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dimanche 8 juillet 2012

7,2 milliards de hausse d’impôts pour rembourser la dette



Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a annoncé hier une hausse de 7,2 milliards d’impôts pour 2012 et de 6,1 milliards d’impôts supplémentaires en 2013 [1], qui pèsera à 53% sur les ménages et à 47% sur les entreprises.
A noter pêle-mêle une annulation des effets du bouclier fiscal et de l’exonération des heures supplémentaires pour les entreprises de plus de 20 salariés, une augmentation des impôts sur les dividendes, sur les héritages d’une valeur supérieure à 100 000 euros, une hausse des impôts sur l’épargne salariale, une taxe sur les transactions financières des compagnies pétrolières (qui se répercutera sur le prix à la pompe), la disparition de la prise en charge des frais pédagogiques pour les écoles françaises à l’étranger, l’imposition des revenus fonciers des Français résidant à l’étranger…
Cette hausse d’impôts correspond au programme de François Hollande [2]
Officiellement, il s’agit de donner les moyens à l’Etat de mener une politique de relance de l’économie et d’embaucher, notamment, 80 000 contrats aidés supplémentaires [3].
En réalité, ces impôts entrent dans une économie du budget de l’Etat : moins de dépenses, plus de recettes. Du côté des réductions des dépenses, l’Etat renchérit sur la diminution du nombre de fonctionnaires, puisque Sarkozy ne remplaçait pas 1 fonctionnaire sur 2 alors que Hollande ne remplacera pas 2 fonctionnaires sur 3, sauf sur les les secteurs prioritaires : l’éducation, la justice et l’intérieur (la police et la gendarmerie). Les économies réalisées sur certains ministères permettent donc de créer 65 000 postes sur cinq ans dans ces trois ministères [4], soit une baisse globale des effectifs publiques de 2,5% par an. Les ministères ont également pour consigne de diminution leurs dépenses : -7% en 2013, -4% en 2014 et en 2015 [5].

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