Comme nous en avions informé nos lecteurs, j'ai participé à un grand débat à la Faculté Droit-Économie-Gestion de l'Université deRouen le 22 janvier dernier au soir, sur le thème « La france doit-elle sortir de l'ue ? ».
Ce grand débat contradictoire, où je suis intervenu à la tribune avec le doyen et trois membres du corps professoral, était ouvert au grand public, comme l'usage en est solidement établi, et comme les autres intervenants le savaient parfaitement. De même, ce débat a été filmé par une équipe de l'UPR, au vu et au su de tous les participants.
Comme nous l'avons également souligné, ce grand débat a suscité un engouement extraordinaire puisque, prévu pour avoir lieu dans l'Amphi 300 (capacité 300 personnes), il dut être transféré au dernier moment, ? à la demande des services de sécurité -, dans l'Amphi 500 (capacité 500 personnes) du fait d'une affluence record.
Compte tenu des quelques places restées vides dans ce second Amphi, on peut donc estimer que ce sont quelque 450 personnes qui sont venues assister à ce débat sans précédent sur un tel sujet dans une université en France.
Mais les autres intervenants au débat ont exigé la censure de la vidéo !
Cependant, un professeur, s'exprimant en son nom propre et au nom de l'un de ses collègues, nous a écrit, après le débat, pour nous interdire expressément de diffuser sur notre site la captation vidéo que nous en avions faite.
Par ailleurs, le troisième professeur, que j'ai joint par téléphone et qui semblait terrorisé par le cours des événements (!), nous a également formellement interdit de diffuser son image et les propos tenus au cours de ce grand débat pourtant public. Comme nous n'avons pas vocation à forcer la volonté des gens, et que nous respectons la lettre et l'esprit de la loi sur le droit à l'image, nous avons donc été obligés de déférer à ces demandes expresses.
Après concertation des membres du Bureau National de l'UPR, nous avons décidé de diffuser mes seules interventions lors de ce débat ouvert au grand public. Car si nous respectons le « droit à l'image » des autres intervenants, je suis en droit de faire respecter aussi le droit à ma propre image et plus encore le droit à la liberté d'expression.
Afin de respecter la demande des autres intervenants, notre responsable vidéo a donc réalisé un montage qui ne les mentionne pas, qui occulte intégralement leurs corps et leurs visages à la tribune et qui a coupé toutes leurs interventions. Le résultat de ce « caviardage » est qu'il nous force à mettre en ligne une vidéo tronquée, limitée à 37 minutes (la durée cumulée de mes seules interventions) alors que le débat avait duré 2 heures.
En conclusion, et afin de préciser le jugement que nous portons face à cet acte de censure caractérisé, j'ai personnellement adressé un courrier en réponse au professeur qui m'avait fait connaître par écrit son opposition à la diffusion de l'intégralité du débat.
Par un souci de transparence vis-à-vis de nos lecteurs, je publie ci-dessous, en annexe, la partie la plus importante de ma réponse circonstanciée.
Par François Asselineau, le 21 février 2013
Source trouver:
Le-veilleur
A quoi bon publier ce même post sur autant de sites "différents" ?
RépondreSupprimerEtes-vous victime du syndrôme du paranoïaque, atteint de mégalomanie, ou simplement en mal de publicité et de reconnaissance ?
Pourquoi n'aime tu pas cette article?
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