Rechercher dans ce blog

mardi 11 septembre 2012

Selon CNN, la grave crise mondiale est pour 2013


Selon CNN, la grave crise mondiale est pour 2013, mais elle a déjà commencé. Bien que cela soit désormais une évidence pour les populations (même les sondages démontrent que les gens reconnaissent cet état de fait à cause de l’explosion du chômage), il est tout de même incroyable de voir le sujet écarter des conventions démocrates et républicaines. Les politiciens demeurent absolument silencieux sur les dommages collatéraux de cette crise financière qui impacte maintenant de plein fouet l’économie réelle. Les deux candidats américains sont pourtant très bien placés pour voir les choses puisque la crise alimentaire et la cherté des biens de consommation s’ajoutent à une longue liste de problèmes déjà difficiles, et que les Etats-Unis furent cet été principalement concernés par une météorologie extrême. La sécheresse ayant touché près de 80% de la zone continentale des États-Unis, et la Russie, comme l’Australie, n’ont pas été épargné.
La récolte de maïs devrait chuter pour atteindre les niveaux de 1995. En juillet, les prix du maïs et du blé ont bondi d’environ 25% chacun, les prix du soja de 17%. Les répercussions sur les denrées alimentaires seront un élément supplémentaire amputant le pouvoir d’achat des citoyens. Or les Américains ont pour habitude de consacrer 10% de leur revenu au budget alimentaire. Selon les dernières enquêtes de Gallup, par rapport à 1969 et en ajustant de l’inflation, la famille américaine typique dépense un tiers de moins pour se nourrir !
Dans quelques trimestres, quand les prix vont réellement se répercuter sur les produits de base, quand la crise sera plus « visible » à cause de ses conséquences sur le front de l’emploi, comment nos gouvernements géreront-ils les révoltes alimentaires dans les pays pauvres, surtout ceux qui bénéficièrent des largesses des officines de certains services de renseignement pour organiser leprintemps arabe ? En 2007-2008, lors de la dernière flambée des prix alimentaires, une trentaine de pays furent secoués par ce dramatique problème.
A l’époque de Moubarak, l’Egypte a connu de sérieux problèmes et le président déchu affirmait que son gouvernement ne pouvait pas suivre le rythme de la flambée des prix des céréales. Depuis les magouilles de certaines officines occidentales, soucieuses de déclencher un embrasement du Moyen-Orient, l’Egypte n’a quasiment plus de rentrée de devises. Le pouvoir frériste et ses relais islamistes ont fait fuir l
es touristes par suite de multiples agressions. Nous allons donc vers l’inconnu. D’autant plus que de nombreux citoyens du Maghreb ayant participé à ce vent révolutionnaire, totalement piloté par certains réseaux occidentaux liés au sionisme, attendaient, il y a déjà six mois, un effort des autorités pour des prix plus abordables en matière de pain.
La cherté supplémentaires de l’alimentaire est aussi un problème majeur en Chine où la croissance plonge. La Chine est particulièrement vulnérable à l’inflation du coût des aliments. L’année dernière, en juillet 2011, le coût de la vie a grimpé de 6,5% en un mois ! Heureusement, l’inflation a disparu au cours de l’année 2012. Dans l’espoir d’une bonne récolte aux États-Unis, Pékin a accepté que la banque centrale chinoise assouplisse sa politique de crédit durant la première partie de l’été. Mais quid pour le futur désormais ? L’avenir social dans de nombreux pays va désormais dépendre de l’évolution future des prix alimentaires…

Source trouver:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire