Alègre a été étouffée pour protéger une clique de politiciens, magistrats et hommes d’affaires aussi véreux que pervers. Dommage qu’avant d’être suicidé, le père Roche ait brûlé les documents et vidéos compromettants qu’il avait accumulés contre ses copains au fil de sa débauche.
Les enfants Roche, qui ont reçu le témoignage de leur père peu avant sa mort, ont aussi parlé de sortes de cérémonies, au cours desquelles « sont pratiqués des sortes de rituels allant du sacrifice d’un animal à l’homicide pur et simple ». Ils ajoutent : « Ce qui nous amène aux aspects les plus sombres des soirées plus «communes », où la célébration commence par une partie fine entre bourgeois au terme de laquelle on en vient à des choses terriblement plus sérieuses, plus extrêmes, qui ont toutes pour point commun de tourner autour du thème de la mortification de la chair ». Les victimes de ces tarés étaient des gens dont la disparition ne risquait pas d’entraîner la moindre enquête : des gens sans domicile, des prostituées (y compris mineures), des gens sans papiers, y compris les enfants[6]. Et tout cela, selon le père Roche, se justifiait par de fumeuses théories liées à Nietzche, comme la libération de l’individu par la transgression, un délire du niveau de CP. Quelles réjouissances n’est-ce-pas ? Et ce sont ces barbares qui nous jugent, qui dirigent la France, et qui font leur business grâce à la corruption et aux pots-de-vin, sur le dos des français.
Toute leur affaire était détaillée dans leur site www.affaireroche.com, mais le site n’est plus visible que par Web Archive.
Ici, il s’agit du témoin X1, Régina Louf, qui a témoigné dans le cadre de l’affaire Dutroux. Elle a expliqué que durant toute son enfance, ses parents l'ont prostituée d'abord chez sa grand-mère puis dans des soirées où elle a vu plusieurs meurtres d’enfants commis semble-t-il par pur sadisme, par des tarés dont certains étaient très bien placés.
Il y a eu au total une dizaine de témoins à évoquer ces partouzes, dans diverses villas, golfs et châteaux à travers toute la Belgique. Certains de ces témoins ont évoqué les mêmes soirées, organisées de la même manière, mais avec en plus l’aspect rituel.
Toutefois, même sans « le folklore » rituel, la façon dont les sévices sont infligés aux enfants est digne des pires conditionnements et le résultat est le même pour les victimes. Et on retombe toujours sur des meurtres, des viols collectifs, de la consommation massive de drogues dures et d'alcool. On a aussi, toujours, ce système de chantage, qui permet à tout le monde de se tenir par la barbichette.
Au cours de cette affaire Dutroux et des investigations sur le réseau pédophile qui n’existe pas, un témoin a parlé de messes satanistes à Gand, dans la haute société, avec des viols collectifs et sacrifices de femmes (et d’animaux), suivis d’orgies. Et tout le monde boit le sang de la victime, ce qui fait partie des rares points communs à toutes ces cérémonies de tarés.
La piste de la secte satanique WICCA a d’ailleurs été explorée sérieusement, même si elle n’a officiellement rien donné. Cependant, la WICCA est connue pour pratiquer ce genre de cérémonies, en France comme aux Etats-Unis.
Un autre témoin a parlé du meurtre d’une fillette de 12 ans près de Charleroi, dans les années 80, avant que les participants boivent son sang.
X1 elle aussi décrit des meurtres d’animaux, comme « initiation » : si tu ne fais pas ce qu’on te dit, on tue le chat, ou le lapin, ou autre. Puis, c’est un autre enfant qu’il est question de tuer. Ou soi-même. Et on joint le geste à la parole. Cela créé souvent chez les victimes de ce type de choc une sorte d’amnésie. Ces moments sont rangés dans un coin de la mémoire, et ne ressortent que par bribes, des années plus tard.
Certains enfants, de la « haute société », ou bien issus de familles de chômeurs héréditaires, sont initiés très tôt à la pornographie, et à faire ce qu’ils ont vu sur les cassettes.
Une dame âgée d’une soixantaine d’années en 1996, lors de son témoignage dans l’affaire Dutroux, a expliqué que « toute sa vie » elle a été abusée par son père et des connaissances « à l’occasion de fêtes sataniques ». Ce témoin parle de notaires qui sont membres de la secte, du siège de ce groupe à l’Hôtel du lac à Zurich, de victimes venues des pays de l’est, cite des lieux précis…
Quant au lien entre Belgique et Pays-Bas…
L’histoire se répète aussi aux USA, en Angleterre, en Espagne, aux Pays-Bas, de manière certaine aujourd’hui, pour ceux qui veulent bien voir. Aux USA, on a vu commettre des abus rituels sur des bases militaires, notamment par le trop fameux Michael Aquino. On en a imputé d’autres à, ou par un certainJeffrey R MacDonald à Fort Bragg. J’ai déjà parlé des USA (affaire Franklin, réseau « The Finders », les abus sexuels rituels dans la maternelle McMartin, des cas d’abus sexuels ou de meurtres rituels recensés…), on ne va donc pas s’étendre sur le sujet.
On a aussi beaucoup parlé des Pays Bas et de ce réseau pédo satanique de hauts fonctionnaires, magistrats, politiciens et même de membres de la famille royale. Réseau impuni jusqu’à présent, mais les témoignages commencent à arriver, comme celui de Toos Nijenhuis, qui désigne même un lieu de sacrifices d’enfantsutilisé encore fin 2010. Parmi les assassins, on retrouve comme par hasard le prince Bernhardt des Pays-Bas, le père de la reine Beatrix, ancien nazi et fondateur du Bilderberg. Mais, on aura l’occasion de revenir sur cette affaire.
Les questions viennent d’elles-mêmes :
- Pourquoi un tel silence sur le pire crime, commis quotidiennement en France et ailleurs ? Pourquoi les médias n’en parlent-ils pas, eux qui sont si friands de scoops graveleux ?
- Pourquoi aucune enquête concernant ces réseaux n’aboutit jamais ?
- Où sont les vidéos de ces crimes, puisque des milliers de films de ce genre circulent, y compris via le web ? Et où est l’argent ?
Poser ces questions, c’est y répondre.
Imaginons une chose totalement impossible en France évidemment : un politicien se trouve compromis de cette manière depuis des années, et il accède au plus hauts postes de la République. Des gens peu recommandables le tiennent par la coke et aussi par les vidéos de ces partouzes et autres cérémonies auxquelles il était présent. A-t-il intérêt à ce que l’enquête concernant l’une des victimes de ce réseau arrive à son terme ? A-t-il intérêt à ce que le grand public sache qui il est et qui sont ses amis ?
Si des magistrats étaient présents aussi lors des « soirées », des flics, des journalistes, alors la soupe est parfaite, l’omerta est assurée.
Comme ce type de violence qu’on appelle « abus sexuels rituels » est censé ne pas exister chez nous, il n’y a aucune étude sur le sujet.
Aux USA, une étude deBottoms, Shaver et Goodman publiée en 1993 a relevé 2.292 cas d’allégations d’abus sexuels commis dans un cadre rituel. Dans ces affaires, 15% des auteurs ont avoué quand il s’agissait de victimes adultes, et 30% dans les affaires concernant des enfants.
Le point commun à tous ces abus rituels est la destruction de la personnalité de la victime. Souvent, cette destruction commence à l’âge où les enfants apprennent à marcher, et évolue graduellement. Ces pratiques ont cours depuis des siècles dans certains milieux élitistes.
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Pour conclure, je laisse la parole à une victime de ces réseaux pédocriminels et sataniques qui font la loi en France, et engloutissent les enfants dans les pires souffrances. J'ai seulement enlevé quelques passages pour son anonymat:
" j’ai été torturée, violée, battue, humiliée, prostituée par mes parents adoptifs, par des membres de cette famille, et par de nombreuses autres personnes…
Aujourd’hui, je sais que j’ai été victime d’un réseau pédocriminel satanique
C’est mon histoire, c’est mon passé, c’est mon présent, c’est mon futur…
Mais je sais que plus rien ne sera comme avant…
Pour arriver à écrire ces quelques lignes, il m’a fallu beaucoup de temps…
(...)
Pendant toutes ces années, obsédée nuit et jour par des images horribles qui ne demandent pas la permission pour surgir, je n’ai d’autre solution pour me soulager de ce « harcèlement », à moins de me dissoudre dans la haine que d’essayer de comprendre.
Afin d’affronter et d’apprivoiser mes vieux démons, j’ose enfin pénétrer mon passé avec des mots parfois impuissants et fragiles à exprimer l’inimaginable et l’effroyable.
Dans mes jours noirs, je fuis pour ne pas tomber dans la haine.
Dans le sillage de mes bourreaux en costumes cravates, souvent, j’aperçois ces petits anges torturés, humiliés, sacrifiés…
Au cœur de cette douleur, personne ne peut m’atteindre et me rejoindre.
Les conséquences des maltraitances subies m’ont réduite à n’être qu’une plaie béante et mon corps en a gardé des séquelles physiques irréversibles.
A l’heure, où j’aurais dû rêver de devenir danseuse étoile ou clown, je portais déjà en moi cette souillure.
Tout au long de mon enfance, j’ai rêvé d’une autre vie, mais la vie a brisé mes rêves…
J’ai rêvé d’un cœur si grand que le mien puisse y trouver place, mais mon premier « prince charmant » fut l’assassin de mon enfance…
J’ai parlé, mais la vérité reste cachée.
Le chemin de la vérité est long lorsque la justice n’est pas libre !
j’ai erré dans la vie comme un vagabond, seule. L’horreur me dépasse et leurs cris déchirent ma vie.
Le jour se lève, la nuit tombe et dans mon cœur rien ne change.
Dans mes doutes cachés et mes instants désarmés, l’enfant écorchée que je suis, cherche à se réfugier. A travers les maux, je me laisse mourir et pourtant, j’ai tant à dire. Nouée de peur à vivre, mes mots se brûlent, mes maux se dissimulent dans la morsure des souvenirs.
J’ai consulté des thérapeutes, nombreux ceux qui m’ont demandé de ne pas parler de mon enfer. Peut être parce que cette réalité est intolérable, fait peur et paraît irréelle ?
Je peux affirmer qu’il existe un réseau international pédocriminel avec un fonctionnement et une hiérarchie fortement structurée.
NON, ne le faites pas, je vous en supplie, parce que lorsque vous fermez les yeux, un enfant meurt ou disparaît...
Et cet enfant peut être ou devenir votre fille, votre garçon, votre petite fille ou votre petit fils, votre nièce, votre voisin, un ami...
Devant l’impuissance du corps médical, et le refus de certaines personnes à me croire, je suis sortie peu à peu de mes ténèbres afin de me battre pour faire éclater la vérité. Beaucoup diront que ce récit relève de la science fiction voire de la mythomanie ou pire encore, mais je suis désormais prête à en prendre le risque. Je sais ce que j’ai vécu et il faudra que la société accepte cette réalité.
Au fil des mois, j’apprends à vivre…
Depuis maintenant trois ans, une prise en charge thérapeutique, psychologique et psychiatrique ont été mises en place afin que je puisse extérioriser toutes les horreurs dont j’ai été victime et témoin.
Cependant quelques questions m'obsèdent :
Qui sera prêt à entendre les voix de toutes les victimes ?
Quel juge, quel procureur, quel avocat, quel politique, quel citoyen acceptera d’entendre ce que nous avons à dire et nous aider afin que cesse ces massacres ?
Savez vous ce que deviennent les centaines d’enfants qu disparaissent en France*, au Portugal, en Belgique, en Europe, en Italie ?
Moi je le sais, car j’en ai vu des dizaines, des centaines de tous âges, violés, torturés, massacrés, assassinés par des illuminés que les statuts sociaux épargnent de tous soupçons.
*En 2000, le chiffre du Ministère de la Justice Française était de plus de 800 qui ne sont jamais rentrés à la maison.
En 2004, il y en avait plus de 600.
De nos jours, la pédophilie est devenue un cancer social car au-delà de la perversion individuelle, il s’agit de combattre les personnes et parfois même des institutions entières qui, derrière leur fonction sociale légitimée et respectée, protègent et donc cautionnent la pédocriminalité sous toutes ses formes.
Ne fermez pas les yeux sur tous ces bébés, enfants, jeunes qui sont morts et qui continuent à mourir à cause de la barbarie d’hommes et de femmes.
Donnons-leur le droit d’avoir une sépulture et donnez moi le droit de retrouver ma dignité d’enfant, d’adolescente et de jeune femme…
Malgré tout, j'essaie de continuer à croire en l'homme et en la Vie.
Je sais que demain le soleil brillera, et que dans mon corps la vie refleurira…
Cependant, ma vie n’est que survie mais je suis en train de changer. La mélancolie et la tristesse prennent le pas sur ma révolte.
Je n’en veux à personne, mais je reste profondément marquée par le mépris, la méchanceté, l’attitude de certains.
Comme un prisonnier qui ré apprivoise la liberté, moi, j’ai dû réapprendre à vivre grâce aux mots... Les mots sont des fenêtres qui me permettent de survivre.
Mon combat m'épuise, je me bats pour toutes ces petites victimes, ces petits anges massacrés, torturés, sacrifiés contre des sommes considérables d’argent et tout cela dans « l’ignorance » de notre société et l’indifférence de la justice.
Ne nous oubliez pas
Ne nous murez pas dans notre silence
Ne nous enterrez pas dans notre enfer
N’ayez pas peur de nous
Ecoutez ma douleur au nom de leur mémoire.
Ecoutez grincer leurs pleurs.
Il y a des voyages d’où l’on ne revient pas…
La vie a voulu me détruire, mais j’ai compris"
[1] On notera que le Dr Ewen Cameron, qui a testé les drogues, les électrochocs, la privation sensorielle, et j’en passe, sur des cobayes qui n’étaient pas du tout volontaires dans le cadre de ce programme MK Ultra, a été l’un des présidents de l’American Psychiatric Association, qui rédige tous les quatre ans le DSM, qui recense les maladies mentales officielles et qui fait autorité en matière psychiatrique.
[2] D’ailleurs, aujourd’hui France 3 fait comme si ce reportage n’avait jamais existé : si vous en demandez une copie ou la référence, on vous répond qu’il n’existe pas !
[3] Toutefois, dans l’affaire du réseau d’Angers comme à Outreau, ceux qui tiraient les ficelles du réseau n’ont même pas été inquiétés. On lisait encore dans le Parisien en 2005 que « une instruction est toujours en cours à Angers afin de reconnaître les individus non identifiés, cachés sous des cagoules pour violer des enfants ». C’est un cas classique de saucissonnage d’une enquête, comme à Outreau : on sépare les dossiers afin d’obtenir un maximum d’acquittements, de non lieux, voir on enterre carrément les affaires gênantes sans même faire mine d’organiser un procès. D’ailleurs, on peut noter la similarité avec le réseau d’Outreau : des chômeurs qui ne vivent que d’allocations louent leurs enfants à des personnes plus ou moins identifiées mais qui parviennent à se tirer des griffes de la justice, et pour les plus élevés d’entre eux, à ne même pas être inquiétés.
[4] La mère Liaigre, Marie pierre Collasseau a pris 16 ans de taule en 2001, son mari Georges Liaigre n’a pris que 12 ans mais les charges de proxénétisme ont été laissées de côté dans leurs cas, contrairement à Outreau. Ils ont fait appel
[5] Ce qui est sans doute une piste incomplète, car le lieu désigné par Véronique à Granges-sur-Lot comme étant celui où la petite Marion serait enterrée a été perquisitionné sans rien donner semble-t-il.
[6] On notera qu’à la grande époque Alègre, près de 200 morts sont restées «mystérieuses », en plus des nombreux meurtres classés en tant que suicides.
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