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dimanche 30 décembre 2012

Fukushima : 168 fois plus de césium radioactif qu'à Hiroshima


Selon un quotidien japonais, la quantité de césium radioactif libérée depuis le début de l'accident de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, le 11 mars dernier, serait de 168 fois plus considérable que celle dispersée en un instant par la bombe atomique d'Hiroshima en août 1945.
Le Tokyo Shimbun qui affirme être en possession de documents gouvernementaux, indique que selon les dernières estimations, les réacteurs impactés par le tsunami ont relâché 15.000 terabecquerels de césium 137, jusqu'à maintenant. En comparaison, lors de la seconde guerre mondiale, la bombe atomique larguée par les alliés au-dessus de la ville d'Hiroshima avait "relâché instantanément dans l'atmosphère 89 terabecquerels de cet isotope dont la période radioactive est de 30 ans", a révèlé le journal.

« En théorie, la quantité de césium 137 échappée de la centrale de Fukushima est donc 168,5 fois plus importante que celle de la bombe américaine », a ajouté le journal, en reprenant des données du gouvernement calculées à la demande d'une commission parlementaire.

Cette comparaison a toutefois été jugée "irrationnelle" par le gouvernement nippon, car la contamination radioactive d'une centrale nucléaire avec celle d'une arme atomique n'a aucun sens, les objectifs visés par chacune étant totalement opposés.

Le cas Tchernobyl (Ukraine)

En adaptant ce modèle à l'explosion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, le coefficient de relâchement de césium 137 dans l'atmosphère serait 900 fois plus élevés que la bombe d'Hiroshima.

D'après l'Institut français de la radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN), les rejets radioactifs les plus importants se produisent au moment de l'explosion du réacteur.
"Au total, ce sont près de 12 milliards de milliards de becquerels qui, en 10 jours, partent dans l'environnement, soit 30 000 fois l’ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde. La grande majorité (84 % de l’activité totale rejetée) des éléments radioactifs avaient une période radioactive inférieure à un mois" explique l'IRSN au sujet de l'accident de la centrale ukrainienne.
Ci dessous, les prévisions de dispersion sur 10 ans de la contamination radioactive dans le Pacifique depuis Fukushima.

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