La Corée du Nord semblait dimanche préparer de grandes manoeuvres terrestres et aériennes sur fond de tensions croissantes sur la péninsule coréenne depuis l'essai nucléaire nord-coréen du 12 février, a indiqué une source gouvernementale sud-coréenne.
Ces exercices à tir réel mobiliseraient l'artillerie et l'armée de l'Air autour du port de Nanmpo (ouest), selon cette source citée par l'agence de presse Yonhap. "Il semble qu'il s'agisse d'exercices d'assez grande échelle", a-t-elle ajouté en faisant état de craintes que Pyongyang ne profite des manoeuvres pour créer un incident militaire ou pour effectuer un tir d'essai de missile balistique.
Pluie d'obus sur Yeonpyeong
Le 23 novembre 2010, l'artillerie nord-coréenne avait envoyé une pluie d'obus sur l'île de Yeonpyeong, un récif de 7 km2 en mer Jaune, causant la mort de deux civils et deux soldats sud-coréens. La Corée du Sud avait procédé à quelque 80 tirs de riposte, faisant craindre une escalade et le déclenchement d'un nouveau conflit entre le Nord communiste soutenu par la Chine et le Sud allié des États-Unis qui y maintiennent 28 500 soldats. Séoul accuse aussi Pyongyang d'avoir torpillé une de ses corvettes près de cette ligne en mars 2010, envoyant par le fond 46 marins sud-coréens.
Grosse tension
La péninsule coréenne vit dans la tension depuis que la Corée du Nord a effectué son troisième essai nucléaire en février. Irrité par les sanctions de l'ONU et par les exercices militaires conjoints de la Corée du Sud et des États-Unis, Pyongyang profère depuis des semaines des menaces de frappes et de guerre nucléaire. Le Nord a déployé des lanceurs de missiles de portée variable le long de sa côte est, mais n'a toujours pas mis ses menaces à exécution à ce jour.
Raviver les tensions militaires
Selon un autre responsable militaire cité anonymement par Yonhap, Pyongyang pourrait tenter de "raviver les tensions militaires" après la décision de Séoul de retirer tous ses employés du complexe industriel intercoréen de Kaesong, fermé de facto par la Corée du Nord depuis le départ contraint des 53 000 employés nord-coréens. Des dizaines d'entre eux sont rentrés samedi et les 50 restants devraient le faire lundi.
Pluie d'obus sur Yeonpyeong
Le 23 novembre 2010, l'artillerie nord-coréenne avait envoyé une pluie d'obus sur l'île de Yeonpyeong, un récif de 7 km2 en mer Jaune, causant la mort de deux civils et deux soldats sud-coréens. La Corée du Sud avait procédé à quelque 80 tirs de riposte, faisant craindre une escalade et le déclenchement d'un nouveau conflit entre le Nord communiste soutenu par la Chine et le Sud allié des États-Unis qui y maintiennent 28 500 soldats. Séoul accuse aussi Pyongyang d'avoir torpillé une de ses corvettes près de cette ligne en mars 2010, envoyant par le fond 46 marins sud-coréens.
Grosse tension
La péninsule coréenne vit dans la tension depuis que la Corée du Nord a effectué son troisième essai nucléaire en février. Irrité par les sanctions de l'ONU et par les exercices militaires conjoints de la Corée du Sud et des États-Unis, Pyongyang profère depuis des semaines des menaces de frappes et de guerre nucléaire. Le Nord a déployé des lanceurs de missiles de portée variable le long de sa côte est, mais n'a toujours pas mis ses menaces à exécution à ce jour.
Raviver les tensions militaires
Selon un autre responsable militaire cité anonymement par Yonhap, Pyongyang pourrait tenter de "raviver les tensions militaires" après la décision de Séoul de retirer tous ses employés du complexe industriel intercoréen de Kaesong, fermé de facto par la Corée du Nord depuis le départ contraint des 53 000 employés nord-coréens. Des dizaines d'entre eux sont rentrés samedi et les 50 restants devraient le faire lundi.
Source:
De son côté la Chine a pris la décision de positionner ses tanks et des milliers de soldats le long de la frontière.
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