Comme je l’avais prédit le mois dernier, « Nous venons d’assister au « dernier rebondissement » de l’économie mondiale, » à la forte volatilité maintenue dans les marchés mondiaux, après une chute d’avant-garde de 10 % des actions en Octobre en prémisse de ce qui était à venir.
Nous nous attendions à cette déstabilisation après la recapitalisation des liquidités de la Fed, et des marchés qui ne nous ont pas déçu jusqu’ici. Ma position a toujours été que la liquidité d’un QE3 ne pouvait que maintenir l’illusion en ce sens d’une santé économique manipulée – à moins, bien sûr, que la Réserve fédérale puisse mettre en œuvre de nouvelle injection de liquidités en préparation d’une nouvelle catastrophe financière. C’est-à-dire que les banquiers centraux ont construit leur mensonge sur la capacité de reprise par la fiscalité américaine et se sont ensuite éloigné de ce soutient en prévision de ce qu’ils prévoyaient.
Si les marchés devaient s’effondrer, tout le stimulus serait officiellement actif (c’est à dire tous les leviers utiliser pour maintenir l’illusion), mettant stratégiquement les banquiers avec la corde au cou. Ce qu’on ne souhaite pas si tant est que cela puisse arriver.
Cela ne veut pas dire que les banques centrales individuelles et même les devises ne sont pas fiables dans le grand ordre des choses. En fait, l’objectif à long terme de la mondialisation, a été de consolider tous les systèmes monétaires et les banques centrales sous le contrôle extérieur du Fond Monétaire International et la Banque Mondiale, comme je l’ai souligné dans « explication sur le "Endgame économique".
Cet article particulier n’était qu’un résumé d’une tendance dangereuse, sur lequel j’ai été préoccupé pendant des années; à savoir la stratégie des financiers internationaux pour créer un scénario ou la chute du dollar serait imputé a des boucs émissaires déjà déterminés à l’avance. Je n’ai aucune idée de ce qui seront ces boucs émissaires car il y a de trop nombreux déclencheurs possibles pour une désastre fiscal. Ce que je connais, cependant, c’est le but final : supprimer le statut de réserve mondiale du dollar et faire pression sur le peuple américain afin de le soumettre ou même le pousser à soliciter l’administration centralisée de notre économie par le FMI.
L’illusion perpétuée dans le courant dominant est que le FMI serait en réalité une institution dominée par les USA. J’ai souligné à maintes reprises pourquoi c’est une erreur. Le FMI comme toutes les banques centrales est dominé par le cartel de la banque et de la finance internationale. Les banques centrales sont des organisations mondialistes et quand j’entends des gens qui suggèrent que les banques centrales sont en quelque sorte indépendantes les unes des autres ou que la Réserve fédérale est la « source singulière de maux économiques du monde, je me souviens souvent de la citation de l’initié de l'élite Carroll Quigley qui disait :
"Il ne faut pas sous estimer le fait que les chefs des principales banques centrales du monde entier ne sont pas réellement détenteurs de pouvoirs substantiels sur la finance mondiale. En réalité, ils n’en ont pas. Ils sont tout au plus des techniciens et des agents de banquiers dominants placés dans leur propre pays, propulsés au plus haut, tout en sachant qu’ils peuvent être éliminés tout aussi vite."
Les commandes des fonds mondiaux étaient entre les mains de ces banquiers d’investissement également appelés banquiers internationaux qui sont restés en grande partie dans les coulisses de leurs propres banques privées non constituées en société. C’est alors formé un système de coopération internationale et de domination nationale qui c’est retrouvé entre les mains du privé, plus puissantes et plus secrètes que celles de leurs agents dans les banques centrales.
Personne ne peut maintenant s’opposer à cette réalité après avoir constaté des faits tangibles comme le fait que Goldman Sachs dicte la politique de la Réserve fédérale, comme indiqué ici .
Et, plus récemment, nous savons maintenant que les banquiers internationaux contrôlent les législations politiques quand le Congrès a adopté avec peu de résistance un projet de loi qui nie les restrictions Frank-Dodd sur les produits dérivés et place les contribuables américains et les détenteurs de comptes sur la balance pour plus de $ 303000000000000 en titres de créance toxiques. Ce projet de loi est pour toutes fins utiles, un «bail-in » déguisé. Il a été poussé à travers l’influence directe du PDG Jamie Dimon de JPMorgan Chase.
La Réserve fédérale, le gouvernement américain et le dollar sont aussi durables aux élites que tout autre appendice économique ou politique. Et ils peuvent être remplacés à volonté avec une autre structure illusoire si cela favorise leurs objectifs de centralisation totale. Cela a été fait pendant des siècles, et je ne vois pas pourquoi quelqu’un serait supposé changer les règles des mondialistes. Jusqu'à présent, leur stratégie était de préserver le système « dollar ». Ils appellent cela le «Nouvel Ordre Mondial», mais c’est vraiment le même ordre monétaire du vieux monde dans le chaos qui a toujours été exploité.
Alors que le monde des investissements a été subjugué par la détérioration du rouble et du pétrole russe, le FMI en a profité pour faire avancer son projet.
Dans les articles de l'année dernière, j’avais averti que le plan qui visait à détrôner le dollar et à le remplacer par un régime spécial de droits de tirage en panier en devises serait accéléré, après qu’il soit devenu clair que le Congrès américain refuserait de passer les réformes du FMI de 2010 proclamant « l’inclusivité » (intégration) pour les économies en voie de développement, y compris les nations BRICS.
Le dernier projet de loi des budgets à retiré toute mention de réformes du FMI. Le FMI, par sa présidente Christine Lagarde, a insisté sur le fait que si les États-Unis n’approuvaient pas sa part des réformes, le FMI serait obligé de poursuivre un scénario «Plan B». Les détails sur ce « plan B » n’ont pas été divulgués jusqu’à présent.
Le Financial Times a rapporté que le FMI s’éloignait des Etats-Unis en affirmant son pouvoir de retirer le droit de veto Américain au sein de l’institution, qu’ils avaient toujours joui dans l’institution. Cette action est un avertissement brutal aux têtes dirigeantes et à ceux qui croient que les États-Unis sont dans une situation économique dangereuse pour le monde, et que le FMI n’est pas une extension de la politique internationale américaine. En tout état de cause, le FMI comme les Etats-Unis sont des extensions des pouvoirs bancaires internationaux, tout comme les BRICS ne sont ni plus ni moins que des marionnettes pour la même oligarchie financière égoïste qui réclame le même paradigme d’un FMI contrôlée comme Vladimir Poutine l'avait ouvertement admis :
« Dans le cas BRICS nous voyons un ensemble d’intérêts stratégiques qui coincident. Tout d’abord, c’est la volonté commune de réformer le système monétaire et financier international. Dans la forme actuelle, elle est injuste pour les BRICS et les nouvelles économies émergentes en général . Nous devrions prendre une part plus active dans le FMI et la gestion de la Banque mondiale. Le système monétaire international lui-même dépend beaucoup trop du dollar américain, ou, pour être plus précis, de la politique monétaire et financière des autorités américaines. Les pays BRICS veulent changer ça … »
Et bien sûr, les Chinois ont déclaré leur attachement au concept de monnaie mondiale du FMI :
"La crise économique mondiale montre les « vulnérabilités inhérentes et des risques systémiques dans le système monétaire international actuel ", a déclaré le gouverneur Zhou Xiaochuan dans un discours publié lundi par la banque. Il a recommandé la création d’une monnaie constitué d’un panier de devises mondiales et contrôlée par le Fonds monétaire international et a déclaré qu’il aiderait " à atteindre l’objectif de préservation de la stabilité économique et financière mondiale".
Les BRICS ne sont pas les seuls pays qui exigent que l'Amérique perde son «influence» supposée sur le FMI. L’Allemagne, le pilier économique de zone de Euro, a appelé l’Amérique à renoncer a son pouvoir de veto restituer en 2010, tout comme la mesure des réformes qui avait été annoncées.
La décision du FMI d’éliminer éventuellement le droit de veto des États-Unis et, par conséquent, l’influence américaine sur les décisions du FMI, peut venir dès le premier trimestre de l’année prochaine. C’est la grande « réinitialisation économique» dont C. Lagarde faisait la promotion ad nauseam dans plusieurs interviews et des discours depuis ces six derniers mois. Toutes ces mesures aboutissent à ce que je crois être une annonce plus officielle de la déclassification du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale.
Avec la perte imminente du droit de veto, j’avais également parlé des préoccupations de la conférence des DTS à venir en 2015. Cette conférence a lieu seulement une fois tous les cinq ans. Mes soupçons ont étés que le FMI prévoit d’annoncer l’introduction du yuan chinois dans le panier du DTS et que cela coïnciderait avec un abandon généralisé du dollar autour du globe. Plusieurs grandes économies ont déjà abandonné le dollar dans leur commerce bilatéral avec la Chine, ce qui a provoqué des tensions entre les Etats-Unis et l’Est, qui ont exacerbé le problème (géopolitiquement parlant).
La date de la conférence de DTS a été annoncée, et la réunion semble avoir été fixée pour Octobre 2015. Fait intéressant, un article de Bloomberg note que la Chine peut avoir un « effet important lors de son introduction dans le DTS et dans « le statut de réserve » officielle l’année prochaine mais avertit que les Etats-Unis « peuvent utiliser leur droit de veto » pour bloquer l’adhésion de la Chine. Je dois rire de l’absurdité de tout cela, car il y a beaucoup de gens dans le monde de l’analyse économique qui pensent encore que le développement de la mondialisation et de la dérive financière sont des éléments très « aléatoires. » Je suppose que si tout est aléatoire, ce ne serait qu'une coïncidence assez accommodante que les États-Unis se retrouvent être sur le point de perdre leur veto au sein du FMI juste avant qu’ils soient sur le point d’interférer sur l’acceptation des BRICS dans le giron du DTS au risque de supplanter le dollar.
C’est donc ça, mesdames et messieurs ; c’est la fin de la partie qui ce produit juste devant vos yeux. L’année 2014 est le nouveau 2007, avec tout un potentiel négatif, mais 100 fois plus explosif sur le point de surgir en 2015. Notre nation a croupi dans une dégradation lente des conditions financières pendant des années cachées par des statistiques économiques fausses et des cours boursiers manipulés. Tout cela n'aura été qu'un prélude à un événement beaucoup plus choquant. Je crois que nous allons assister à la suite du chaos des marchés dés maintenant, avec une tendance à la baisse abrupte mélangée avec de brefs mais insuffisants rebonds. Je m’attends à une grêle de crises géopolitiques plus importantes dans la prochaine année pour tenter de couvrir la volonté d’un abandon du dollar.
En fin de compte, la mort du dollar sera saluée comme une chose bonne et nécessaire. » Ils vont l’appeler le «karma. » Ils vont l’appeler le «progrès». Ils vont même l’appeler la «décentralisation» et ce sera un succès pour le marché libre. Mais il ne sera pas ressenti comme un développement positif pour le peuple américain, qui va souffrir grandement de la perte d’influence du dollar, pour ne pas dire son effondrement.
Seuls les initiés dans les fondements du système bancaire parallèle comprendront que tout cela n'est qu'une mascarade destinée à cacher la centralisation complète de la gouvernance économique souveraine entre les mains des mondialistes, avec l’aide du FMI et de la BRI comme «héros fiscaux » pour sauver le monde d’une destruction économique, que les élites ont secrètement créé.
http://www.zerohedge.com/news/2014-12-17/imf-now-ready-slam-door-us-and-dollar
Source trouver:
Leschroniquesderorschach
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