Ce qui frappe le plus à la réunion annuelle de Keele sur l’aluminium, c’est qu’elle rassemble des scientifiques qui ont clairement choisi la véritable piste de la science plutôt que celle de l’argent. Ces scientifiques ont gagné toute mon admiration. L’un d’eux que j’ai été particulièrement honorée de rencontrer est Christopher Shaw, spécialiste s’il en est, de toutes les questions touchant à l’aluminium utilisé comme adjuvants dans les vaccins.
Au cours des recherches qu’il a effectuées au Neural Dynamics Research Group, Shaw a montré que plus les souris étaient exposées à de l’aluminium, plus elles souffraient de troubles neurologiques. Il a fourni un résumé de son dernier projet [1], évoqué les travaux d’autres équipes qui ont aussi mis en valeur le fait que les adjuvants aluminiques des vaccins provoquent de nombreux dommages.
Au début de son diaporama, Shaw a clairement fait comprendre que L’administration d’aluminium dans les vaccins administrés à de toutes jeunes souris est associé, à long terme, à de sérieux problèmes neurologiques…
C’est depuis plus d’un siècle que l’aluminium a été considéré comme neurotoxique. C’était déjà en 1911 que le Dr William Gies écrivait :
« Ces études m’ont convaincu que l’utilisation de l’aluminium dans les aliments ou tout autre composé à base d’aluminium est une pratique dangereuse. Il est bien connu que l’ion aluminium est très toxique. Il a pu être démontré que les éléments nutritifs contenant de l’aluminium se solubilisaient avec le suc gastrique. Il n’est plus possible de mettre en doute le fait que cet aluminium solubilisé soit en partie absorbé et transporté dans toutes les parties du corps par voie sanguine. Il n’a pas encore été possible de démontrer que l’organisme puisse « tolérer » pareil « traitement » sans encourir des conséquences dommageables. Les faits énoncés dans le présent document appuient ma conviction que l’aluminium devrait être exclu de toute forme de nourriture. » [2]
Il y a longtemps que l’on sait que l’aluminium est toxique une fois ingéré. Par extension, il n’est pas difficile d’imaginer qu’il puisse également être toxique une fois injecté. Il n’est pas impossible qu’il le soit même encore davantage.
On sait que l’aluminium peut être impliqué dans :
· L’altération de la mémoire, la cognition et le contrôle psychomoteur.
· L’altération de la neurotransmission et de l’activité synaptique/
· L’interférence avec la barrière hémato-encéphalique
· L’activité de pro-oxydant
· L’activation de l’inflammation du cerveau
· La dépression du métabolisme du glucose cérébral
· La promotion de l’amylose
· L’activation possible des réactions auto-immunes.
L’exposition à l’aluminium est omniprésente dans le monde d’aujourd’hui : médicaments, vaccins, nourriture, eau, cosmétiques, produits de santé, activités industrielles.
L’aluminium comme adjuvant des vaccins
La première référence sur l’aluminium en tant qu’adjuvant des vaccins a été publiée en 1926 dans leJournal of Pathology & Bacteriology (« The antigenic value of toxoid precipitated by potassium alum. »
Aujourd’hui, l’aluminium est homologué pour plusieurs vaccins pédiatriques dont certains sont administrés plusieurs fois…Shaw et son équipe ont pu montrer clairement que lorsque des doses d’aluminium proportionnées à leur poids sont injectées à de jeunes souris, elles sont susceptibles de provoquer des dommages neurologiques.
Aluminium vaccinal et autisme
Shaw a déclaré que l’autisme était une affection grave qui impliquait des dysfonctionnements du langage, des problèmes d’interaction sociale, ainsi que des réponses immunitaires. Il y a eu une augmentation spectaculaire de l’autisme depuis les années 1990. Plusieurs hypothèses ont été formulées : modification des gènes, modifications dans les critères de diagnostic, prise de conscience plus importante, augmentation de la population, produits toxiques etc.
La prévalence des troubles autistiques (TSA) depuis 1990 est clairement illustrée par le graphique suivant.
Le graphique qui suit montre, par pays, la charge d’aluminium qui pèse sur les enfants par le biais des vaccins au cours des premiers mois de la vie.
Dans une étude de 2011, Shaw et son équipe ont montré une corrélation extrêmement forte entre l’exposition à des adjuvants aluminiques et le nombre de cas de TSA (Troubles du Spectre Autistique). Les chercheurs ont eu recours à l’analyse statistique dite de Pearson.
Sur ce dernier graphique, les calculs ont été effectués 3 fois : d’abord pour une exposition faible à l’aluminium vaccinal, puis moyenne et ensuite élevée. Chaque point du graphique représente le nombre de cas enregistrés cette année-là. Les trois lignes inclinées montrent la corrélation de Pearson définie par la relation, calculée à 0,92, ce qui est exceptionnellement élevé et fortement indicatif d’une association entre l’Aluminium des vaccins et les TSA (Troubles du Spectre Autistique).
Cette étude a aussi révélé que :
· L’exposition à l’adjuvant aluminique est en rapport avec l’âge auquel l’exposition a eu lieu.
· Les pays qui ont les programmes de vaccination comportant le plus de vaccins adjuvantés à l’aluminium ont les taux les plus élevés de TSA (Troubles du spectre autistique).
· Les Etats-Unis et le Canada ont les taux les plus élevés de TSA, alors que les taux sont plus faibles dans les pays nordiques.
· Huit des neuf critères de Hill apportent les preuves adéquates.
Les critères de Hill comportent un groupe de questions qui doivent recevoir réponse pour pouvoir, quand il s’agit de maladies, démontrer l’association de la cause et de l’effet. Ces éléments sont :
· La force des données,
· La cohérence des résultats,
· La plausibilité biologique. Y a-t-il une explication raisonnable aux cause potentielles de la maladie ?
· La relation temporelle,
· Le gradient biologique,
· La cohérence
· Les preuves expérimentales
· L’analogie avec des preuves similaires,
· La spécificité.
Les études animales ont fourni des données importantes qui établissent des liens entre les adjuvants à l’aluminium et les cas de TSA.
Conclusions
Le Dr Shaw a montré que :
L’aluminium est toxique chez l’animal.
· L’aluminium des vaccins a été mis en corrélation avec les Troubles du spectre autistique. La chose est à la fois statistiquement significative et répond, à l’exception d’un seul, à tous les critères de Hill.· Les souris qui ont reçu l’équivalent en aluminium proportionnellement à celui que l’on retrouve dans les doses pédiatriques, fait penser que ses effets sont dose- dépendants. · Les modifications histologiques (= modifications des tissus) comprennent des réactions neuro-inflammatoires chez les souris mâles et femelles.
· Certaines de ces réponses peuvent être provoquées par une réaction auto-immune. Elles peuvent, par conséquent faire partie du syndrome inflammatoire auto- immun.
Suggestions du Dr Shaw
· Etudes avec imagerie chez l’homme pour pouvoir déterminer où va l’aluminium et pendant combien de temps il se maintient dans le système nerveux central.· Etudes concernant l’élimination de l’aluminium du système nerveux central.
Il est bien évident qu’en ce qui concerne l’aluminium des vaccins, de grands progrès doivent encore être réalisés en ce qui concerne la cause et les effets….
Sources:
1. Administration of aluminium in vaccine-relevant exposures in neonatal mice is associated with long-term adverse neurological outcomes, page 61. Sources referenced by Shaw in his talk:
2. Some Objections to the Use of Alum Baking Powder, JAMA; William J. Gies, Ph.D; doi:10.1001/jama.1911.04260090038015
3. Aluminum Vaccine Adjuvants: Are They Safe?, Journal of Inorganic Biochemisty; L. Tomljenovic and C.A. Shaw; doi:10.1016/j.jinorgbio.2009.05.019.
4. Aluminum hydroxide injections lead to motor deficits and motor neuron degeneration; Journal of Inorganic Biochemisty; Christopher A. Shaw and Michael S. Petrik; 10.1016/j.jinorgbio.2009.05.019
5. Aluminum Adjuvant Linked to Gulf War Illness Induces Motor Neuron Death in Mice; Neuromolecular Medicine. 2007;9(1):83-100; Petrik MS, Wong MC, Tabata RC, Garry RF, Shaw CA
6. Aluminum-based adjuvants should not be used as placebos in clinical trials, Vaccine; Exley, C; doi: 10.1016/j.vaccine.2011.08.062
7. A role for the body burden of aluminium in vaccine-associated macrophagic myofasciitis and chronic fatigue syndrome; Medical Hypotheses; Exley C, Swarbrick L, Gherardi RK, Authier FJ; doi: 10.1016/j.mehy
8. ‘ASIA’—Autoimmune/inflammatory syndrome induced by adjuvants, Journal of Autoimmunity; Shoenfeld Y, Agmon-Levin N.; doi: 10.1016/j.jaut.2010.07.003
9. Long-term persistence of vaccine-derived aluminum hydroxide is associated with chronic cognitive dysfunction, Journal of Inorganic Biochemistry; Couette M, Boisse MF, Maison P, Brugieres P, Cesaro P, Chevalier X, Gherardi RK, Bachoud-Levi AC, Authier FJ; doi: 10.1016/j.jinorgbio.2009.08.005
10. Do aluminum vaccine adjuvants contribute to the rising prevalence of autism? Journal of Inorganic Biochemistry; Lucija Tomljenovic and Christopher A. Shaw; doi:10.1016/j.jinorgbio.2011.08.008
11. Empirical Data Confirm Autism Symptoms Linked to Aluminum and Acetaminophen Exposure, Journal of Inorganic Biochemistry; Stephanie Seneff, Robert M. Davidson, and Jingjing Liu; doi:10.3390/e14112227
12. Mechanisms of aluminum adjuvant toxicity and autoimmunity in pediatric populations; Journal of Inorganic Biology; Tomljenovic, L, Shaw, CA; doi: 10.1177/0961203311430221
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