Une allemande de 69 ans vit depuis 15 ans sans dépenser d'argent. C'est l'histoire d'une utopie qui est devenue réalité.
Mener une bonne vie sans plus dépendre de l'argent ? Heidemarie Schwermer nous prouve que c'est possible, même à notre époque. Bonne nouvelle donc pour tous ceux qui ont peur de « la crise » ; un espoir est né en Allemagne.
Tout a commencé il y a 22 ans, lorsqu'elle arrive à Dortmund (Allemagne) avec ses deux enfants et une valise. À l'époque Heidmarie sort d'un mariage difficile ; elle est enseignante et ne s'est jamais plaint de sa situation. Pourtant, l'allemande va être choquée par la crise industrielle de 1979 et va radicalement changer de vie. Le choc pétrolier qui a touché la Ruhr a précipité de nombreuses personnes dans la pauvreté. Heidmarie réalise alors que le problème ne vient pas fondamentalement d'un manque de ressources mais de leur mauvaise répartition. À son échelle, Heidmarie va complètement bouleverser le système. Voyant qu'elle possédait plus que le nécessaire et qu'elle ne s'épanouissait plus dans son travail, elle quitte tout pour devenir plongeuse. Parallèlement, elle ouvre sa boutique de troc.
Dans sa boutique, tout le monde est libre d'échanger toutes sortes d'objets ou de services. Les sans-abris sont les plus intéressés par le système. Cependant, les chômeurs et les retraités sont aussi nombreux à se presser dans la boutique. L'établissement est rapidement devenu un phénomène dans la ville.
En 1995, l'allemande trouve qu'elle gagne encore « trop » d'argent. Ses enfants ont déménagé et tout ce dont elle a besoin semble se présenter à elle. Ainsi, Heidmarie vend sa maison, ferme son compte bancaire et résilie ses contrats d'assurance. Elle donne tout le reste de ses biens à ses amis ou à des connaissances. Mais pas question de vivre dehors, elle tire parti de son réseau de troqueurs passionnés. Ces derniers lui prêtent amicalement leurs maisons en échange de menus services. Pour manger elle récupère les invendus des supermarchés bios de Dortmund et s'habille avec des vêtements qu'elle a troqués au marché aux puces. Elle refuse aussi d'aller chez le médecin. Toute sa vie tient dans une petite valise, avec 200€ seulement en cas de besoin.
En 1995, l'allemande trouve qu'elle gagne encore « trop » d'argent. Ses enfants ont déménagé et tout ce dont elle a besoin semble se présenter à elle. Ainsi, Heidmarie vend sa maison, ferme son compte bancaire et résilie ses contrats d'assurance. Elle donne tout le reste de ses biens à ses amis ou à des connaissances. Mais pas question de vivre dehors, elle tire parti de son réseau de troqueurs passionnés. Ces derniers lui prêtent amicalement leurs maisons en échange de menus services. Pour manger elle récupère les invendus des supermarchés bios de Dortmund et s'habille avec des vêtements qu'elle a troqués au marché aux puces. Elle refuse aussi d'aller chez le médecin. Toute sa vie tient dans une petite valise, avec 200€ seulement en cas de besoin.
Heidmarie a déjà publié deux livres, aujourd'hui elle travaille sur le troisième. Tous les bénéfices de la publication, ainsi que sa retraite mensuelle de 700€ sont entièrement reversés à des proches dans le besoin et à des œuvres de charité. Elle participe aussi au documentaire « Vivre sans argent » dans lequel elle raconte son histoire et montre ses combines. Elle explique que, pour elle, « l'argent éloigne de l'essentiel, l'abandonner m'a donné un vraie qualité de vie, une richesse intérieure et la Liberté ».
La vieille dame ne bénéficie d'aucune aide sociale, ne pouvant ainsi pas être qualifié de paria du système. Provocatrice ou prophète ? Heidmarie Schwermer semble en tous cas être en avance sur son temps.
La vieille dame ne bénéficie d'aucune aide sociale, ne pouvant ainsi pas être qualifié de paria du système. Provocatrice ou prophète ? Heidmarie Schwermer semble en tous cas être en avance sur son temps.
NOUS DEVRIONS PRENDRE EXEMPLE SUR ELLE.
Source: Sott
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