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dimanche 17 mars 2013

La tragédie de Sandrine Chastan, privée depuis 9 mois de voir ses jumeaux violés, pour avoir dénoncé leur prédateur présumé: empêchons l’irréparable !


sandrine-chastan.jpgAu pays dit des droits de l’homme, ces impératifs sont tombés cul par-dessus tête pour Sandrine et ses jumeaux : non seulement ces enfants violés ont été remis à leur présumé prédateur sexuel, mais leur mère est interdite de rencontre avec eux depuis juin 2012 ! Nous sommes ici en France.
Dans la longue liste, dont je dispose, des mères victimes d’une tragédie similaire, le cas de Sandrine effraie d’autant plus que les règles de l’ONU et de l’Union européenne n’y ont pas été respectées.
Sandrine Chastan a accepté que son nom soit ici publié, et pas seulement son prénom, tant les impérities des institutions en charge l’ont détruite, sans parler de ses enfants. Si j’en prends la responsabilité, c’est que je redoute un épilogue dramatique face au silence complice de tous les responsables de cette tragédie.
Pour avoir osé dénoncer le prédateur présumé, elle a perdu ses enfants, son travail, vit dans la misère, et va devoir vendre sa maison pour payer des indemnités à …X, celui qu’elle avait dénoncé.
Je résume son dossier : en 2000, sa fille A (née d’une première union) évoque un viol commis par X. Elle ne la croit pas. En 2007, ses jumeaux C et D accusent X d’un acte similaire. Sandrine découvre alors sa cécité et dénonce X. Face à l’absence de poursuites contre X, alors qu’elle a été menacée de mort par le prédateur et sa famille, et victime de violences devant témoins, elle quitte son domicile avec ses jumeaux en 2009 pour une autre destination en France, sans se cacher. Un an plus tard, elle est arrêtée, détenue comme un vulgaire malfrat, et passe deux mois en prison.
Elle ne reverra plus ses enfants, alors confiés par la justice à un foyer puis finalement à X, que dans des centres agréés par la DASS locale, sous le vigilant contrôle d’inspectrices sociales qui empêchent tout dialogue privé entre mère et enfants.
En juin 2012, X  vit toujours avec B et C sous sa garde, mais, à partir de cette date, Sandrine ne voit plus ses jumeaux. Les organismes officiels de défense de l’enfance se renvoient la balle pour rejeter ses demandes de visite. Ses plaintes devant les tribunaux pour non-représentation d’enfants restent sans suite.
Le 15 mars 2013, elle n’a toujours pas obtenu la moindre permission pour voir ses jumeaux, ne serait-ce que pendant une demi-heure devant des employés de l’Etat. A l’inverse, la justice lui tombe dessus sans retard pour lui imposer le paiement d’indemnités à X.
Neuf mois pour une fausse-couche judiciaire !
Si vous avez lu mon livre sur Retour à Outreau, vous aurez noté les prescriptions de l’ONU, relayées par la commission européenne des droits de l’homme, dans  le rapport de Juan Miguel Petit sur les défaillances de la France en la matière : aucun enfant ne peut être retiré à sa mère tant que l’enquête judiciaire n’est pas achevée, ce qui est le cas pour Sandrine. La plainte de sa fille A contre le X est en cours.
Empêchons l’irréparable dans cet effroyable drame ! Nul n’ignore sur quelle issue peut déboucher une telle horreur pour une femme à qui l’on a arraché le fruit de ses entrailles quand on est la victime, et non le bourreau.
J’ai la copie de toutes les preuves (médicales, judiciaires, etc) sur la sincérité des témoignages de Sandrine Chastan, depuis près de deux ans.
Cette mise en garde est destinée à prendre date, noir sur blanc, si rien n’est fait pour remédier à cet engrenage destructif.
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sandrine-chastan.jpg
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http://www.pedopolis.com/medias/images/jacques-thomet.jpg?fx=c_100_100
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