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lundi 12 avril 2010

Ne touchez pas à Jérusalem

250 rabbins d’Israël signent une lettre à Obama: « Ne touchez pas à Jérusalem »

En référence aux prochains « neuf jours », qui culminent dans le Tisha B’Av, les rabbins disent au Président Obama des États-Unis que « durant ces jours, pendant lesquels le peuple juif pleure la destruction de Jérusalem et marque la mémoire disgracieuse de ses destructeurs, nous sommes certains que vous, M. Barack Obama, ne voulez pas entrer dans cette liste peu recommandable de ceux qui ont élevé leur main pour frapper Jérusalem et ceux qui y vivent. »

La lettre rabbinique se termine par une demande claire: « Si vous, M. Obama, voulez laisser une chance quelconque à la paix et à la tranquillité au Moyen-Orient, enlevez vos mains de la Ville Sainte de Jérusalem immédiatement!
Deux cent cinquante rabbins ont signé l’appel, et tous les efforts nécessaires ont été faits afin de recueillir les signatures de tous les rabbins d’Israël avant l’expédition de la lettre à Washington. (Source: A7News)

Tisha B’Av est une journée particulièrement triste pour les Juifs. Les deux premiers temples ont été détruits cette journée, et à travers l’histoire un certain nombre d’autres catastrophes religieuses et nationales se sont aussi produites le 9 d’Av. Les neuf jours mentionnés ci-dessus correspondent aux neuf premiers jours d’Av, une période de deuil national pour ces événements qui se termine le 9, Tisha B’Av. Cette année, Tisha B’Av tombe le 30 juillet, alors la période de neuf jours de deuil a commencé le 22 juillet.

La chaîne d’événements qui ont abouti à cette lettre a commencé en 1948 quand la Jordanie a attaqué l’État d’Israël nouvellement créé et capturé la partie orientale de Jérusalem, y compris le Mont du Temple. Toute la ville avait été donnée à Israël par l’ONU. 19 années plus tard, Israël l’a reprise pendant la guerre des 6 jours et l’a annexée, l’unifiant de nouveau. Depuis lors, plusieurs centaines de milliers de Juifs ont fait de Jérusalem-Est et de ses banlieues leur foyer. Mais la communauté internationale n’a jamais accepté la légalité de l’annexion. La communauté internationale appelle les quartiers où ils vivent des « colonies » et le soi-disant accord de la Feuille de Route interdit la construction de colonies supplémentaires jusqu’à ce que le statut final de Jérusalem ait été négocié. Jérusalem restera-t-elle unifiée comme la capitale d’Israël, ou sera-t-elle divisée à nouveau avec la partie orientale devenant la capitale d’un futur État palestinien ?

Tous les Israéliens sont unis dans leur vision selon laquelle l’ensemble de Jérusalem leur appartient juridiquement et qu’elle ne doit jamais être divisée à nouveau. C’est pourquoi le Premier Ministre Nétanyahou a catégoriquement rejeté la demande mondiale de transformer un bâtiment vide de Jérusalem-Est, déjà propriété juive, en appartements. Ce projet de construction, financé par le philanthrope de Miami Beach, Irving Moskowitz, est situé à quelques mètres seulement du quartier général de la police nationale d’Israël et d’autres ministères du gouvernement, et à seulement quelques rues de la prestigieuse Université hébraïque du pays.

Voici comment le tout a commencé

Les prétentions des Juifs envers Jérusalem sont vieilles de plus de 3000 ans. Alors que les Juifs étaient toujours dans les pays étrangers, Dieu leur a dit qu’Il allait nommer un endroit pour qu’ils puissent l’adorer, après leur entrée dans la Terre Promise. (Deutéronome 12:5) Mais Dieu n’a pas choisi Jérusalem pour être cet endroit avant que David ne devienne leur roi, plusieurs centaines d’années plus tard.

« Depuis le jour où j’ai fait sortir mon peuple du pays d’Égypte, je n’ai point choisi de ville parmi toutes les tribus d’Israël pour qu’il y fût bâti une maison où résidât mon nom, et je n’ai point choisi d’homme pour qu’il fût chef de mon peuple d’Israël ; Mais j’ai choisi Jérusalem pour que mon nom y résidât, et j’ai choisi David pour qu’il régnât sur mon peuple d’Israël. » (2 Chroniques 6:5-6)

Lorsque Dieu a choisi un emplacement, Satan le voulait ainsi. Il avait déjà trompé Adam et Ève pour qu’ils lui remettent leur domination sur la terre. Mais à moins d’avoir possession de Jérusalem, il n’a pas vraiment la possession de la Terre. Trois fois le Seigneur lui-même a appelé Satan le prince de ce monde (Jean 12:31, 14:30, 16:11). Et Paul dit qu’il est le dieu de ce siècle

(2 Cor. 4:4). Satan a besoin de Jérusalem pour parfaire sa réclamation à la planète Terre. C’est pourquoi la bataille finale pour le contrôle de la Terre se tiendra à Jérusalem.

Jérusalem n’a pas de port naturel. Elle n’est pas située à proximité d’une route commerciale importante. Elle n’est pas davantage une ville portail. Elle n’est pas davantage un centre bancaire, ou industriel, ou commercial, ou médical, ou de haute-technologie. Il n’existe pas de ressources naturelles. Même si elle est trop accidentée pour un aéroport, elle ne commande pas de haut plateau stratégique. Elle n’a rien du tout qui la recommande sauf le fait que le Dieu l’ait choisie pour Lui-même. Et pour Satan qui en fait l’endroit le plus désirable pour l’immobilier de la planète.

Jérusalem a été détruite par les Babyloniens dans le cadre du jugement de Dieu contre eux pour leur idolâtrie, mais bien qu’Il les en ait éloignés, Il a promis qu’Il les ramènerait.

« Mais voici ce que dit l’Éternel : Dès que soixante et dix ans seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu. Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projet de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (Jérémie 29:10-11)

Il a accompli cette promesse dans ce qui allait être connu comme le premier rassemblement d’Israël. Mais même avant le premier, Dieu avait promis à Ésaïe qu’il y aurait aussi un deuxième rassemblement, car encore une fois de plus, Israël serait dispersé et, de nouveau, Jérusalem serait détruit. La deuxième destruction a commencé en 69-70 après Jésus-Christ quand Jérusalem a été détruite par les flammes et, en 135 après Jésus-Christ, la nation a simplement cessé d’exister.

Cette fois, il n’y avait pas de date prédéterminée connue de l’homme pour le relèvement d’Israël et, au fil des siècles, la plupart des gentils ont supposé que Dieu avait abandonné son peuple et qu’Il avait transféré ses bénédictions à l’Église, même si les prophètes disaient le contraire. Mais à la fin du 19e siècle, les cœurs des Juifs du monde entier ont commencé à s’agiter et l’accomplissement de la prophétie d’Isaïe a commencé à ressembler à une réelle possibilité, après tout.

« Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple, dispersé en Assyrie et en Égypte, à Pathros et en Éthiopie, à Elan, à Schinear et à Hamath, et dans les iles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations, il rassemblera les exilés d’Israël, et il recueillera les dispersés de Juda, des quatre extrémités de la terre. » (Esaïe 11:11-12)

Même si le mouvement sioniste a commencé à l’aube du 20ème siècle, et la Déclaration Balfour a jeté les bases d’une patrie juive en 1917, ce second rassemblement a officiellement commencé en 1948 et il se poursuit à ce jour. Satan a immédiatement appelé ses troupes au combat et avant que l’encre ne sèche sur la Déclaration des Nations Unies qui faisait d’Israël une nation, ils étaient encore en guerre. Au moment de la fin de la guerre, la moitié de la Ville Sainte avait été capturée. 19 ans plus tard, en juin 1967, Israël réunifiait Jérusalem pendant la Guerre des Six Jours.

Qui est derrière tout cela?

Comme vous pouvez le constater, la lutte pour Jérusalem n’est pas vraiment entre les Arabes et les Israéliens, ou même entre les musulmans et les Juifs. Satan a simplement agité les ennemis d’Israël en place pour ses propres objectifs, et puisque les Juifs s’approchent de plus en plus du renouvèlement de leur alliance avec Dieu et de faire de Jérusalem le seul endroit sur Terre pour L’adorer encore une fois, Satan fera que les ennemis d’Israël deviennent de plus en plus déterminés à les arrêter. Il n’abandonnera pas tant qu’il n’aura pas réuni tout le monde contre Jérusalem. Mais comme nous allons le voir, c’est une stratégie perdante.
« Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. » (Zacharie 12:2-3)
Zacharie a vu la victoire d’Israël sur ses voisins se produire en deux étapes. Tout d’abord, les nations autour de Jérusalem se dresseront contre elle, mais elles mordront la poussière. Cette mesure sera réalisée en deux batailles féroces, une prédite dans Psaume 83 et l’autre dans Ézéchiel 38-39. Dieu livrera une victoire surnaturelle dans la bataille d’Ezéchiel afin d’ouvrir les yeux d’Israël et de les ramener vers Lui et la terre qu’Il leur a donnée.
« Et ils sauront que je suis l’Éternel, leur Dieu, qui les avait rassemblés dans leur pays ; Je ne laisserai chez elles aucun d’eux. » (Ezéchiel 39:28)

Puis, à la fin des âges, l’Antéchrist va mobiliser toutes les nations de la Terre et les rassemblera contre Jérusalem, pour un sprint final. Cette bataille se terminera aussi par un échec.

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; Sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; Il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; Et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtus d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; Il les paîtra avec une verge de fer ; Et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu Tout-Puissant. Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs. »
« Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. Et les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval ; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. » (Apocalypse 19:11-16, 19-21)

Mais entre temps…

Le monde est déjà poussé contre Israël comme jamais auparavant. Les États-Unis ont exigé que ce bâtiment de Jérusalem-Est ne soit pas rénové. L’Union Européenne a condamné toutes les constructions de « colonisations ». Javier Solana veut que l’Organisation des Nations Unies fixe une date pour imposer unilatéralement la solution de deux États, en divisant Jérusalem encore une fois. Toutes les puissances du monde sont unies contre Israël sur ce point. Et ce n’est qu’un début. Mais voici la réponse du Seigneur.

« Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, elles sont comme de la poussière sur une balance ; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole. Le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste. Toutes les nations sont devant lui comme un rien, elles ne sont pour lui que néant et vanité. » (Esaïe 40:15-17)

« L’Éternel renverse les desseins des nations, il anéantit les projets des peuples ; Les desseins de l’Éternel subsistent à toujours, et les projets de son cœur, de génération en génération. » (Psaume 33:10-11)

« Ainsi parle l’Éternel : Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées montagne sainte. » (Zacharie 8:3)

Aucune autre ville n’a été aussi clairement et aussi décisivement revendiquée par Dieu comme étant la sienne, ainsi cela n’a rien à voir avec la religion et avec la politique. Il s’agit de savoir si nous sommes du côté de Dieu ou de Satan. Ceux qui ont décidé de diviser la seule ville sur terre que Dieu revendique pour Lui-même prennent position contre Lui personnellement (Psaume 2:2) et s’associent avec Satan. Et ils n’ont pas la moindre chance de réussir. Ces hommes, avec leurs grandes armées, qui pensent qu’ils peuvent bousculer Dieu et son peuple, n’ont pas la moindre idée sur la façon dont ils sont surpassés.

« Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur ; C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte. » (Psaume 2:4-6)

« L’Éternel regarde du haut des cieux, il voit tous les fils de l’homme ; Du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions. Ce n’est pas une grande armée qui sauve le roi, ce n’est pas une grande force qui délivre le héros. » (Psaume 33:13-16)

Et il n’y a aucune chance que Dieu change d’avis ou oublie sa promesse envers son peuple,

« Ainsi parle l’Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, qui soulève la mer et fait mugir ses flots, lui dont le nom est l’Éternel des armées ; Si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant moi. » (Jérémie 31:35-36)

« Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume. » (Esaïe 62:1-2)

« Et, dès ce jour, le nom de la ville sera : L’Éternel est ici. » (Jéhovah Shammah) (Ezéchiel 48:35)
De tout cela, il semble assez clair que Jérusalem appartient à Dieu pour toujours, et il n’y a aucune chance que toute personne essayant de dire le contraire puisse réussir. Les indications actuelles sont que les États-Unis puissent modérer leur position en ce qui concerne Israël, et adopter la position de l’Administration Bush que de tenter d’interdire la construction pour accueillir la croissance naturelle.

Certains disent que M. Obama commence à réaliser que son grand discours au monde musulman n’a rien changé, donc il est décidé « d’éviter une situation où il ne reçoit rien des dirigeants arabes, et pourtant, est en contradiction avec les Juifs. » Le temps nous le dira, mais si c’est vrai, ce sont des bonnes nouvelles pour l’Amérique. Après tout, n’avons-nous pas déjà assez d’ennuis avec Dieu ?





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