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samedi 15 septembre 2012

Delphine Batho ferme la porte aux gaz de schiste


Après F. Hollande qui nous annonce la fermeture de Fesseheimen en 2016J.L. Borloo qui parle de découpler le prix du Gaz du Pétrole, D. Batho qui se montre défavorable aux Gaz de schiste, c'est bien on commence à aller de l'avant... Mais cela ne nous fera pas oublier les menaces bien concrète qui plannent sur la blogosphère Française... Par contre quand on voie les sondages, je croie franchement que les français devrait faire l'effort de s'informer un peut plus avant de répondre de telles bêtises aux sondeurs... (Enfin c'est mon avis, et ça n'engage que moi...)
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A la veille de la conférence environnementale qui se tiendra vendredi et samedi, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho (photo) a coupé court aux spéculations. Mercredi, elle a démenti catégoriquement que le gouvernement s'apprête à « entrouvrir la porte » à l'exploration expérimentale des gaz de schiste, comme le laissait entendre un article paru dans le Figaro.
« Ce sont des spéculations imaginaires qui sont sans fondement », a déclaré à l'AFP Mme Batho. Le quotidien avait affirmé que le gouvernement pourrait « donner des gages » aux industriels qui militent en faveur de l'exploration des gaz de schiste.
De quoi réjouir l'écologiste indépendant Nicolas Hulot, qui a demandé un moratoire sur l'exploitation des gaz de schiste en France, faisant même de sa demande un préalable au succès de la conférence environnementale. « S'il n'y a pas un moratoire sur l'exploitation des énergies fossiles non conventionnelles, je pense que ça augure mal de cette conférence », a déclaré mercredi sur RTL le candidat malheureux à l'investiture d'Europe Ecologie-Les Verts pour l'élection présidentielle.
Le veto de la ministre de l'Ecologie survient après la récente publication de trois rapports commandés par la Commission européenne. Ils dressent le bilan sanitaire et environnemental, climatique et économique d'une hypothétique exploitation des gaz non conventionnels en Europe. Le rapport publié par la DG environnement de la Commission européenne le montre :l'exploitation des gaz de schiste s'avère plus polluante que l'exploitation avec les méthodes traditionnelles. Et elle ne procurerait pas l'indépendance de l'Europe en gaz naturel. « Le meilleur scénario pour le développement du gaz de schiste en Europe est celui dans lequel la baisse de la production conventionnelle de gaz peut être remplacée et la dépendance aux importations maintenue à un niveau d'environ 60% », souligne l'étude du Joint Research Center de la Commission européenne).

Facture énergétique

Selon l'Association santé environnement, qui rassemble 2.500 médecins, l'exploitation des gaz de schiste serait dangereuse, non seulement pour l'environnement mais aussi pour la santé. Un paramètre que les politiques ne plus peuvent négliger. En effet, un sondage réalisé par l'Ifop (du 4 au 6 septembre, auprès de 1.004 Français) à la demande du WWF et du Rassemblement pour la planète, montre que plus de la moitié (52%) des sondés (63% chez les femmes, 41% chez les hommes) attendent de cette conférence des décisions sur les liens entre santé et environnement -un des cinq grands thèmes de la conférence. Quelque 24% mettent au premier rang de leurs soucis la transition énergétique (32% des hommes, 17% des femmes), 9% la biodiversité, 8% la fiscalité écologique et 7% la place de l'environnement dans les institutions.
Sur la question des gaz de schiste, un autre sondage réalisé par Mediaprism pour le compte de l'Observatoire sur la responsabilité sociale des entreprises (ORSE) fait état derésultats serrés : 40 % des sondés y sont favorables, 38 % sont d'un avis contraire (22 % ne se prononcent pas) et trois personnes sur quatre s'estiment mal informées sur le sujet.
Au Medef, le débat sur les prix de l'énergie a gagné en intensité ces dernière semaines alimenté par la chute des prix du gaz outre-Atlantique ; une chute permise par l'exploration massive des gaz de schiste. L'enjeu de compétitivité est, sur ce dossier, porté par Solvay, qui rappelle acquitter une facture énergétique de 1,5 milliard d'euros (pour 13 milliards de chiffre d'affaires), dont 500 millions d'euros de gaz en Europe, soit une perte évaluée à 300 millions par rapport au prix du gaz outre-Atlantique.
Le patronat souhaitait avancer avec prudence sur ce dossier à la conférence environnementale qui se tient ce week-end.L'Union française des industries pétrolières souhaitait seulement « poser un jalon », pour que la porte « ne soit pas fermée à double tour ». C'est cette porte que a ministre de l'Ecologie et de l'Energie vient de verrouiller.
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